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Obsèques de Jane Birkin : son dernier amour Olivier Rolin brise le silence, “Elle se moque de moi”

Les obsèques de Jane Birkin ont été ponctuées par les discours poignants de ses proches. Olivier Rolin, son dernier compagnon, s’est lui aussi exprimé.

Un dernier hommage à l’Anglaise préférée des Français. Les obsèques de Jane Birkin se sont tenues le lundi 24 juillet à l’église Saint-Roch de Paris. Décédée le 16 juillet dernier, l’ex-fan des sixties a été retrouvée gisant dans son domicile parisien. Selon ses proches, sa mort découle de causes naturelles.

Jane Birkin souffrait de problèmes de santé depuis des années, comme l’ont confirmé ses filles – Charlotte Gainsbourg et Lou Doillon – dans un communiqué publié le lendemain de l’annonce du décès. Retransmises sur grand écran, ses funérailles intimistes ont été suivies en direct et ont réuni de nombreuses célébrités.

OBSÈQUES DE JANE BIRKIN : LE VIBRANT HOMMAGE D’OLIVIER ROLIN, SON DERNIER COMPAGNON

Catherine Deneuve, Etienne Daho, Benjamin Biolay, Eddy de Pretto, Alain Souchon, Emmanuelle Béart, Carole Bouquet, Vanessa Paradis ou encore José Garcia… Autant de personnalités qui ont fait le déplacement pour assister au dernier hommage rendu à Jane Birkin et pour soutenir ses proches. 

À l’intérieur de l’église Saint-Roch, après les vibrants discours prononcés par Charlotte Gainsbourg et Lou Doillon, c’est au tour de l’écrivain Olivier Rolin, le dernier compagnon de l’icône intemporelle, de lui faire ses adieux. Tous deux s’étaient rencontrés lors d’un voyage humanitaire en Bosnie-Herzégovine.

Malgré leurs histoires “complètement différentes, presque opposées”, leurs destins ont fini par se lier. “Ébloui” par la chanteuse, le romancier raconte avoir été fasciné par “le calme avec lequel elle affrontait une ville en guerre, comme si elle avait toujours vécu avec le danger”. C’est encore avec admiration qu’il précise : “Je n’étais pas le seul, tous les soldats français étaient amoureux d’elle”.

SON ABSENCE VA NOUS APPAUVRIR

Comme Lou Doillon, Olivier Rolin décide alors de raconter une anecdote “pour faire sourire” et raconter Jane Birkin : “On est à Sanaa au Yémen, en 1996, où un autre ami nous a menés sur les traces de Rimbaud […]. On est à l’hôtel. Sans y prendre garde, elle se change devant une grande fenêtre qui donne sur une rue populeuse de Sanaa. Horrifié, je la pousse au fond de la chambre. Elle se moque de moi, me trouve poltron et pudibond. Elle n’a peut-être pas tort, mais pour une fois, je crois avoir un peu raison, quand même. Le Yémen n’est pas tellement le genre de pays où on est fan des dessous chics”.

L’ex-compagnon de Jane Birkin ajoute : “Ce ne sont pas des anecdotes que je veux égrainer aujourd’hui. Son absence va nous appauvrir. Au-delà de l’immense affection qui avait doucement, pas toujours doucement, succédé aux amours anciennes, un sentiment d’admiration. C’est peut-être solennel, c’est ce qu’elle aurait pensé, elle qui n’aimait pas les grands airs”.

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