Bien-être

C’était quand la 1ere fois qu’on t’a dit je t’aime ?

Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie. Quelle que soit l’intensité de vos sentiments, une chose est sûre : vous l’aimez. Vous adorez sa façon de vous regarder, vous languissez ses baisers passionnés, vous raffolez de sa façon de mettre sa main dans la vôtre… Sauf que vous ne lui avez toujours pas dit ‘je t’aime’.

Dans les histoires d’amour dans la pop culture, cette déclaration marque souvent un tournant dans les relations amoureuses. On se souvient avec tendresse de Seth Cohen (Newport Beach) qui monte sur une table pour déclarer ses sentiments à Summer Roberts devant tout leur lycée ou encore du cookie géant qu’offre Robert Leeds à Miranda dans Sex and the City. Sauf que dans la vraie vie, ce n’est pas toujours nécessaire – voire jamais – de faire de ce ‘je t’aime’ un événement. Mais pour autant, y’a t-il un “bon” moment pour le dire ?

Avouer son amour et donner l’avantage

Pour Maïté Tranzer*, psychologue clinicienne à Paris, le fameux ‘je t’aime’ est une étape, “comme peuvent l’être le fait de vouloir vivre ensemble, le PACS, …”. Sauf que c’est la seule étape que l’on fait unilatéralement. Quant à savoir si l’on peut définir un “bon” moment, l’experte est catégorique : “le seul bon moment pour le dire , c’est quand on le ressent vraiment, quand on a suffisamment confiance en soi et en ses sentiments pour s’ouvrir à l’autre.  Quand on le dit, on se rend vulnérable d’un certain point de vue, puisqu’on ne sait pas comment l’autre va le recevoir, ni comment il ou elle va réagir”, analyse-t-elle. Pour Mia, 24 ans, “le premier ‘je t’aime’ est super important ! Il montre que la relation devient sérieuse”.

Pour Justine, 32 ans, “à partir du moment où on dit ‘je t’aime’c’est un engagement. On s’engage à ne pas faire souffrir la personne, à vouloir la rendre heureuse, à être honnête, etc.  D’autant que celui ou celle qui le reçoit n’a généralement rien demandé ».

Jeanne en couple depuis 6 ans, revient sur son premier ‘je t’aime’. “Dans mon souvenir, c’est moi qui me suis lancée, mais sans vraiment peser mes mots. J’avais 19 ans et c’était un peu comme dire “Bisous bonne nuit”, du coup je ne suis pas sûre que le premier compte vraiment. Mais aujourd’hui, chaque je t’aime est plus vrai que vrai”, confie-t-elle.

Rien que pour le geste 

Généralement, Mia n’est pas du genre à sauter le pas. “J’attends que l’autre le dise en premier par peur de me prendre un vent. Sauf quand je suis sûre à 100% que mes sentiments sont réciproques ”, s’exclame-t-elle. Un cas de figure qui n’étonne pas Maïté Tranzer. “On voit souvent des personnes qui s’empêchent d’avouer leurs sentiments et qui attendent patiemment que leur partenaire se lance”,

raconte la psychologue. Le simple fait de se jeter à l’eau en prononçant les trois petits mots, est pour de nombreuses personnes, un acte de courage. “Cette étape est compliquée à appréhender car elle peut renvoyer à différentes peurs, comme celle du rejet, de l’engagement ou de l’abandon. Ainsi, il est fondamental que le ‘je t’aime’ soit détaché de toute attente”, ajoute-t-elle. Exactement comme dans la chanson de Florent Pagny Savoir Aimer. “Savoir aimer, Sans rien attendre en retour, Ni égard, ni grand amour, Pas même l’espoir d’être aimé”. Tout est dit.

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