« Où étaient-ils ? » : Louis Boyard amer, ce camouflet qu’il n’avait pas vu venir

Ce dimanche 2 février, Louis Boyard a perdu l’élection municipale anticipée de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne) face à Kristell Niasme. Après l’annonce des résultats, le candidat LFI a lancé des piques à ses partenaires du Nouveau Front populaire.

Une défaite amère. La candidate Kristell Niasme (LR) a remporté l’élection municipale anticipée de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne) ce dimanche 2 février. En récoltant 49 % des voix, elle a ainsi battu le candidat LFI Louis Boyard (38,75 %). Sans surprise, l’ancien président de l’Union nationale lycéenne a pris la parole après l’annonce des résultats. Lors de son discours, Louis Boyard a d’abord tenu à remercier ses électeurs pour leur soutien malgré la forte opposition. « On avait tout contre nous », a-t-il déclaré, avant de citer le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, Éric Zemmour, Valérie Pécresse, ou encore le Front national.

Cette défaite est d’autant plus difficile à digérer pour Louis Boyard, car, selon lui, il n’a reçu aucun soutien de la part de ses alliés du Nouveau Front populaire. « Où étaient les écologistes, les communistes, les socialistes quand on a imploré la fusion ? Ils n’étaient pas là », a-t-il regretté. Pour rappel, la liste PS-PC-EELV avait soutenu les insoumis seulement après que les deux camps n’ont pas réussi à trouver un accord pour fusionner. « Où étaient-ils quand on a qualifié notre liste de communautarisme ? Ils n’étaient pas là. Où étaient-ils quand on avait besoin de leurs voix pour battre l’extrême droite ? Ils n’étaient pas là », a poursuivi le député.