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Affaire Grégory : cette « empreinte génétique » sur l’anorak du garçon au cœur des investigations, « Bon espoir »

Affaire Grégory : cette « empreinte génétique » sur l’anorak du garçon au cœur des investigations, « Bon espoir »

Près de trente-neuf ans se sont écoulés depuis la mort de Grégory Villemin dans les Vosges. Mais l’enquête et les expertises se poursuivent toujours. Des analyses génétiques sont toujours en cours. Me Thierry Moser, l’un des avocats des époux Villemin, est optimiste quant à la possibilité que la vérité finisse par émerger. Voici les raisons qu’il a de garder « bon espoir ».

Un mystère de près de trente ans

Nombre de Français ont été marqués par cette affaire judiciaire qui ne cesse de défrayer la chronique depuis des années. L’enquête sur l’assassinat de Grégory Villemin, survenu le 16 octobre 1984 a fait le tour de l’Hexagone. Le corps de l’enfant avait été découvert dans les eaux glaciales de la Vologne, à quelques kilomètres seulement du domicile de ses parents, à Lépanges-sur-Vologne. Cette affaire est, d’ailleurs, l’une des plus grandes énigmes judiciaires du 20ᵉ siècle.

« Les experts travaillent dans le silence »

Malgré tout, Me Thierry Moser, avocat de Christine et Jean-Marie Villemin, nourrit l’espoir que la justice finira par découvrir le ou les auteurs du meurtre du jeune garçon âgé de quatre ans. « Les experts travaillent dans le silence », déclare l’avocat qui vient de publier un nouveau livre (Mes procès insolites, éditions du Signe).

Des tests génétiques en cours

« Les investigations génétiques sont toujours en cours, avec des délais qui peuvent paraître longs. Mais qui se comprennent vu la complexité du recueil des échantillons et de la nature des recherches à effectuer », a déclaré Thierry Pocquet du Haut-Jussé, procureur général à Dijon, où l’affaire est instruite.

Des analyses scientifiques

Des expertises en cours, ordonnées en 2021, visent à identifier l’ADN par la parenté, comme l’a rapporté France Bleu. Cette technique, relativement nouvelle, est utilisée par la justice pour déterminer à qui appartiennent neuf traces d’ADN inconnues, prélevées sur l’anorak bleu de l’enfant. Ces derniers ont été retrouvées sur des lettres du corbeau, ainsi que sur une seringue découverte à proximité du lieu du crime. Ces traces ne correspondent à aucun individu enregistré dans le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG).

Enfin un témoignage ?

Me Thierry Moser n’interdit pas que « certaines personnes qui savent des choses, finissent par parler. Est-on naïf en espérant cela ? En tout cas, Jean-Marie et Christine Villemin, eux, restent déterminés et ne baissent pas les bras », affirme-t-il. 

La justice ne lâche rien

« La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Dijon, et surtout son président à qui a été confiée la poursuite des investigations, sont pleinement mobilisés sur ce dossier », atteste également Thierry Pocquet du Haut-Jussé. Les parents, les avocats et la justice sont donc sur la même ligne : celle de l’espoir de voir un jour l’affaire résolue.

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