Charlotte d’Ornellas évoque le silence autour des vi&ols commis par les immigrés. Et ça fait (très) mal.
Vendredi 22 novembre 2024, à Saint-Herblain, un jeune homme de 25 ans souffrant de troubles mentaux était vi&o&lé par un migrant algérien en situation irrégulière dans les toilettes d’un centre commercial. Si ce drame atroce n’a pas fait couler beaucoup d’encre dans les médias de grand chemin, sur CNews Charlotte d’Ornellas est revenue sur cette affaire que l’on ne peut désormais plus considérer comme un fait divers.
S’interrogeant sur les raisons de la différence de traitement médiatique et politique qui entoure les agressions se&x&uelles, en fonction le profil de l’agresseur, la journaliste a livré un discours absolument irréfutable et plein de bon sens, dont on aimerait qu’il fût entendu par tous.
« La situation administrative des agresseurs n’ajoute et ne retire pas grand-chose au traumatisme et à l’horreur d’un vi&ol, mais si on veut traiter correctement et justement le problème il faut se demander quels sont les leviers de l’action politique. Et une personne qui n’aurait pas dû être là par le biais de son statut administratif est un levier politique, qu’on le veuille ou non. Ça n’évitera pas toutes les agressions se&xue&lles, mais si on peut en éviter quelques unes, c’est déjà des victimes en moins. «
Elle a ensuite évoqué des vi&ols bien français, comme ceux de l’ancien journaliste d’Arte et France Télévision Jean-Philippe Desbordes, condamné pour sept cents vi&ols sur des adolescentes (étrangement peu médiatisé), et de ceux de Dominique Pelicot, qui bénéficient quant à eux d’une « immense médiatisation et d’une immense politisation » :
« Devant l’horreur, cette question naturelle de « peut-on faire autrement » a été autorisée autour du procès de Mazan. Pourquoi en serait-il autrement dès lors que le mot immigration s’invite dans l’horreur ou dans le débat ? Evidemment que si notre maîtrise de l’immigration était totale, nous continuerions à avoir des femmes qui souffrent d’agression se&xu&elles, et il faudrait continuer à le traiter, c’est un évidence. »
Bref, si la surreprésentation des étrangers dans les agressions se&xu&elles n’explique pas tout, c’est un véritable sujet : « selon un rapport de 2016 de l’observatoire de la délinquance et de la réponse pénale, organisme supprimé depuis, 52% des mis en cause pour vi&ols sur personnes majeures à Paris étaient étrangères. » Étrangers qui ne représentent pas 52% de la population parisienne.
Rappelant à la mémoire les vi&ols de Cologne à la Saint Sylvestre, quand mille femmes étaient agressées se&xu&ellement par deux milles hommes au sein desquels, selon la police allemande, les « maghrébins étaient surreprésentés » , la journaliste prend à partie les féministes et leurs non-dits.
Des mots difficilement contestables. Mais sont-ils audibles pour les féministes qui donnent le la à la médiatisation ? Leur silence sur certains sujets interroge : ont-elles véritablement à cœur la sécurité des Françaises ? Ou seule l’attaque au mâle blanc, au « patriarcat » occidental les intéresse-t-elle ? On devine d’ailleurs aisément quels seraient leurs arguments (ou plutôt leur absence)… Comme l’a fait Erga, avec le sarcasme qu’on lui connaît. (Et ça ne fait pas un pli.)