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Disparition d’Émile : ce “coupable idéal” interrogé plusieurs fois par les enquêteurs

Le pôle d’instruction d’Aix-en-Provence a pris le relais des auditions des habitants du hameau du Haut-Vernet dans l’enquête de la disparition d’Émile S., le garçonnet de deux ans et demi introuvable depuis le 8 juillet.

Le hameau du Haut-Vernet vit toujours sous cloche et l’enquête se poursuit pour savoir ce qu’il est arrivé à Émile, le garçonnet de deux ans et demi disparu samedi 8 juillet. Désormais, les interrogatoires se font plus ciblés… et plus fermes. Le pôle d’instruction d’Aix-en-Provence, qui a repris une partie de la charge de l’enquête mardi 18 juillet, ne recherche plus à recueillir des témoignages, mais à faire le tri parmi d’éventuels suspects dans la disparition du jeune garçon.

Parmi ces personnes interrogées, une agricultrice du village a fait plusieurs fois face aux enquêteurs et a dû déposer pour inspection son véhicule de travail aux locaux de la direction départementale de l’équipement. En cause : son fils, un adolescent connu des services locaux de la police. Lui-même auditionné à plusieurs reprises par les enquêteurs, l’adolescent est connu localement pour rouler trop vite en tracteur et avait eu un accident de buggy en 2021, puis en 2022 un accident d’engin agricole, surchargé de paille, selon les informations de nos confrères du Parisien. « Au Vernet, cela en fait un coupable idéal », glisse un habitant du hameau à nos confrères de BFMTV.

Le jeune homme a pu faire la preuve de son absence à proximité du domicile au moment de la disparition et a été mis hors de cause par les enquêteurs. Mais son profil particulier fait perdurer les rumeurs à son sujet au sein du hameau du Haut-Vernet, et plus largement dans le village. Les enquêteurs ont également interrogé à plusieurs reprises un couple qui a retenu leur attention. Lui trois heures durant, elle pendant deux heures. Le mari serait l’un des derniers habitants à avoir vu le petit Émile et il s’est absenté avec sa femme au moment de la disparition. Une absence qui aura duré trois jours.

En plus des auditions, les enquêteurs ont fait inspecter l’ensemble des véhicules des habitants du hameau, passés un à un au peigne fin. Les techniciens de la police scientifique ont travaillé jusqu’au 20 juillet à la recherche de la moindre fibre, de la moindre tâche et de la moindre trace d’ADN susceptible de faire avancer l’enquête.

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