Quel sont les prénoms que tu ne rêves même pas donner à ton enfant
Fan de séries télé, de mythologie ou de héros imaginaires, vous souhaitez donner à votre bébé un prénom original… attention ! Pas toujours facile de s’appeler Derrick ou Séphora. Découvrez le palmarès de la rédaction des 20 prénoms parfois difficiles à porter… ou qui vont vous plaire au contraire.
Son prénom, c’est le premier cadeau qu’on lui fait… Ça met carrément la pression ! Nous le prononcerons des milliards de fois… Et notre enfant l’entendra tout au long de sa vie. Alors autant se poser un peu avant de le déclarer à l’État civil !
On ne se décide pas à la légère
« Et vous allez l’appeler comment ? » Après la sempiternelle question : « C’est une fille ou un garçon ? », c’est ce que tout le monde demande à une femme enceinte, dont la grossesse se remarque au premier coup d’œil. Si le prénom de notre futur bébé interpelle autant les foules, c’est parce que prénommer son enfant est un acte symbolique fondamental, l’une des décisions les plus importantes que nous prendrons pour lui.
Prénommer son enfant, c’est lui conférer d’emblée un statut d’individu, lui donner sa place en tant que membre de la société. Soudain, il n’est pas n’importe qui, il est Valentin ou Amélia. Après la vie, c’est le premier cadeau que nous allons faire à notre enfant, alors mieux vaut prendre conscience de l’ampleur de cette décision et faire le bon choix !
On prend son temps
Son prénom, notre enfant le portera toute son existence, il devra le prononcer et l’entendre des millions de fois, à l’école, et plus tard, dans sa vie d’adulte. Se décider pour Léonie, plutôt que pour Léa, pour Maxence, plutôt que pour Pablo, ne doit pas être le fruit du hasard. Prenons le temps de la réflexion. Selon des statistiques, 71 % des parents choisissent le prénom de leur futur bébé pendant la grossesse, 24 % avant la conception et 5 % se décident juste après l’accouchement. Même si on reste sur notre première idée, inutile de nous précipiter. On a neuf mois pour y réfléchir !
On en parle à deux, c’est une affaire de couple
Chaque prénom renvoie aux désirs et aux rêves que font les parents par rapport à leur enfant, à ce qu’ils imaginent de lui : « Si c’est un garçon, il s’appellera Victor, il aura tes yeux, si c’est une fille, elle s’appellera Ondine et elle aura ton sourire… » Ces rêveries à deux sont très importantes pour le futur bébé, car elles signifient qu’avant même la naissance, il a fait rêver ses parents.
C’est, notamment, pour cette raison qu’il est souhaitable que le choix du prénom se fasse à 50/50, puisque cela témoigne d’une harmonie autour du berceau. On peut, par exemple, faire chacun une liste de nos prénoms préférés, puis procéder par élimination, jusqu’à obtenir notre short-list idéale.
Si nos rêveries ne sont pas les mêmes, si le consensus sur un prénom est difficile, il n’est pas souhaitable que la maman décide seule et exclue le père, ou l’inverse. Ça prouve déjà un déséquilibre au sein du couple et une mainmise sur l’éducation de l’enfant. En cas de désaccord, donc, mieux vaut-il garder en tête nos deux prénoms préférés et trancher le jour J, en fonction du bébé.
Prénom : comment ne pas pourrir la vie de nos enfants ?
On ne demande pas l’avis de tout le monde
Il est parfois tentant de “tester” les prénoms qu’on aime bien auprès de nos amis, des futurs oncles, tantes et grands-parents… « Qu’est-ce que tu penses de Cassandre ? C’est joli, non ? Et Lorenzo ? » Dans 100 % des cas, vous obtiendrez des avis contradictoires : « C’est prétentieux, c’est désuet, c’est trop long, moi, j’aime mieux Léo ou Oscar »… Loin de nous rassurer, nous serons encore plus hésitants qu’avant d’avoir sollicité nos proches.
La famille et les amis peuvent vouloir faire des suggestions. Mais, de même, rappelons-nous qu’à la fin, cette décision nous appartient à nous, les parents. Si le sujet devient l’occasion de “brainstormings” familiaux, répondons que nous avons choisi de ne révéler le prénom qu’après la naissance.