Disparition d’Emile : les agriculteurs vérifient en urgence les champs pendant les moissons, « Il aurait pu passer dans un engin agricole »
Huit jours sans trace d’Emile, toutes les pistes sont étudiées. Les enquêteurs examinent maintenant les ballots de paille du secteur.
Une semaine après la disparition du petit Emile, le mystère reste entier. Depuis le 8 juillet, le petit garçon demeure introuvable malgré les importants moyens déployés pour le retrouver. Ce sont près de 800 personnes qui se sont jointes aux battues pour tenter de retrouver l’enfant, mais en vain.
Désormais, une nouvelle phase de l’enquête s’est ouverte avec l’analyse minutieuse de toutes les données récoltées depuis sa disparition. Pour ce faire, les enquêteurs vont s’appuyer sur le logiciel très performant d’analyse criminelle Anacrim.
LA SAISON DES MOISSONS POUR LES AGRICULTEURS DU SECTEUR
À l’heure actuelle, aucune thèse n’est privilégiée, ni écartée, bien que certaines soient exclues, comme par exemple la piste animale. Cependant, les recherches se concentrent désormais du côté des agriculteurs de la commune, d’après BFMTV.
En effet, la saison de l’été est également la saison des moissons. Les enquêteurs ont donc envisagé la possibilité que le petit Emile se soit retrouvé pris au piège d’un engin agricole. C’est pourquoi tous les ballots de paille du Haut-Vernet ont rapidement été inspectés.
LES BALLOTS DE PAILLE INSPECTÉS POUR RETROUVER EMILE
Une habitante a d’ailleurs partagé ses craintes ce dimanche sur BFMTV : « On a qu’une crainte ici, c’est que le petit soit retrouvé à l’automne au moment où les agriculteurs donnent à manger aux bêtes. Parfois, on retrouve des chevreuils. »
Elle a enfin émis l’hypothèse suivante : « Le petit aurait pu se retrouver dans les herbes hautes et passer dans un engin agricole. Ça serait terrible ». Les ballots de paille de la commune du Haut-Vernet ont ainsi rapidement été passés au peigne fin.
UN DÉTECTEUR DE MÉTAL ULTRA-PRÉCIS MIS À DISPOSITION
Pour ce faire, un détecteur de métal ultra-précis, habituellement utilisé par l’armée, a été amené jusqu’au hameau du Haut-Vernet. Cet outil a la capacité de repérer un bouton en fer de trois centimètres, autrement dit, une aiguille dans une botte de foin.
Mais, malgré les efforts déployés, les recherches n’ont rien donné. À l’heure actuelle, aucune piste n’est privilégiée ni écartée par le procureur de la République. Une enquête préliminaire doit s’ouvrir ce lundi.
