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Pourquoi ma dalle béton se fissure & que faire pour éviter cela ?

Votre dalle béton se fissure et vous aimeriez bien connaître l’origine de ce défaut ? De la qualité du béton, à sa mise en œuvre, en passant par des facteurs extérieurs, les causes de ces brèches, structurelles ou non, peuvent être multiples. Découvrez les explications les plus communes de la fissuration d’une dalle béton, mais aussi, comment y remédier, et, à l’avenir, l’éviter.

Est-ce normal qu’une dalle fissure ?
Oui et non ! En effet, si le béton connaît une usure normale avec le temps, puisqu’il est soumis à des efforts de traction, des problèmes lors de sa conception ou de son séchage peuvent aussi être à l’origine des fissures.

Le plus important est de savoir distinguer les fissures structurelles, les plus inquiétantes, et celles qui ne le sont pas. Comment faire ? De manière générale, les fissures structurelles sont longues et profondes tandis que les fissures non structurelles posent seulement des problèmes d’esthétisme et ne remettent pas en cause la solidité de l’ouvrage.

Il convient, tout de même, de surveiller les craquelures et leur évolution afin qu’elles n’engendrent pas de problèmes de structure ou d’infiltrations d’eau.

Dans tous les cas, sachez qu’il existe différents moyens pour les combler.

  1. Un excès d’eau dans le mélange
    Bien au contraire, il vaut mieux faire preuve de modération et de prudence ! En effet, un béton qui contient trop d’eau est un matériau qui perd en résistance. Il convient donc d’être particulièrement vigilant et précis sur les quantités d’eau et de ciment au moment du mélange.

2. Un séchage trop hâtif

Il faut savoir que c’est l’évaporation de l’eau qui permet au béton de durcir. Ainsi, une évaporation précoce entraîne un séchage trop rapide et, donc, un risque de fissures. 

Il s’agit, donc, d’une raison de plus pour prêter une attention toute particulière à la quantité d’eau intégrée au moment du mélange, sans oublier d’appliquer une cure à la surface du béton encore frais.  
 

3. Une résistance trop faible

La résistance du béton n’est pas la même s’il doit être foulé par des piétons ou des véhicules, comme dans un garage, par exemple. Il est donc important de tenir compte de ce paramètre afin que la dalle ait une résistance adaptée.

Enfin, ici aussi, l’eau joue un grand rôle, puisqu’elle doit être présente en quantité suffisante pour hydrater le ciment, mais pas en excès, au risque de faire perdre sa résistance au béton.

4. Un manque de joints de dilatation

Tous les 15 m², environ, la présence de joints est essentielle afin de favoriser la dilatation de la matière sous l’effet de la pression et des conditions climatiques. Sans eux, la tension est trop importante et des fissures apparaissent.

5. Un problème lié au climat

Il est très important de prendre en compte les conditions climatiques au moment du séchage. Ainsi, des températures trop élevées entraînent un séchage et une dessiccation trop rapide, tandis que le gel rend le béton cassant et fait apparaître des fissures lors des cycles gel/dégel.

Dans ce dernier cas, l’ajout d’adjuvants tend à empêcher la fissuration.

Il est essentiel de prendre en compte ce paramètre dès la construction de la dalle. En effet, il existe plusieurs choses à mettre en oeuvre afin de prévenir la fissuration du béton :

  • Faire des joints de dilation : ils sont essentiels pour permettre au béton de se contracter et de se dilater. Deux options sont possibles : insérer des profilés dans le béton frais ou sectionner la structure.
  • Mesurer l’ajout d’eau dans le mélange : l’évaporation trop rapide de l’eau peut provoquer des fissures et un excès d’eau compromet la résistance du béton.
  • Réaliser une cure : il s’agit de protéger la dalle lors de sa prise et de son durcissement en évitant l’évaporation trop rapide de l’eau qu’elle contient.
  • Poser des treillis : ils contribuent à répartir les efforts dans la structure et favorisent la bonne réaction du béton en traction.

Sans risque lorsqu’elles sont non traversantes, elles peuvent rester en l’état, notamment si vous prévoyez de les recouvrir avec un revêtement, comme du carrelage, par exemple. 

Fissures superficielles

Dans le cas contraire, un ragréage autonivelant semble être la solution la plus appropriée pour masquer un faïençage, tandis que pour des microfissures, il convient de les calfeutrer avec un mortier de réparation.

Fissures structurelles non évolutives

Ces fissures passives sont habituellement traitées via injection ou remplissage de résine époxydique fluide, avec ou sans pontage.

Fissures structurelles actives

Les lézardes et les crevasses sont les fissures les plus impressionnantes, mais aussi les plus sérieuses. Dans ce cas, il est obligatoire de se tourner vers un professionnel, capable d’effectuer les travaux de réparation les plus adaptés.

 

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