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Ce bébé a été rejeté par ses parents à la naissance à cause de sa maladie

La naissance d’un enfant est souvent synonyme de bonheur, de renouveau et de construction de l’avenir. 9 mois d’attente, de préparation et de joie. Alors, lorsqu’un un bébé naît prématurément ou est porteur d’un handicap ou présente une malformation, toute cette joie peut simplement s’envoler en fumée.

Certes, certaines malformations de gravité variable ou affections d’origine génétique peuvent être détectées pendant la grossesse mais certaines ne sont découvertes qu’à la naissance et parfois la réaction des parents peut s’avérer imprévisible, voire incompréhensible. On peut même assister à un rejet pur et simple du nouveau-né n’ayant pourtant, rien demandé.

C’est ce qui est arrivé à cette petite fille qui a fait l’objet d’un rejet puis d’un abandon de la part de ses parents, seulement deux semaines après sa naissance. Lorsque Mamata et Ajay Dode, tous deux âgés de 25 ans et originaires de l’Ouest de l’Inde, s’apprêtaient à accueillir leur premier enfant, ils ne s’attendaient pas à ce que leur fille naisse prématurée avec en prime une maladie rare de la peau la rendant très ridée. En tout cas, rien n’indiquait pendant la grossesse de Mamata, qu’il y avait une éventualité que cela arrive.

Naissance prématurée, rejet de l’entourage et des parents

La petite fille de Mamata et Ajay est née prématurément au bout de la 24ème semaine de grossesse. Ayant survécu, elle présentait une maladie de la peau vraisemblablement liée à une anomalie génétique. Celle-ci était d’apparence flétrie et très ridée.

Quand ils sont revenus à Maharashtra leur village dans l’ouest de l’Inde, après la naissance du bébé, les voisins et amis de Mamata et Ajay ont appris l’étrange apparence du bébé et ont commencé à blâmer et critiquer la famille. Les villageois ont évité les Dodes, et ceux qui ont vu le nouveau-né ont refusé de le tenir ou ont même fui de peur de contracter la même maladie. Malheureusement, au lieu d’avoir un soutien et de la compréhension, les Dodes ont été confrontés à l’humiliation et à l’exclusion.

La petite fille à qui on n’avait pas encore donné de prénom a tout bonnement été négligée et rejetée par ses parents qui ne pouvaient pas supporter le fait que leur fille ait l’air si différent et n’ont même plus daigné la nourrir.

Intervention du grand-père

Son grand-père Dilip, trouvant la situation totalement injuste et révoltante a tant bien que mal essayé de communiquer avec les parents au sujet de cette situation pour le moins inadmissible, mais sans succès. Les parents ne voulaient tout simplement pas d’un bébé présentant une maladie et causant la disgrâce de la famille.

Le grand père était bien conscient que ce n’était aucunement la faute de la petite fille si elle était née ainsi, elle n’avait tout simplement rien demandé, c’était un être innocent et fragile et il était hors de question que lui aussi l’abandonne à cause de sa maladie. Il a donc décidé de la prendre en charge en la nourrissant au lait de chèvre jusqu’à ce qu’elle reprenne des forces avant qu’il ne la conduise à l’hôpital de Mumbai où elle était née.

Touché par le cas de la petite fille, l’hôpital a accepté de couvrir les frais médicaux et a même fourni l’hébergement à Dilip, pendant que l’équipe médicale s’affairait à déterminer la cause précise de la peau ridée du bébé. Il s’est avéré que la maladie constatée chez la petite fille était liée à une anomalie chromosomique ou à un retard de croissance intra-utérin (RCIU).

Grâce à la générosité du grand père de la petite fille et à la compassion du personnel soignant de l’hôpital, celle-ci a pu être sauvée tout en bénéficiant d’un traitement totalement pris en charge. Espérons-lui de grandir dans l’amour et l’acceptation.

L’abandon peut être vécu comme un traumatisme, une blessure qui cicatrise difficilement pour celui ou celle qui la subie. La naissance d’un enfant devrait et est d’ailleurs et sans aucun doute, l’un des plus beaux jours de toute une existence. Un enfant est né de l’amour de ses parents et celui-ci devrait en bénéficier toute une vie, quelque soit sa condition physique ou le contexte culturel ou moral.

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