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Une femme coupe le pénis d’un homme qui tenté de la violer

La condition des femmes au Pakistan

Si cette histoire n’a pas abouti à un viol, ce crime est particulièrement répandu au Pakistan. Et pour cause, 11 viols sont recensés chaque jour dans ce pays, et ces derniers sont aussi collectifs. Un d’entre eux qui a eu lieu en septembre a provoqué l’indignation collective et a amené la législation a changé. Cette « goutte de trop » a amené le gouvernement à créer un registre national de délinquants sexuels afin d’accélérer les jugements de ces crimes pendant le mandat du président Arif Alvi. Les tribunaux auront un délai de traitement des affaires de maximum 4 mois.

Une mesure qui allège le sentiment d’injustice que ressentent les femmes dont les agressions ne sont pas sanctionnées par la loi. Relayé par la Croix , ce chiffre est frappant puisque dans les foyers, 70 à 90% des femmes sont confrontées à la violence conjugale dont le viol fait également partie. Ce dernier peut avoir des conséquences dramatiques. Cette adolescente s’est d’ailleurs laissé mourir après ce crime.

Une histoire similaire en Inde

Relayée par nos confrères de BBC, cette histoire est similaire à celle de la femme pakistanaise. Cette fois, c’est une jeune indienne de 23 ans qui a coupé les parties génitales d’un homme saint autoproclamé qui récitait des prières sur son père malade et qui la violait à chaque occasion. C’est à ce moment-là qu’elle a décidé de se venger et ensuite d’appeler la police.

Selon l’hôpital, le criminel ne pouvait pas être recousu et a dû subir une chirurgie d’urgence pour « arrêter l’hémorragie et pouvoir uriner ». L’agresseur avait 54 ans au moment des faits. La victime n’a pas fait face à des sanctions pénales et a même été encouragée par le ministre de Karala. « C’est un acte courageux et fort » a-t-il affirmé. Comme au Pakistan, la situation est également préoccupante et les lois tendent à devenir plus sévères pour punir le viol.

Quelles sont les conséquences du viol pour les femmes ?

De nombreux effets psychologiques, parfois dramatiques, découlent de cet évènement traumatisant. Muriel Salmona, psychiatre spécialisée dans la prise en charge des victimes de viol analyse avec précision les comportements qui poussent au mutisme. Interrogée par le Figaro, elle donne également une statistique qui explique ces derniers : 90% des viols sont perpétrés par une personne de l’entourage.

« Ce mécanisme d’autoprotection conduit à une incapacité à se défendre et empêche de nombreuses victimes de porter plainte » indique l’experte. Elle explique qu’à ce moment-là c’est l’instinct de survie qui prend le dessus dans tous les cas de viol et que cela se manifeste par une « déconnexion avec ses émotions ». Pour atteindre la résilience, cette femme a pris une initiative hors du commun. Elle est montée sur scène avec son violeur

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