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Les métiers étonnants qui n’existent plus

Vous vous êtes déjà demandé quelles sortes de métiers les gens exerçaient dans le passé ? Si vous demandez à vos grands-parents, il y a de fortes chances qu’ils vous racontent des histoires sur les professions les plus excentriques qui existaient avant l’arrivée de la technologie. Si vous êtes curieux de savoir de quoi il s’agit, jetez un coup d’œil aux métiers du passé qui ont aujourd’hui disparu.

Chasseur de rats

Parmi tous les métiers de cette liste, il est difficile de croire que celui-ci était un emploi pour certaines personnes à l’époque. Les personnes qui attrapaient les rats étaient connues sous le nom de chasseurs de rats. À l’époque, les rats étaient attrapés pour divertir les clients dans les bars.

Cela se passait à l’époque victorienne, et les chiens mangeaient généralement les rats. Plus tard, lorsque la fameuse peste noire s’est répandue, cette pratique s’est avérée utile pour minimiser la propagation de la maladie.

Coupeur de glace

Si vous avez vu le film populaire de Disney La reine des neiges, vous avez certainement une bonne idée de ce qu’est cette profession. Vers les années 1800, les coupeurs de glace professionnels ont connu la gloire. Leur travail principal consistait à couper la glace, ce qui n’est pas aussi facile qu’il y paraît.

Chaque jour, ils taillaient à la main d’énormes blocs de glace et les transportaient. Ces « coupeurs de glaces » étaient chargés d’aider les gens à conserver leur nourriture dans des conditions climatiques rigoureuses. Toutefois, cette activité épuisante est devenue obsolète peu après l’apparition des réfrigérateurs.

Gadouard

D’après un certain nombre de métiers figurant sur cette liste, on constate que les gens des siècles précédents ne savaient pas vraiment comment traiter les déjections humaines. Il n’est donc pas étonnant qu’il y ait eu plusieurs professions pour cette tâche. C’était le travail d’un gadouard.

Entre le 15e et le 17e siècle, les gadouards étaient chargés de vider les déjections humaines des latrines et des fosses d’aisance. Ce travail sentait vraiment mauvais ! Heureusement, il a été abandonné ensuite.

Laitier

La vue d’un laitier est l’une des scènes les plus courantes du petit matin dans les années 50 et 60. Parcourant principalement les banlieues, des laitiers pleins d’entrain livraient leurs produits frais dans des bidons et autres pots et bouteilles à la porte des propriétaires.

Si la chance était de votre côté, il arrivait que d’autres produits essentiels à la cuisine et à la maison soient également livrés sur le pas de la porte. Toutefois, les progrès de la technologie ont entraîné l’apparition des réfrigérateurs, qui ont finalement sonné le glas des laitiers et de leur chaleureuse profession.

Placeur de quilles

Le bowling est, sans conteste, l’une des activités les plus amusantes à pratiquer entre amis. Ce sport ludique était également partagé avec le même enthousiasme par les gens dans le passé, à une petite différence près.

Avant 1936, les salles de jeu embauchaient des personnes en tant que « placeurs de quilles » pour que les quilles restent en place. Cela peut sembler être un travail facile, mais remettre les quilles en place de temps en temps n’est pas si simple ! Ces personnes devaient travailler jour et nuit pour redresser les quilles.

Liftier

Cela peut sembler étrange pour la génération Z, mais le garçon d’ascenseur était un métier du passé. Dans les années 1950, les hôtels et autres bâtiments importants accueillant quotidiennement de nombreux visiteurs embauchaient des personnes spécialement chargées de faire fonctionner les ascenseurs.

La raison principale en est que les ascenseurs utilisés dans le passé étaient compliqués et que les clients ne voulaient évidemment pas y toucher. Cependant, au fil du temps, les ascenseurs automatiques sont apparus, laissant ce métier de liftier se perdre.

Équarisseur de troncs

Ce métier a l’air obscur mais il était très utile. Il fallait bien préparer les troncs, ou grumes, pour les mâts de bateaux par exemple.

Dans les années 60, on appelait « équarisseurs de tronc » des personnes très efficaces pour couper les troncs dans la longueur. Hélas, la technologie a fini par mettre fin à ce drôle de travail, car les employeurs ont commencé à utiliser des machines pour suivre le rythme du progrès.

Compositeur de linotype

Il n’a jamais été aussi facile qu’aujourd’hui de produire et de diffuser de l’information. Ce n’était pourtant pas le cas dans les années 1960. À l’époque, les gens s’en remettaient aux « compositeurs de linotype » qui, à l’aide d’une machine à écrire en métal, imprimaient les articles des journaux, pièce par pièce.

Ce métier exigeait naturellement de la patience et du temps, ce que les gens faisaient volontiers, car il n’y avait pas d’autre moyen d’obtenir des nouvelles à l’époque. Peu de temps après, cependant, cette activité a perdu sa place avec l’introduction de la photocomposition.

Cantonnier

La profession, aussi appelée agent de maintenance ferroviaire, exigeait des employés qu’ils prennent soin et entretiennent manuellement les voies ferrées sur lesquelles circulaient les trains.

Leur travail était très exigeant et nécessitait de longues heures d’activité intense et continue. La demande de cette profession s’est rapidement estompée avec l’arrivée de grandes machines. Bien qu’il ne s’agisse que d’une minorité, on peut encore trouver des agents de maintenance ferroviaire sur de nombreux chemins de fer du monde entier.

Ramoneur

Bien qu’ils soient encore répandus dans certaines parties du monde, les ramoneurs étaient autrefois une profession assez importante. Cette profession s’est développée pendant et après la révolution industrielle, il y a plus de cent ans.

Les jeunes et les moins jeunes ont uni leurs forces dans cette profession afin de nettoyer et d’entretenir les cheminées des propriétaires aisés de la société. Toutefois, cette profession a commencé à décliner après l’introduction des cuisinières électriques et autres appareils à gaz.

Calculatrice

Honnêtement, ce drôle de métier du passé peut vous paraître le plus étrange. Au 17e siècle, les femmes, en particulier, étaient désignées comme « calculatrices » et avaient pour mission de calculer des chiffres et des nombres, petits ou grands, mais à la main !

Cette occupation signifiait que les femmes choisies devaient calculer chaque chiffre à la main toute la journée, avec seulement quelques pauses entre chaque. Heureusement, la technologie a rapidement introduit des calculatrices mécaniques et électriques, permettant ainsi aux femmes de se reposer enfin les mains.

Billy Boy

Autrefois, les amateurs de thé comptaient beaucoup sur des personnes appelées « Billy Boys », non seulement pour leur apporter leur boisson chaude, mais aussi pour la préparer ! Vers les années 1960, les « Billy Boys » étaient généralement de jeunes hommes qui travaillaient en apprentissage en se contentant de faire du thé.

Ces « Billy Boys » maîtrisaient l’art de préparer le thé à la perfection. En fait, cette même profession est encore très répandue ces derniers temps – si l’on compte les différents petits cafés et baristas autour de soi !

Standardiste

Un autre travail populaire dans le passé était celui de « standardiste ». Ces personnes travaillaient jour et nuit pour connecter et transférer des appels longue distance de différentes villes et pays. Ce travail exigeait un immense dévouement et, bien sûr, la volonté de rester assis toute la journée dans la même position et de faire tout le temps la même chose.

Comme dans les centres d’appels d’aujourd’hui, les standardistes devaient également s’assurer que leurs clients recevaient des informations correctes sur différents sujets. Toutefois, avec le temps, cette profession a également été réduite à néant.

Dactylographe

Tout comme les dactylographes professionnels d’aujourd’hui, cette profession était également très en vogue dans les années 40. Toutefois, la seule différence à l’époque était l’utilisation de machines à écrire au lieu de claviers et d’ordinateurs. Cette différence a rendu l’ensemble du processus de transcription de centaines de milliards de mots au quotidien beaucoup plus difficile et compliqué.

La forte demande pour ce travail impliquait également un bon salaire. Le plus souvent, les femmes étaient alors embauchées comme « dactylos ». Ces dernières années, la profession est encore répandue sans l’utilisation de machines à écrire mécaniques.

Remonteur d’horloge

Travaillant jour et nuit et littéralement à toute heure, les personnes exerçant cette profession remontaient et entretenaient les horloges pour qu’elles donnent l’heure exacte. En règle générale, remonter une horloge n’est plus aussi difficile qu’à l’époque. C’est pourquoi le métier de remonteur d’horloge était très demandé et recherché.

Cependant, peu de temps après la révolution industrielle, les remontoirs mécaniques ont commencé à apparaître, supprimant ainsi les emplois de centaines de gens.

Vendeur d’œufs

Les « vendeurs d’œufs » ne sont pas seulement un vieux métier, puisqu’on en voit encore aujourd’hui. Le travail de nombreux vendeurs d’œufs, jeunes et vieux, consistait à vendre des lots d’œufs frais en vrac au grand public sur différents marchés.

Peu de temps après leur essor économique, les vendeurs d’œufs ont commencé à vendre d’autres produits essentiels en plus de leur commerce traditionnel d’œufs. C’est l’une des principales raisons pour lesquelles cette profession n’a pas complètement disparu.

Réveilleur

Imaginez que vous êtes réveillé par quelqu’un qui tape sur votre fenêtre avec un long bâton depuis le rez-de-chaussée ! Les « réveilleurs » étaient des personnes dont la seule occupation était de réveiller les gens qui dormaient pour qu’ils aillent travailler.

En l’absence de réveils à l’époque, les employés de bureau comptaient sur ces personnes pour les réveiller en tapant sur les fenêtres avec un long bâton ou simplement en jetant des pois aux fenêtres ! Cette étrange activité a été pratiquée jusqu’en 1847, date à laquelle les réveils mécaniques ont été introduits.

Vivandière

Le terme de « vivandière » est apparu pendant le Premier Empire et la Guerre de Sécession en tant que marque de reconnaissance pour les femmes qui servaient aux côtés de l’armée pendant les guerres. Elles devaient s’occuper des blessés de l’armée, suivre les troupes, faire la cuisine, porter les cantines, et ainsi de suite.

Bien que les vivandières aient essentiellement travaillé comme des servantes, aujourd’hui encore, les gens ont une très haute opinion d’elles et se souviennent d’elles avec beaucoup de respect. Juste avant la Première Guerre mondiale, le ministère français de la Guerre a définitivement interdit le travail des vivandières.

Lecteur

Contrairement à ce qui se passe au 21e siècle, où l’on peut faire défiler les réseaux sociaux pendant le travail, les gens de la fin des années 1920 n’avaient pas vraiment de quoi se distraire lorsqu’ils passaient des heures à leur bureau.

Ce ralentissement du rythme de travail a entraîné l’apparition de « lecteurs » professionnels chargés de lire à haute voix les nouvelles et d’autres formes de littérature et d’histoires aux employés, afin de les divertir. Honnêtement, on ne voit pas en quoi ça peut être distrayant, ça paraît plutôt gênant.

Flotteur

Dans les années 70, le monde n’était pas aussi avancé sur le plan technologique qu’aujourd’hui. Il fallait alors des personnes pour tout faire. La technologie étant de plus en plus avancée, certains travailleurs n’ont plus besoin de recourir à une aide manuelle pour des tâches telles que le transport de troncs d’arbre.

Cependant, il fut un temps où ces troncs nécessitaient de la main d’œuvre humaine pour être transportés depuis la forêt jusqu’aux usines afin d’être traités ultérieurement dans le secteur de la construction. Puis quand le système de transport a progressé, cet emploi a été entièrement supprimé.

Poumon

Quand on entend le terme « poumons », on ne l’associe pas forcément à un travail professionnel autre que la respiration. Ces souffleurs manuels, cependant, étaient utilisés pour le feu. Du 14e au 16e siècle, les boutiques d’alchimistes étaient les meilleurs vendeurs.

Leur magnifique travail complexe était très demandé. Comme les boutiques d’alchimistes effectuaient régulièrement des opérations de combustion, des personnes étaient chargées d’attiser le feu. Finalement, ces travailleurs souffraient de poumons noircis.

Fouilleur de berges

On a vu combien l’histoire a été cruelle envers les pauvres. En voici un autre exemple. À l’époque, fouiller la boue d’un fleuve était une véritable profession. Les personnes pauvres s’y livraient et accomplissaient la besogne.

Ils plongeaient dans la boue du fleuve pour y chercher des objets de valeur. Après avoir ramassé ces objets de valeur, ils les vendaient à la population pour gagner de l’argent.

Résurrectionniste

Ce métier sinistre vous fera apprécier de ne pas être né au 19e siècle. À l’époque, lorsque les étudiants en médecine avaient besoin de cadavres pour pratiquer la chirurgie, les résurrectionnistes les aidaient. Comment ? Ils creusaient les tombes et ramenaient des cadavres aux étudiants.

Vous pouvez remercier vos parents de vous avoir donné naissance dans le monde moderne. Même s’il y a eu des débats à ce sujet, on peut supposer que ce métier a été abandonné pour des raisons éthiques.

Phrénologue

La phrénologie était autrefois rangée dans les théories abstraites en psychologie. Les phrénologues étaient reconnus comme des experts scientifiques lorsque ce concept a été élaboré. Il s’agissait d’essayer de définir certains traits de caractère et états mentaux grâce à la configuration du crâne.

Même si la phrénologie relève de la pseudo-science à l’heure actuelle, les phrénologues étaient en avance sur leur temps. Plus tard, ce métier a finalement été interdit et est devenu obsolète en 1967.

Artificier

Lorsque la marine à voile était à son apogée, de jeunes garçons accompagnaient les marins pendant les guerres. Ces garçons étaient connus sous le nom d’artificiers.

Leur tâche consistait à transporter les charges de poudre à canon d’un endroit à l’autre. Ils aidaient essentiellement à remplir les canons de poudre pour les combattants sur le navire.

Allumeur de réverbères

Avant l’apparition des lampadaires électriques, les habitants des années 1800 faisaient appel à des « allumeurs de réverbères » ou « falotiers » professionnels, qui allumaient littéralement les réverbères pour eux. Les personnes exerçant cette profession avaient l’habitude de travailler avec de longs bâtons afin d’atteindre les lampadaires situés en hauteur dans les différentes rues.

Toutefois, cette profession est lentement devenue obsolète au bout d’une centaine d’années, lorsque l’éclairage électrique a fait son apparition. Mais si vous avez de la chance, vous pouvez encore trouver quelques allumeurs de réverbères dans certaines parties du monde.

Commerçant ambulant

Le terme peut déconcerter car le métier existe toujours, mais pas de cette manière. Pendant la révolution commerciale dans les pays anglo-saxons, les paysans ne vendaient pas directement leurs récoltes aux consommateurs.

Il existait des intermédiaires qui achetaient les marchandises aux fermiers et les revendaient ensuite à un prix plus élevé sur le marché. Ce métier n’existe peut-être plus aujourd’hui, mais les intermédiaires existent toujours dans différents secteurs.

Remorqueur

Le principal travail d’un « remorqueur » dans les années 1800 consistait à remorquer les petits et grands bateaux et autres véhicules flottants jusqu’au port. Ce travail était exigeant et donc très recherché par les jeunes hommes de cette époque.

De l’équilibrage des bateaux à la gestion de leur position sur l’eau, les remorqueurs étaient chargés de remorquer les navires jusqu’aux zones désignées. Ce métier est toujours d’actualité.

Daguerréotypiste

Le daguerréotype est le tout premier appareil photo inventé pouvant être utilisé en public. Ceux qui capturaient les photos et les développaient par un procédé chimique étaient connus sous le nom de daguerréotypistes.

Il n’a pas fallu longtemps pour que ce procédé prenne de l’ampleur, puisque les daguerréotypistes ont capturé les portraits de nombreuses célébrités importantes, dont Abraham Lincoln et Frederick Douglass. Avec le temps, des procédés moins coûteux ont été progressivement mis en œuvre, rendant le travail des daguerréotypistes obsolète.

Mercier

La mercerie désigne les articles utilisés pour la couture, et les magasins d’articles de mercerie étaient gérés par ce que l’on appelle un mercier. Auparavant, au 19e siècle pour être précis, les femmes se rendaient dans les merceries pour acheter des vêtements.

Aux États-Unis, Brook Brothers était le tout premier magasin de mercerie et le plus populaire de l’époque. Avec les progrès réalisés dans le secteur de l’artisanat, on trouve désormais ces articles dans les magasins d’artisanat, et les merceries ne sont donc plus nécessaires.

Forgeron de cuivre

Le métier de forgeron de cuivre est apparu dans les années 1700. Au 18e siècle, un forgeron de cuivre travaillait avec du cuivre rouge et en faisait de nombreux objets.

De nos jours, on rencontre encore des forgerons de cuivre, mais ils sont maintenant appelés forgerons de métaux et font un peu les mêmes tâches que les anciens forgerons.

Foulon

Les gens d’autrefois n’avaient pas accès aux machines à laver, alors comment croyez-vous qu’ils lavaient leur linge ? Et bien, ils s’en remettaient à des personnes connues sous le nom de « foulons ». Ceux qui exerçaient ce métier avaient la responsabilité de laver le linge en grande quantité.

Le principal type de client auquel les personnes exerçant cette profession avaient affaire était les ouvriers d’usine. Les foulons avaient donc pour mission de débarrasser les vêtements de toutes sortes de résidus industriels.

Marchand de livres ambulant

Au 19e siècle, certains vendeurs de livres se déplaçaient de maison en maison pour vendre des livres au lieu de s’installer dans un lieu fixe. Pour faire la promotion de leurs livres, ils emportaient des échantillons et persuadaient les gens de les acheter.

Même au 21e siècle, quelques entreprises utilisent encore la stratégie du porte-à-porte, mais pour des raisons évidentes, les gens ne voient pas ce démarchage aussi favorablement que précédemment.

Crieur

Voici un métier qui semble un peu étrange maintenant qu’on vit à l’ère de la technologie.

Les crieurs publics se rassemblaient dans toute la ville pour faire des annonces comme celles qu’on voit dans les films de Disney ! Leurs voix étaient fortes et franches. Maintenant qu’Internet a pris le dessus, il suffit d’un post ou d’un texto pour qu’une annonce soit faite.

Aiguilleur

Voici un métier qui existe encore en partie et que beaucoup d’entre nous ont peut-être découvert par hasard dans certains endroits. Les aiguilleurs avaient pour mission de vérifier si les trains étaient sur la bonne voie. De plus, ils géraient manuellement les leviers et les feux de signalisation.

Ils devaient également s’assurer que le train circulait en toute sécurité et qu’il était arrivé à l’heure. Ce travail a été remplacé par des infrastructures de transport modernes.

Carrier

Au 19e siècle, l’industrie manufacturière et l’urbanisation ont entraîné une évolution rapide de la croissance économique.

C’est la classe ouvrière qui a le plus souffert à cette époque. C’est à ce moment-là que les carriers se sont mis à travailler sans relâche sur les chantiers de construction pour extraire des pierres qui avaient de multiples usages. C’était une tâche ardue.

Emboîteur de films

Dans les années 90, les films étaient les objets les plus précieux dans les maisons de production. Les « emboîteurs de films » travaillaient pour les sociétés de cinéma et leur travail consistait principalement à s’occuper des boîtes de pellicules de l’entreprise.

Ils stockaient toutes les boîtes de film et les expédiaient à différents endroits selon les instructions. Avec les progrès technologiques et l’arrivée sur le marché de nombreuses caméras ultramodernes, ce travail a disparu depuis longtemps.

Ramasseur de sangsues

N’importe qui vous dira que sa plus grande peur lorsqu’il se baigne dans une rivière inconnue est due aux sangsues qui peuvent s’y cacher. Cependant, cette idée n’était pas partagée par les gens du 19e siècle, car les « sangsues médicales » professionnelles étaient alors très populaires pour traiter diverses maladies.

Les gens de ce siècle-là croyaient que les sangsues avaient la capacité magique d’aspirer toutes sortes de maladies grâce au sang. Toutefois, cette pratique a été abandonnée lorsque les maladies ont commencé à se multiplier !

Éparpilleur d’herbes

Au 17e siècle, lorsque les systèmes d’égouts n’étaient encore que pure utopie, une énorme quantité de déjections humaines provenant de Londres se retrouvait dans la Tamise. Cette situation, associée à la malpropreté générale de la ville, faisait de Londres un endroit malodorant.

Heureusement que les éparpilleurs d’herbes étaient là ! Pour combattre les odeurs répugnantes, ils répandaient des parfums d’herbes et de fleurs dans toute la résidence de la famille royale. Ils assistaient également aux événements royaux, vêtus de robes élégantes et portant des paniers d’herbes dans leurs mains.

Acteur de radio

Dans les années 1920, les pièces radiophoniques étaient une source importante de divertissement. Le public, qui n’avait pas beaucoup de possibilités, devait s’en remettre à la musique, aux monologues et aux pièces de théâtre diffusées à la radio.

Bien que l’essor de la télévision et d’Internet ait mis un terme à cette profession, dans certaines régions du monde, les acteurs radiophoniques continuent de résonner dans les oreilles des gens avec des prestations de grande qualité.

Détecteur d’avion ennemi

Il fut un temps où les armées ne pouvaient pas compter sur le radar pour se préparer au combat. En effet, les troupes devaient trouver d’autres moyens pour détecter les avions ennemis qui se trouvaient à proximité.

Avant l’époque du radar, des dispositifs d’écoute et des miroirs acoustiques étaient utilisés pour détecter les sons des avions de l’ennemi. Plus précisément, ils pouvaient repérer les sons des moteurs.

Estafette

Les moyens de diffuser des informations d’un endroit à l’autre ont beaucoup évolué. De nos jours, il suffit de cliquer sur un bouton. Cependant, les choses n’étaient pas aussi simples au début des années 1900. Les estafettes étaient l’un des moyens de transmettre des informations sur de longues distances.

Ces messagers étaient utilisés entre les deux guerres mondiales et se déplaçaient en moto. En raison de l’instabilité des transmissions radio, les estafettes étaient considérées comme plus fiables à l’époque.

Télégraphiste

Lorsque le télégraphe était à son apogée, son fonctionnement en temps de guerre était un travail essentiel et donc bien rémunéré. Que les soldats servent sur terre ou en mer, ils profitaient largement des informations que leur transmettaient les télégraphistes.

Le code Morse était devenu quelque peu obsolète et, avec le recul, le télégraphe s’est avéré être un relais d’information rapide. De plus, le télégraphe a été un énorme tremplin vers le monde des communications tel que nous le connaissons aujourd’hui.

Médecin de crapauds

Il s’agit, sans l’ombre d’un doute, de l’un des métiers les plus étranges de cette liste et on comprend très bien pourquoi il n’existe plus. Au 19e siècle, les médecins de crapauds faisaient fureur, surtout dans l’ouest de l’Angleterre. La « médecine des crapauds » s’est construite sur la base de la magie populaire.

Le scrofule était un énorme problème dans cette partie du monde à l’époque. Les praticiens croyaient que mettre un crapaud dans un sac de mousseline et le placer sur le cou du patient le guérirait !

Porteur d’eau

À vrai dire, les porteurs d’eau existent encore aujourd’hui. Mais ils ne sont plus considérés comme un métier au même titre que les personnes qui ne font que transporter de l’eau d’un endroit à l’autre. Pendant des siècles, les gens ont pu gagner leur vie en transportant des seaux d’eau sur leur dos !

Mais avec l’avènement de la plomberie, cette activité est devenue de plus en plus obsolète au fil des ans. Un porteur d’eau indien a été interviewé par la BBC en 2015 et a rappelé que de nombreuses personnes transportaient de l’eau pour gagner leur vie il n’y a pas plus de 30 ans en arrière.

Garçon broyeur

Il semble que plus on remonte dans l’histoire, plus les gens commençaient à travailler jeunes. Dans l’Amérique des années 1920, les garçons âgés de 8 à 12 ans travaillaient souvent en tant que garçons broyeurs. Ils aidaient les broyeurs de charbon, même si cela allait à l’encontre des lois sur le travail des enfants.

Avec le temps, cependant, ces lois sont devenues beaucoup plus strictes et on voyait beaucoup moins d’enfants faire ce type de travail. En outre, la technologie utilisée pour séparer le charbon s’est beaucoup répandue.

Médecin de peste

Il s’agit certainement de l’un des métiers les plus emblématiques qui n’existent plus aujourd’hui – même si, selon certains, le monde aurait bien besoin du retour de certains médecins de peste. Dans les années 1600, certains individus portaient ces costumes terrifiants.

Mais ceux-ci étaient très pratiques. Le masque à bec contenait un tas d’épices qui aidaient à purifier l’air pour le médecin. Ces praticiens portaient une baguette qui leur permettait de traiter les patients sans les toucher.

Barbier chirurgien

Cet ancien métier est en quelque sorte une feinte, puisque les deux métiers existent toujours. Cependant, il fut un temps où certains travailleurs se spécialisaient à la fois dans l’art de couper les cheveux et dans la réalisation d’opérations risquées sur des patients. Au Moyen ge, de nombreux barbiers étaient également chirurgiens.

Ils étaient déployés sur le champ de bataille et, lorsqu’ils ne coupaient pas les cheveux des soldats, ils amputaient des membres. De nos jours, on fait soit un métier, soit l’autre, rarement les deux.

Goûteur

On dirait que ce métier sort d’un vieux film. Mais oui, à une époque, on payait des gens pour s’assurer que la soupe que certaines personnes consommaient n’était pas empoisonnée. Pratiquement toutes les familles royales et les gens qui avaient une certaine importance engageaient une personne pour goûter leur soupe, et d’autres aliments, d’ailleurs.

Margot Woelk, par exemple, avait la lourde tâche de goûter la nourriture et les soupes des fonctionnaires allemands pendant la Seconde Guerre mondiale.

Opératrice de dictaphone

De nos jours, pour organiser nos listes de courses, il existe des possibilités absolument illimitées. Nous pouvons dire ce que nous voulons acheter à une application à commande vocale sur un appareil électronique, sans même y penser. Il fut un temps où cela n’était pas possible.

De la fin du 19e siècle jusqu’au milieu des années 1900, les opératrices et opérateurs de dictaphone ont ouvert la voie aux machines à dicter et aux enregistreurs vocaux, ce qui nous a conduit à la technologie actuelle.

Commerçant de contrebande

Imaginez que vous ne puissiez pas vous détendre avec un verre de votre boisson préférée après une longue journée fatigante ! Par rapport au 21e siècle, les gens du temps de la prohibition faisaient confiance à certains « boutiquiers » qui s’occupaient des boissons interdites en toute discrétion.

La principale mission de ces commerçants était de s’assurer de ne pas se faire prendre en défaut par la loi lors de la vente des produits, tout en veillant à ce que leurs clients fidèles soient satisfaits. Étant donné la forte demande pour cette profession, les vendeurs de boissons alcoolisées étaient très bien payés.

Femmes de chambre

Ce travail était largement répandu à l’époque précédant la période coloniale. Comme son nom l’indique, les femmes étaient principalement chargées de ce travail et étaient très demandées. L’activité consistait à nettoyer les pots de chambre qui regorgeaient de déjections.

Ces corvées devaient être effectuées manuellement par les femmes tout au long de la journée. Au début de la période coloniale, cette tâche a été remplacée presque immédiatement par l’arrivée des toilettes intérieures et les gens ont commencé à utiliser la chasse d’eau à la place.

Collecteurs

Personne n’aime les agents de recouvrement modernes, mais il semble que les personnes qui exerçaient cette profession dans le passé s’appelaient des « collecteurs ». Pendant la colonisation britannique, les collecteurs étaient des personnes qui se déplaçaient pour collecter des montants importants de dettes fiscales et monétaires.

Même à cette époque, leur travail était difficile et suscitait généralement le mépris des gens. La structure du travail d’un collecteur est peut-être toujours la même, mais c’est une bonne chose que le nom de leur profession ait changé avec le temps !

Porte-coton

Vous trouvez votre travail pénible ? Détrompez-vous ! Quel travail à l’époque des Tudor était bien payé mais totalement humiliant ? Celui de porte-coton. Pour ce travail, le porte-coton devait déshabiller le roi et attendre qu’il ait fini de faire ses besoins.

Ensuite, il essuyait le derrière du roi avec du coton et de l’eau. Parfois, les excréments étaient emportés pour être inspectés par des médecins afin de s’assurer que le roi était en bonne santé.

Préposé aux sodas

Au 20e siècle, le poste de préposé aux boissons gazeuses était recherché par de nombreux jeunes aux États-Unis. Cet emploi consistait à manipuler les robinets à soda et à servir les glaces et les boissons commandées.

Ce poste les obligeait à porter des nœuds papillons et des chapeaux en papier pendant le service. Cependant, ces professionnels avaient du mal à faire face à la concurrence des chaînes de restauration rapide, et ils ont fini par fermer boutique.

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