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Le petit Emile retrouvé mort : le corps de l’enfant déplacé ? Le témoignage troublant d’un chasseur

Une semaine après la découverte d’ossements appartenant au petit Emile, le président des chasseurs du Vernet a répondu aux questions du Figaro. Il ne comprend pas comment personne n’a pu retrouver le corps avant

LE CORPS D’EMILE RETROUVÉ
Le lendemain, la tragique nouvelle est dévoilée publiquement. La porte-parole de la gendarmerie affirme sur BFMTV que la zone où le crâne a été retrouvé a été fouillée plusieurs fois.

DE NOMBREUSES RECHERCHES

Des battues et des fouilles avaient été réalisées dans le périmètre avec des chiens, et des hélicoptères ont survolé la zone.

DE NOMBREUSES RECHERCHES

Des battues et des fouilles avaient été réalisées dans le périmètre avec des chiens, et des hélicoptères ont survolé la zone.

LE PROCUREUR DONNE DE NOUVEAUX ÉLÉMENTS

Le procureur de la République d’Aix-en-Provence a annoncé que le crâne n’avait pas été enterré. La piste de l’accident n’est donc pas écartée et le corps de l’enfant aurait pu, selon les enquêteurs, avoir été à cet endroit depuis le début. La porte-parole de la Gendarmerie nationale avait avoué que les enquêteurs ont pu passer à côté du corps pendant leurs recherches.

MORT D’EMILE : LE PRÉSIDENT DES CHASSEURS DU VERNET NE CROIT PAS À LA THÈSE DE L’ACCIDENT

Interrogé par nos confrères du Figaro, Stéphane Chevrier se montre très sceptique sur cette thèse. « Cela me surprend beaucoup. Ce sont des territoires que les chasseurs fréquentent régulièrement, au même titre que les cueilleurs. Nous sommes habitués à la végétation et l’on fait attention aux pieds, c’est-à-dire aux empreintes et traces des animaux. On a regard un peu plus avisé sur l’environnement que le randonneur lambda ! » a-t-il d’abord confié.

POURQUOI PERSONNE N’AVAIT TROUVÉ LE CORPS D’EMILE AVANT ?

Le président de la société de chasse du Vernet a ensuite avoué : « je reste surpris que personne ne soit tombé sur le corps ou au moins quelques traces pendant tous ces mois, s’il était bien là. Sans doute le serai-je encore plus quand on nous dira à quel endroit précisément les restes ont été retrouvés ».

UNE ZONE TOUTEFOIS FRÉQUENTÉE

Il explique que le sentier est fréquenté par les promeneurs, « que ce soit les chasseurs ou les cueilleurs de champignons ». « Celui qui connaît ses «coins» à morilles au printemps et à chanterelles l’automne n’a pas besoin de sentiers. Celui-là est à même de passer partout, même aux endroits les plus inaccessibles et reculés » déclare-t-il ensuite.

LA FAUNE LOCALE À L’ORIGINE DE LA MORT D’EMILE ? STÉPHANE CHEVALIER NE CROIT PAS À CETTE PISTE

Dans la région du Haut-Vernet, on retrouve « tous types d’animaux » selon Stéphane Chevrier. « Du chevreuil au cerf en passant par le chamois. Des renards, des blaireaux et des rongeurs… Des sangliers bien sûr, mais aussi des loups » assure le président des chasseurs du Vernet.

Disparu le 8 juillet 2023 au Haut-Vernet, le petit Emile a été retrouvé mort le 30 mars 2024. Ce jour-là, une randonneuse trouve un crâne à moins de 2km du lieu de la disparition du garçon. Les analyses révèleront qu’il s’agit des ossements du petit Emile Soleil.

LE CORPS D’EMILE RETROUVÉ

Le lendemain, la tragique nouvelle est dévoilée publiquement. La porte-parole de la gendarmerie affirme sur BFMTV que la zone où le crâne a été retrouvé a été fouillée plusieurs fois. Des battues et des fouilles avaient été réalisées dans le périmètre avec des chiens, et des hélicoptères ont survolé la zone. Stéphane Chevrier, président de la société de chasse du Vernet, reste incrédule face à cette découverte tardive du corps.

MORT D’EMILE : LE PRÉSIDENT DES CHASSEURS DU VERNET NE CROIT PAS À LA THÈSE DE L’ACCIDENT

Le procureur de la République d’Aix-en-Provence a annoncé que le crâne n’avait pas été enterré. La piste de l’accident n’est donc pas écartée et le corps de l’enfant aurait pu, selon les enquêteurs, avoir été à cet endroit depuis le début. La porte-parole de la Gendarmerie nationale avait avoué que les enquêteurs ont pu passer à côté du corps pendant leurs recherches.

Interrogé par nos confrères du Figaro, Stéphane Chevrier se montre très sceptique sur cette thèse. « Cela me surprend beaucoup. Ce sont des territoires que les chasseurs fréquentent régulièrement, au même titre que les cueilleurs. Nous sommes habitués à la végétation et l’on fait attention aux pieds, c’est-à-dire aux empreintes et traces des animaux. On a regard un peu plus avisé sur l’environnement que le randonneur lambda ! » a-t-il d’abord confié. Le président de la société de chasse du Vernet  a ensuité avoué : « je reste surpris que personne ne soit tombé sur le corps ou au moins quelques traces pendant tous ces mois, s’il était bien là. Sans doute le serai-je encore plus quand on nous dira à quel endroit précisément les restes ont été retrouvés ».

MORT DU PETIT EMILE : LE SENTIER TRÈS FRÉQUENTÉ ET ACCESSIBLE EN VOITURE SELON LE PRÉSIDENT DES CHASSEURS DU VERNET

Stéphane Chevrier connait très bien la zone où les ossements du petit Emile ont été retrouvés. Selon lui, elle n’est pas inaccessible. « On peut aussi qualifier cet endroit d’escarpé et d’étroit. Reste qu’il est quand même desservi par une piste où circulent des 4×4, puis par un petit sentier qui permet de rejoindre le Haut-Vernet » a-t-il déclaré.

Il explique que le sentier est fréquenté par les promeneurs, « que ce soit les chasseurs ou les cueilleurs de champignons ». « Celui qui connaît ses «coins» à morilles au printemps et à chanterelles l’automne n’a pas besoin de sentiers. Celui-là est à même de passer partout, même aux endroits les plus inaccessibles et reculés » déclare-t-il ensuite.

LA FAUNE LOCALE À L’ORIGINE DE LA MORT D’EMILE ? STÉPHANE CHEVALIER NE CROIT PAS À CETTE PISTE

Dans la région du Haut-Vernet, on retrouve « tous types d’animaux » selon Stéphane Chevrier. « Du chevreuil au cerf en passant par le chamois. Des renards, des blaireaux et des rongeurs… Des sangliers bien sûr, mais aussi des loups » assure le président des chasseurs du Vernet.

Le petit Emile aurait-il été victime d’une attaque de loups ? Stéphane Chevrier n’y croit pas du tout. « Attaquer, je ne pense pas non. En tout cas, pas pour tuer. Je ne suis pas un expert dans le domaine mais cela me paraît exclu. En revanche, qu’un loup se nourrisse d’une dépouille et la déplace, c’est possible. Mais au même titre que d’autres animaux » a-t-il confié. Les recherches se poursuivent actuellement dans le secteur. Le maire a décidé de prolonger l’arrêté municipal interdisant l’accès au Haut-Vernet, jusqu’au 15 avril.

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