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Les habitants de Crépol sous le choc après le décès de Thomas, un adolescent de 16 ans

Thomas, un adolescent de 16 ans, est mort suite à des violences qui ont éclaté en marge d’un bal d’hiver à Crépol, dans la Drôme. Sa mère témoigne.

DES VIOLENCES ONT ÉCLATÉ EN MARGE D’UNE SOIRÉE À CRÉPOL, DANS LA DRÔME
Ainsi que le relate France TV, des violences ont éclaté dans la nuit de samedi à dimanche, lors d’une soirée organisée par le comité des fêtes de Crépol. Il s’agissait d’un bal. Selon le procureur de la République de Valence, en charge de l’enquête, il était « accessible sur inscription, réservation ou à défaut, après paiement le soir même d’un droit d’entrée ».

LES PERSONNES ATTENDUES À CETTE SOIRÉE ÉTAIENT NOMBREUSES

La soirée commençait bien et pas moins de 400 personnes étaient attendues dans la salle des fêtes de la commune pour y participer. Or, le bal a commencé à tourner au vinaigre lorsque des individus « non inscrits » se sont présentés devant les portes de la salle.

DES INDIVIDUS NON INSCRITS À LA FÊTE SE SONT PRÉSENTÉS DEVANT LA SALLE DES FÊTES

Étant donné l’afflux de personnes attendues ce soir-là, un dispositif de sécurité avait tout de même été mis en place. Quatre vigiles assuraient la surveillance du lieu. Les individus non invités ont d’abord agressé l’un de ces vigiles. « (…) un incident opposait un des quatre agents de sécurité avec un des individus non inscrits préalablement.

DES COMBATS D’UNE GRANDE VIOLENCE ONT D’ABORD EU LIEU AVEC L’UN DES AGENTS DE SÉCURITÉ

« Cet incident dégénérait en violence avec arme blanche, le vigile étant blessé, et la dizaine d’individus arrivés nuitamment formait alors un groupe hostile », a expliqué le procureur. C’est dans ce contexte que le décès de Thomas est survenu.

DES PERSONNES PARTICIPANT À LA SOIRÉE SONT INTERVENUES DANS LES COMBATS

Les trois autres vigiles sont intervenus pour prêter main forte à leur collègue. Puis, des personnes invitées et participant à la soirée sont arrivées sur les lieux pour aider les agents de sécurité. Thomas se trouvait parmi elles.

LA PORTE-PAROLE DE LA GENDARMERIE NATIONALE ÉVOQUE UNE VIOLENCE « INOUÏE »

D’après la porte-parole de la gendarmerie nationale, Marie-Laure Pezant, les combats ont été « d’une violence assez inouïe pour un village de 500 habitants. » « Ça a été très brutal et très violent », a surenchéri le maire de Crépol. Au cours des affrontements, quatre personnes ont été blessées à l’arme blanche, dont un vigile.

THOMAS EST DÉCÉDÉ SUR LE CHEMIN DE L’HÔPITAL OÙ IL DEVAIT RECEVOIR DES SOINS

Les personnes blessées qui étaient dans un état critique ont été évacuées et transportées à l’hôpital. Parmi elles se trouvait Thomas, qui n’a toutefois pas survécu à ses blessures. Il est décédé « durant son transport vers l’hôpital de Lyon ». Cette nouvelle a laissé toute la commune de Crépol sous le choc.

LE DÉCÈS DE THOMAS A CHOQUÉ LA POPULATION DE CRÉPOL

La mort de Thomas a « profondément affecté les habitants de nos campagnes qui sont touchés aux tripes », s’est ainsi exprimé le père Dominique Fornerod, curé de la paroisse Notre Dame des Collines de l’Herbasse. « (…) c’est un évènement tragique qui nous a tous sidérés », a-t-il confirmé. Pour permettre aux habitants du village de faire leur deuil, une veillée a été organisée ce jeudi soir.

UNE ENQUÊTE A ÉTÉ OUVERTE ET DES TÉMOIGNAGES SONT PARVENUS AUX GENDARMES

Une enquête a été ouverte par la gendarmerie nationale pour faire la lumière sur le décès de Thomas. Et déjà, de nombreux témoignages ont été recueillis. Le plus poignant d’entre eux est, sans aucun doute, celui de sa mère, qui s’est récemment exprimée dans les colonnes de Paris Match.

Crépol, un petit village de 500 habitants situé dans le département de la Drôme, a récemment été le théâtre de violences inouïes. Une bagarre a éclaté en marge d’une soirée, dans la nuit du samedi au dimanche dernier. Les agressions ont dégénéré, faisant plusieurs blessés graves. Un adolescent de 16 ans, Thomas, n’a pas survécu des suites de ses blessures et est mort sur le chemin de l’hôpital. Aujourd’hui, alors qu’une enquête a été ouverte, les habitants de Crépol sont sous le choc.

THOMAS, UN ADOLESCENT DE 16 ANS, DÉCÈDE LORS DE VIOLENTS AFFRONTEMENTS EN MARGE D’UN BAL DANS LA DRÔME

Ainsi que le relate France TV, des violences ont éclaté dans la nuit de samedi à dimanche, lors d’une soirée organisée par le comité des fêtes de Crépol. Il s’agissait d’un bal. Selon le procureur de la République de Valence, en charge de l’enquête, il était « accessible sur inscription, réservation ou à défaut, après paiement le soir même d’un droit d’entrée ». La soirée commençait bien et pas moins de 400 personnes étaient attendues dans la salle des fêtes de la commune pour y participer. Or, le bal a commencé à tourner au vinaigre lorsque des individus « non inscrits » se sont présentés devant les portes de la salle.

Étant donné l’afflux de personnes attendues ce soir-là, un dispositif de sécurité avait tout de même été mis en place. Quatre vigiles assuraient la surveillance du lieu. Les individus non invités ont d’abord agressé l’un de ces vigiles. « (…) un incident opposait un des quatre agents de sécurité avec un des individus non inscrits préalablement. Cet incident dégénérait en violence avec arme blanche, le vigile étant blessé, et la dizaine d’individus arrivés nuitamment formait alors un groupe hostile », a expliqué le procureur. C’est dans ce contexte que le décès de Thomas est survenu.

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Les habitants de Crépol sous le choc après le décès de Thomas, un adolescent de 16 ans

NOVEMBRE 24, 2023

Thomas, un adolescent de 16 ans, est mort suite à des violences qui ont éclaté en marge d’un bal d’hiver à Crépol, dans la Drôme. Sa mère témoigne.

DES VIOLENCES ONT ÉCLATÉ EN MARGE D’UNE SOIRÉE À CRÉPOL, DANS LA DRÔME

Ainsi que le relate France TV, des violences ont éclaté dans la nuit de samedi à dimanche, lors d’une soirée organisée par le comité des fêtes de Crépol. Il s’agissait d’un bal. Selon le procureur de la République de Valence, en charge de l’enquête, il était « accessible sur inscription, réservation ou à défaut, après paiement le soir même d’un droit d’entrée ».

SHUTTERSTOCK

LES PERSONNES ATTENDUES À CETTE SOIRÉE ÉTAIENT NOMBREUSES

La soirée commençait bien et pas moins de 400 personnes étaient attendues dans la salle des fêtes de la commune pour y participer. Or, le bal a commencé à tourner au vinaigre lorsque des individus « non inscrits » se sont présentés devant les portes de la salle.

TF1

DES INDIVIDUS NON INSCRITS À LA FÊTE SE SONT PRÉSENTÉS DEVANT LA SALLE DES FÊTES

Étant donné l’afflux de personnes attendues ce soir-là, un dispositif de sécurité avait tout de même été mis en place. Quatre vigiles assuraient la surveillance du lieu. Les individus non invités ont d’abord agressé l’un de ces vigiles. « (…) un incident opposait un des quatre agents de sécurité avec un des individus non inscrits préalablement.

SHUTTERSTOCK

DES COMBATS D’UNE GRANDE VIOLENCE ONT D’ABORD EU LIEU AVEC L’UN DES AGENTS DE SÉCURITÉ

« Cet incident dégénérait en violence avec arme blanche, le vigile étant blessé, et la dizaine d’individus arrivés nuitamment formait alors un groupe hostile », a expliqué le procureur. C’est dans ce contexte que le décès de Thomas est survenu.

TF1

DES PERSONNES PARTICIPANT À LA SOIRÉE SONT INTERVENUES DANS LES COMBATS

Les trois autres vigiles sont intervenus pour prêter main forte à leur collègue. Puis, des personnes invitées et participant à la soirée sont arrivées sur les lieux pour aider les agents de sécurité. Thomas se trouvait parmi elles.

SHUTTERSTOCK

LA PORTE-PAROLE DE LA GENDARMERIE NATIONALE ÉVOQUE UNE VIOLENCE « INOUÏE »

D’après la porte-parole de la gendarmerie nationale, Marie-Laure Pezant, les combats ont été « d’une violence assez inouïe pour un village de 500 habitants. » « Ça a été très brutal et très violent », a surenchéri le maire de Crépol. Au cours des affrontements, quatre personnes ont été blessées à l’arme blanche, dont un vigile.

TF1

THOMAS EST DÉCÉDÉ SUR LE CHEMIN DE L’HÔPITAL OÙ IL DEVAIT RECEVOIR DES SOINS

Les personnes blessées qui étaient dans un état critique ont été évacuées et transportées à l’hôpital. Parmi elles se trouvait Thomas, qui n’a toutefois pas survécu à ses blessures. Il est décédé « durant son transport vers l’hôpital de Lyon ». Cette nouvelle a laissé toute la commune de Crépol sous le choc.

SHUTTERSTOCK

LE DÉCÈS DE THOMAS A CHOQUÉ LA POPULATION DE CRÉPOL

La mort de Thomas a « profondément affecté les habitants de nos campagnes qui sont touchés aux tripes », s’est ainsi exprimé le père Dominique Fornerod, curé de la paroisse Notre Dame des Collines de l’Herbasse. « (…) c’est un évènement tragique qui nous a tous sidérés », a-t-il confirmé. Pour permettre aux habitants du village de faire leur deuil, une veillée a été organisée ce jeudi soir.

TF1

UNE ENQUÊTE A ÉTÉ OUVERTE ET DES TÉMOIGNAGES SONT PARVENUS AUX GENDARMES

Une enquête a été ouverte par la gendarmerie nationale pour faire la lumière sur le décès de Thomas. Et déjà, de nombreux témoignages ont été recueillis. Le plus poignant d’entre eux est, sans aucun doute, celui de sa mère, qui s’est récemment exprimée dans les colonnes de Paris Match.

TF1

LA MÈRE DE THOMAS A LIVRÉ UN TÉMOIGNAGE POIGNANT

« Ils m’ont enlevé mon Thomas. Tout ça, c’est la folie furieuse. C’était un jeune homme plein de vie, très aimé de ses amis, quelqu’un sans problème, très sage. Le frère de Thomas est traumatisé. Beaucoup de jeunes le sont. Deux des meilleurs amis de Thomas n’ont pas ouvert la bouche depuis samedi. »

TF1

SELON ELLE, IL EST NÉCESSAIRE QUE LES GENDARMES TROUVENT LA PERSONNE RESPONSABLE DE LA MORT DE SON FILS

La mère de Thomas a crié à l’injustice. « Sur les 300 ou 400 participants, il devait connaître 80 % des jeunes. Qui vient à une soirée avec des couteaux ? Ils voulaient en découdre. J’espère que les gendarmes vont rapidement trouver qui a fait. »

SHUTTERSTOCK

PLUSIEURS INTERPELLATIONS ONT DÉJÀ EU LIEU DANS LE CADRE DE L’ENQUÊTE

« Ça ne nous le ramènera pas, mais au moins, ça les empêchera de faire d’autres… meurtres. Oui, c’est un meurtre qu’ils ont fait », a-t-elle ajouté. Pour le moment, l’enquête a débouché sur l’interpellation de neuf personnes, dont le principal suspect.

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Crépol, un petit village de 500 habitants situé dans le département de la Drôme, a récemment été le théâtre de violences inouïes. Une bagarre a éclaté en marge d’une soirée, dans la nuit du samedi au dimanche dernier. Les agressions ont dégénéré, faisant plusieurs blessés graves. Un adolescent de 16 ans, Thomas, n’a pas survécu des suites de ses blessures et est mort sur le chemin de l’hôpital. Aujourd’hui, alors qu’une enquête a été ouverte, les habitants de Crépol sont sous le choc.

THOMAS, UN ADOLESCENT DE 16 ANS, DÉCÈDE LORS DE VIOLENTS AFFRONTEMENTS EN MARGE D’UN BAL DANS LA DRÔME

Ainsi que le relate France TV, des violences ont éclaté dans la nuit de samedi à dimanche, lors d’une soirée organisée par le comité des fêtes de Crépol. Il s’agissait d’un bal. Selon le procureur de la République de Valence, en charge de l’enquête, il était « accessible sur inscription, réservation ou à défaut, après paiement le soir même d’un droit d’entrée ». La soirée commençait bien et pas moins de 400 personnes étaient attendues dans la salle des fêtes de la commune pour y participer. Or, le bal a commencé à tourner au vinaigre lorsque des individus « non inscrits » se sont présentés devant les portes de la salle.

Étant donné l’afflux de personnes attendues ce soir-là, un dispositif de sécurité avait tout de même été mis en place. Quatre vigiles assuraient la surveillance du lieu. Les individus non invités ont d’abord agressé l’un de ces vigiles. « (…) un incident opposait un des quatre agents de sécurité avec un des individus non inscrits préalablement. Cet incident dégénérait en violence avec arme blanche, le vigile étant blessé, et la dizaine d’individus arrivés nuitamment formait alors un groupe hostile », a expliqué le procureur. C’est dans ce contexte que le décès de Thomas est survenu.

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UNE BAGARRE D’UNE VIOLENCE « INOUÏE »

Les trois autres vigiles sont intervenus pour prêter main forte à leur collègue. Puis, des personnes invitées et participant à la soirée sont arrivées sur les lieux pour aider les agents de sécurité. Thomas se trouvait parmi elles. D’après la porte-parole de la gendarmerie nationale, Marie-Laure Pezant, les combats ont été « d’une violence assez inouïe pour un village de 500 habitants. » « Ça a été très brutal et très violent », a surenchéri le maire de Crépol. Au cours des affrontements, quatre personnes ont été blessées à l’arme blanche, dont un vigile.

Les personnes blessées qui étaient dans un état critique ont été évacuées et transportées à l’hôpital. Parmi elles se trouvait Thomas, qui n’a toutefois pas survécu à ses blessures. Il est décédé « durant son transport vers l’hôpital de Lyon« . Cette nouvelle a laissé toute la commune de Crépol sous le choc. La mort de Thomas a « profondément affecté les habitants de nos campagnes qui sont touchés aux tripes », s’est ainsi exprimé le père Dominique Fornerod, curé de la paroisse Notre Dame des Collines de l’Herbasse« (…) c’est un évènement tragique qui nous a tous sidérés », a-t-il confirmé. Pour permettre aux habitants du village de faire leur deuil, une veillée a été organisée ce jeudi soir.

UN TÉMOIGNAGE POIGNANT DE LA MÈRE DE THOMAS

Une enquête a été ouverte par la gendarmerie nationale pour faire la lumière sur le décès de Thomas. Et déjà, de nombreux témoignages ont été recueillis. Le plus poignant d’entre eux est, sans aucun doute, celui de sa mère, qui s’est récemment exprimée dans les colonnes de Paris Match« Ils m’ont enlevé mon Thomas. Tout ça, c’est la folie furieuse. C’était un jeune homme plein de vie, très aimé de ses amis, quelqu’un sans problème, très sage. Le frère de Thomas est traumatisé. Beaucoup de jeunes le sont. Deux des meilleurs amis de Thomas n’ont pas ouvert la bouche depuis samedi. »

La mère de Thomas a crié à l’injustice« Sur les 300 ou 400 participants, il devait connaître 80 % des jeunes. Qui vient à une soirée avec des couteaux ? Ils voulaient en découdre. J’espère que les gendarmes vont rapidement trouver qui a fait. Ça ne nous le ramènera pas, mais au moins, ça les empêchera de faire d’autres… meurtres. Oui, c’est un meurtre qu’ils ont fait », a-t-elle ajouté. Pour le moment, l’enquête a débouché sur l’interpellation de douze personnes, dont le principal suspect. Neuf individus ont été mis en garde à vue.

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