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Quelle est la chose la plus difficile dans un pays étranger

Passer tes vacances dans un autre pays est assez simple… Mais qu’en est-il lorsque tu pars vivre à l’étranger ?

Quelles sont les choses les plus difficiles à gérer pour les expatriés (et les nomades digitaux) ?

Avant cela, j’ai expérimenté deux voyages de plus d’un an à l’étranger (en Espagne et en Angleterre).

Et je me suis retrouvée confrontée à un paquet de difficultés.

C’est le constat de ces expériences que je partage ici avec toi.

Alors, quelles sont ces 10 choses les plus difficiles ?

Ma réponse…

1. La source de revenus pour vivre à l’étranger

Eh oui, c’est LA chose la plus difficile lorsque tu souhaites vivre à l’étranger sur le long terme !

Bon, je vais sûrement avoir des réflexions du style :

« Bah moi, j’ai un boulot là-bas. C’est d’ailleurs pour cela que je suis parti. »

OK, je comprends.

Dans ce cas, tu peux passer direct à la partie suivante.

Quoique… tu cherches peut-être à gagner ton indépendance professionnelle aussi. 😉

Mais je m’adresse avant tout à celui qui veut vivre en nomade digital (normal, c’est l’un des sujets de mon blog)…

Ou à celui qui souhaite s’installer dans le pays de ses rêves sans avoir besoin de dénicher un boulot local.

Car, soyons honnêtes :

Ce ne sont pas tes économies qui te permettront de vivre à l’étranger pendant de longues années.

Et quand bien même tu penserais à trouver un boulot sur place : « pays de tes rêves » rime souvent avec « pays exotique ». Et ceux d’Asie du Sud-Est ou d’Amérique latine ne brillent pas par leurs salaires mirobolants.

Alors, quelle solution te reste-t-il ?

Simple : lancer ton propre business – et de préférence en ligne si tu souhaites bouger régulièrement.

Perso, j’ai pas mal galéré avant de trouver les activités capables de financer mon mode de vie nomade sur le long terme.

Tu as besoin d’inspiration pour financer ta vie à l’étranger ?

Alors, ne cherche plus.

Télécharge mon guide des 78 meilleures idées de business en ligne. Et ne te fie pas à son sous-titre : « à débuter en parallèle de son job », car la majorité de ces activités te permettra de gagner correctement ta vie de n’importe où dans le monde – voire d’être le roi de la piste dans un pays à bas coût :

Cela pourrait aussi t’éviter de finir comme un punk à chien qui fait la manche dans une station balnéaire d’Asie du Sud-Est.

Héhé ! Je sais, je pousse le bouchon un peu loin… mais j’en ai connu.

2. La maîtrise de la langue pour vivre à l’étranger

Là encore, je sais de quoi je parle.

Car, en ce moment, j’habite en Serbie ! 🙂

Ouais… nous sommes loin de la facilité du pays anglo-saxon.

Mais même dans ce cas, il faut être un minimum habile pour rencontrer du monde, entamer une conversation et lier une amitié. Sans parler de développer une relation amoureuse.

Tu es bilingue ?

Parfais, mais il subsistera toujours une barrière à la communication.

Rien que le fait d’avoir un accent te cataloguera comme éternel « étranger ».

Un exemple flagrant :

Ma mère est Irlandaise.

Elle a beau vivre en France depuis plusieurs décennies, sa manière d’être et son accent font toujours d’elle une bête curieuse aux yeux des locaux.

Bref, il leur faut toujours un temps d’adaptation avant de comprendre que ma maman est aussi locale qu’eux !

Et puis, il y a le problème inverse :

À force de ne plus pratiquer ta propre langue, tu finis par perdre un peu de vocabulaire…

3. Le système légal

En tant que citoyen français tu es habitué à ton système.

Tu auras tendance à penser que les lois auxquelles tu obéis d’instinct coulent de source ailleurs.

Mais ne t’y fie pas trop…

Des exemples :

Au Laos, ne te risque pas à fumer de la marijuana dans la rue, ou c’est la peine de mort en vue ! Nous sommes loin de la petite infraction française sans grosses conséquences.

À Hanoï, le Code de la route parait inexistant malgré les nombreux panneaux de signalisation. Alors, gaffe à ne pas trop leur faire confiance quand tu traverses la rue.

Et que penser du Pérou, où il semble que les prérogatives de la police sont plus en faveur du bandit que de l’agressé. Dans certains pays, il vaut mieux te méfier de la corruption qui gangrène le système légal.

Mais je pense que le pire reste l’obtention du visa.

Pas le visa touriste, hein… Tant que tu ne restes que 3 mois (ou 6 selon le pays), tout va bien.

Non, je parle du visa long séjour. Sans rentrer dans de grandes explications, sache que quand tu tenteras d’en obtenir un, tu commenceras un long parcours administratif du combattant – et dans une autre langue !

Pour l’avoir vécu avec nos visas business en Serbie, je peux t’assurer que c’est le genre de choses qui t’assomme. Sans parler des démarches d’expatriation au niveau français en amont…

Bref, l’adaptation au système légal prend du temps et peut réserver quelques mauvaises surprises.

4. La liberté d’expression

Parfois, il vaut mieux se taire lorsqu’on parle politique ou religion.

Des exemples :

Dans certains coins d’Amérique latine, la laïcité existe, mais rencontre de fortes résistances au niveau social, culturel ou traditionnel.

Si ton speech n’est pas acceptable pour les « standards chrétiens », n’espère pas que les locaux prennent ta défense.

En Thaïlande : ne t’avise pas de dire trop de mal de la famille royale ou il t’en coûtera quelques années de prison. Cela peut aller jusqu’à 8 ans !

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