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Un élève blessé lors de la fête de l’école en Ille-et-Vilaine

Scène horrible dans la cour de l’école publique de Bourg-des-Comptes. Comme tous les ans, l’école organise une fête de fin d’année, mais celle du 22 juin 2013 a été témoin d’un événement malheureux. Un élève a été blessé à la tête pendant les festivités. Voici le coupable !

UN JOUR DE FÊTE PRESQUE PARFAIT

Lucas et ses copains couraient dans tous les sens, profitant de la fête. La tranquille école de Rondines, comme tous les ans, organise une fête de fin d’année, mais le 22 juin 2013 a été le théâtre d’un terrible accident : le petit Lucas, 5 ans, a été grièvement blessé à la tête.

DE LA JOIE AU DRAME

Dans une course joyeuse, Lucas, élève de l’école publique de Bourg-des-Compte, va heurter un fil de fer qui dépassait le grillage de la clôture de l’école. Le fil métallique, d’une longueur de 40 cm environ, a causé d’énormes dégâts. En entrant par l’œil du garçon, la tige métallique a percé son cerveau et sa tête laissant l’enfant finir sa course au sol.

LE PETIT LUCAS INCONSCIENT

Les camarades du petit Lucas vont immédiatement alerter sa mère. Dans une course folle, elle retrouve son fils inconscient. L’état du petit garçon est tellement grave qu’elle ignore si ce dernier va survivre à l’accident. Toutefois, elle laisse les secours prendre son fils en charge. Le petit Lucas était à deux doigts d’y rester, mais il va bien.

LA MUNICIPALITÉ POINTÉE DU DOIGT

Avant que ne survienne cet horrible accident, la municipalité a été alertée de nombreuses fois au sujet de l’état imparfait du grillage. De ce fait, elle a été pointée et accusée de négligences. L’affaire refait surface 10 ans après et deux responsables de la commune ont été appelés à comparaître devant le tribunal.

L’AFFAIRE AU TRIBUNAL

Saisi par la famille de la victime, le tribunal correctionnel de Rennes a conclu que la commune de Bourg-des-Comptes est responsable de l’accident. Pour le moment, le montant de l’indemnisation de la victime, aujourd’hui adolescent, n’est pas encore connu, car la liste complète des séquelles subies par Lucas est en attente.

DEUX ÉLUS CONDAMNÉS
Deux élus de la commune de Bourg-de-Comptes ont été désignés responsables d’avoir négligé l’état défectueux du grillage. Par conséquent, l’adjointe à la jeunesse a écopé d’une peine de 6 mois de prison ferme avec sursis. L’ancien 1er adjoint au maire quant à lui a été relaxé.

LES SÉQUELLES DE L’ACCIDENT

Avant le verdict final des professionnels de la santé, l’entourage de Lucas a fait quelques remarques. Selon eux, l’adolescent a régulièrement des pertes de mémoire dont la durée varie, des troubles de langage et du comportement. Sur le plan scolaire, Lucas a également un grand retard.

DE GRAVES TROUBLES SONT RESTÉS

D’après les experts, tous ces signes de rigidité cognitive surviennent après un grave traumatisme crânien et des lésions cérébrales sévères. Malgré un bon suivi hospitalier et les multiples hospitalisations, le jeune garçon souffre toujours de troubles qui affectent sa capacité à poursuivre ses activités quotidiennes et qui affectent son humeur ainsi que son comportement.

LA MUNICIPALITÉ SAISIE

Avant l’accident de Lucas, la directrice de l’école avait alerté la municipalité qui est restée silencieuse, ce qui n’a pas empêché l’école d’organiser sa traditionnelle fête de fin d’année. Il a fallu que cet incident terrible vienne prouver à quel point le danger est réel. Cette situation va réellement attirer l’attention et la vigilance de tous les autres parents d’élèves de cette école.

ILLE-ET-VILAINE : QUI EST LE RESPONSABLE DE L’ACCIDENT DU PETIT LUCAS ?

Un jour de fête presque parfait

Lucas et ses copains couraient dans tous les sens, profitant de la fête. La tranquille école de Rondines, comme tous les ans, organise une fête de fin d’année, mais le 22 juin 2013 a été le théâtre d’un terrible accident : le petit Lucas, 5 ans, a été grièvement blessé à la tête.

De la joie au drame

Dans une course joyeuse, Lucas, élève de l’école publique de Bourg-des-Compte, va heurter un fil de fer qui dépassait le grillage de la clôture de l’école. Le fil métallique, d’une longueur de 40 cm environ, a causé d’énormes dégâts. En entrant par l’œil du garçon, la tige métallique a percé son cerveau et sa tête laissant l’enfant finir sa course au sol.

Le petit Lucas inconscient

Les camarades du petit Lucas vont immédiatement alerter sa mère. Dans une course folle, elle retrouve son fils inconscient. L’état du petit garçon est tellement grave qu’elle ignore si ce dernier va survivre à l’accident. Toutefois, elle laisse les secours prendre son fils en charge. Le petit Lucas était à deux doigts d’y rester, mais il va bien.

La municipalité pointée du doigt

Avant que ne survienne cet horrible accident, la municipalité a été alertée de nombreuses fois au sujet de l’état imparfait du grillage. De ce fait, elle a été pointée et accusée de négligences. L’affaire refait surface 10 ans après et deux responsables de la commune ont été appelés à comparaître devant le tribunal.

L’affaire au tribunal

Saisi par la famille de la victime, le tribunal correctionnel de Rennes a conclu que la commune de Bourg-des-Comptes est responsable de l’accident. Pour le moment, le montant de l’indemnisation de la victime, aujourd’hui adolescent, n’est pas encore connu, car la liste complète des séquelles subies par Lucas est en attente.

Deux élus condamnés

Deux élus de la commune de Bourg-de-Comptes ont été désignés responsables d’avoir négligé l’état défectueux du grillage. Par conséquent, l’adjointe à la jeunesse a écopé d’une peine de 6 mois de prison ferme avec sursis. L’ancien 1er adjoint au maire quant à lui a été relaxé.

Les séquelles de l’accident

Avant le verdict final des professionnels de la santé, l’entourage de Lucas a fait quelques remarques. Selon eux, l’adolescent a régulièrement des pertes de mémoire dont la durée varie, des troubles de langage et du comportement. Sur le plan scolaire, Lucas a également un grand retard.

De graves troubles sont restés

D’après les experts, tous ces signes de rigidité cognitive surviennent après un grave traumatisme crânien et des lésions cérébrales sévères. Malgré un bon suivi hospitalier et les multiples hospitalisations, le jeune garçon souffre toujours de troubles qui affectent sa capacité à poursuivre ses activités quotidiennes et qui affectent son humeur ainsi que son comportement.

DE NOMBREUX AUTRES ACCIDENTS SIGNALÉS LA MÊME ANNÉE

4 jours avant l’horrible accident

Le grillage défectueux a causé de nombreux autres accidents en dehors de celui de Lucas et ce, le même mois. Quatre jours avant le drame du petit garçon, un autre enfant avait été blessé par le même grillage. Lors du procès, l’avocat de la famille de Lucas s’appuyait sur les autres dégâts causés par le grillage.

La municipalité saisie

Avant l’accident de Lucas, la directrice de l’école avait alerté la municipalité qui est restée silencieuse, ce qui n’a pas empêché l’école d’organiser sa traditionnelle fête de fin d’année. Il a fallu que cet incident terrible vienne prouver à quel point le danger est réel. Cette situation va réellement attirer l’attention et la vigilance de tous les autres parents d’élèves de cette école.

Au total, 7 à 8 alertes lancées

L’école avait été inaugurée 4 ans plutôt, mais sa clôture s’était très vite dégradée. L’enquête ouverte pour la cause avait d’ailleurs révélé que la directrice, pendant l’année scolaire en cours, avait lancé 7 à 8 alertes. À chaque alerte, des techniciens sont intervenus et ont coupé les fils des fers qui ressortent.

L’avocat des élus accuse la directrice

C’est pour cette négligence que deux responsables de la municipalité ont été mis en examen pour blessures involontaires. Le maire étant absent au moment des faits, la faute revient donc au 1er adjoint au maire et à un autre élu de la municipalité. Bien qu’ils aient été désignés coupables, les deux élus de la commune ont fait preuve de compassion envers la famille de Lucas.

L’adjoint au maire relaxé

L’avocat des élus a interpellé la cour en leur demandant si les personnes condamnées étaient les véritables coupables. Dans ses arguments, l’avocat soutenait aussi que la directrice n’avait pas à organiser une fête alors que la clôture de l’école était en mauvais état. Cet argumentaire a entraîné la relaxe de Christian Leprêtre, 1er adjoint au maire au moment des faits. Aujourd’hui il est maire de cette commune.

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