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Disparition d’Émile, deux ans : pourquoi n’y a-t-il pas eu d’alerte enlèvement ?

Depuis ce samedi, un petit garçon de deux ans est porté disparu. Pourquoi une alerte enlèvement pour Émile n’a-t-elle pas été déclenchée ?

Le samedi 8 juillet 2023, un petit garçon de deux ans et demi seulement a été porté disparu. Émile était en vacances chez ses grands-parents au Vernet dans les Alpes-de-Haute-Provence, un village de 125 habitants. Le jeune bambin jouait tranquillement dans le jardin avant de soudainement disparaître. C’est aux alentours de 18 heures que ses grands-parents ont signalées sa disparition. Très rapidement, de nombreux moyens ont été déployés pour retrouver l’enfant. Plus de 60 gendarmes, 24 sapeurs-pompiers et 200 volontaires sont venus prêter main forte afin de retrouver Émile.

Disparition d’Émile : le petit garçon aurait-il été enlevé ?

Le hameau de Vernet se trouve dans une zone très escarpée. Les recherches ont d’abord été effectuées dans un rayon de cinq kilomètres autour du domicile des grands-parents. Selon un témoignage, l’enfant aurait été vu pour la dernière fois dans une rue descendante. Personne n’a depuis eu de nouvelles du jeune Émile. Ce week-end, le parquet de Digne-les-Bains a dévoilé un appel à témoins dans lequel on peut voir une photo du petit garçon. Le jour de sa disparition, il portait un t-shirt jaune et un short blanc. Pour le moment, les pistes de l’enlèvement ou d’accident n’ont pas été évoquées. « Aucune hypothèse pour l’instant n’est éludée, aucune n’est privilégiée », a déclaré le procureur de la République de Digne-les-Bains Rémy Avon.

C’est pour cela qu’aucune alerte enlèvement n’a été déclenchée. Plusieurs conditions doivent être remplies pour que cette dernière le soit. Tout d’abord, il faut s’assurer qu’il s’agit bien d’un enlèvement. Ce dispositif est aussi mis en place si un mineur est concerné. Ensuite, il faut que la vie ou l’intégrité physique de l’enfant soit en danger.

Enfin, le procureur doit disposer d’informations dont la diffusion peut permettre la localisation de l’enfant et/ou de son ravisseur. Le procureur peut cependant refuser de déclencher une alerte enlèvement même si les quatre conditions sont réunies. En effet, dans certaines mesures, la vie de l’enfant peut être en danger. Pour le cas d’Émile, aucun élément n’a pour le moment pointé vers un enlèvement. Les recherches se poursuivent toujours plus de 36 heures après sa disparition. On espère que l’affaire sera rapidement résolue.

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