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Yanis Marshall (Star Academy) : il annonce le décès de son petit Lucas

Le danseur et professeur à la Star Academy Yanis Marshall a réagi au décès du jeune Lucas et a partagé sa propre histoire, similaire.

Yanis Marshall a été particulièrement touché par le décès de Lucas, 13 ans. Ce jeune adolescent a décidé de se suicider à cause du harcèlement qu’il subissait au quotidien.

Cette histoire tragique fait écho à la propre histoire de Yanis Marshall, lui aussi victime d’homophobie depuis qu’il est un jeune adolescent. Il tient donc à faire entendre sa voix.

Le terrible destin du jeune Lucas

Tout le monde parle de Lucas ces derniers jours. Mais nous en parlons tous trop tard. Le jeune adolescent était gay et assumait pleinement son orientation. Mais s’il était fier de lui, d’être ce qu’il est, ce n’était pas le cas de certains camarades. Ces derniers voient en lui un garçon différent qui mérite d’être maltraité pour cela.

Lucas devient la victime d’un harcèlement scolaire quotidien. Les moqueries et mauvais traitements sont si réguliers que l’établissement est prévenu… et indique avoir pris avec sérieux l’affaire. Cela n’empêchera pas à Lucas de préférer s’ôter la vie.

Yanis Marshall veut se battre pour tous les Lucas du monde

Le cas de Lucas n’est pas unique. L’homophobie tue chaque année, même les enfants. « Je consacrerai ma vie à continuer le combat de Lucas« , a indiqué le professeur de la Star Academy.

Cette histoire vient nous rappeler à quel point la route est encore longue. Et à quel point il faut prendre d’urgence des décisions pour sévir et punir les harceleurs, peu importe leur âge. Surtout, il faut éduquer les enfants à accepter les autres pour ce qu’ils sont, même s’ils ne sont pas comme eux.

Le danseur a été victime de harcèlement scolaire

Yanis Marshall est d’autant plus touché par cette histoire qu’elle lui rappelle la sienne. Il se rappelle que l’établissement dans lequel il étudiait n’a rien fait pour mettre fin aux violences qu’il subissait au quotidien. « Je n’ai pas le souvenir que quoique ce soit s’est fait. Je me rappelle d’un souvenir en particulier où, on me tapait, on me courait après dans l’école« .

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