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À part l’argent, de quoi d’autre avez-vous besoin en ce moment ? Soyez honnête!

Nous sommes tous familiers avec l’idée que l’argent ne fait pas le bonheur mais nous savons tous également qu’il peut largement y contribuer!.Nous en avons tous besoin car nous dépensons tous de l’argent pour subvenir à nos besoins (se loger, se nourrir, s’habiller, se déplacer etc…) et pour la plupart d’entre nous il s’agit pourtant d’une ressource limitée.Alors pouvons-nous dépenser nos deniers d’une façon qui puisse maximiser notre bonheur ? Les recherches psychologiques offrent un bon aperçu des connexions entre argent et bonheur.  

Quelle est la véritable richesse qui conduit vers la voie du bonheur ?

L’argent est important surtout pour la sérénité et la sécurité personnelle. C’est un véritable luxe de ne pas manquer, de ne pas compter. Cela nous permet d’être plus apaisé et plus léger face à la vie quotidienne. Demandez à n’importe quelle personne qui en manque quels soucis, peurs et stress cela peut engendrer. Avoir un salaire confortable ou des revenus élevés peuvent par exemple permettre d’avoir une maison dans un quartier plus calme, d’être mieux couvert pour sa santé, de mieux manger et d’avoir plus de loisirs, de faire de beaux voyages etc. Mais cela a ses limites…

Une fois que nos rentrées d’argent ont atteint un certain niveau et que nos besoins basiques en termes de nourriture, santé, sûreté et abri sont assurés, les effets positifs de l’argent (comme acheter la maison ou la voiture de nos rêves) sont souvent compensés par les effets négatifs pour maintenir ce revenu (comme travailler plus ou avoir un travail plus stressant qui développe un besoin de toujours plus qui peut conduire à un côté insatisfait).Alors cela peut nous interroger sur le fait que notre seule richesse est à l’intérieur de nous-même. C’est l’argent qui détermine notre niveau social mais sûrement pas notre vraie richesse !  

Faire peut nous rendre plus heureux que posséder !

La plupart des personnes pensent que le « matériel » apporte plus de bonheur que les « expériences ». Les objets physiques (comme le dernier iPhone, un sac à main, ou une voiture) durent effectivement plus longtemps qu’un concert,un diner au restaurant, un cours de cuisine ou des vacances. Certes, acheter des choses nous rend heureux,nous apporte le plaisir de posséder mais cela, à court terme.

À long terme, nous nous habituons à la nouveauté. Et même s’ils ont pu nous exciter et nous rendre heureux au début, les objets deviennent normaux, vite désuets et se décolorent petit à petit. Même lorsque vous conduirez cette voiture de rêve, vous continuerez à parler de vos dernières vacances à la mer avec vos amis et votre famille. Peut-être même que vous rirez des problèmes mécaniques de votre voiture qui vous ont obligés à passer la nuit dans un hôtel miteux. Nos bons moments passés ont une valeur inestimable car le bonheur ne s’achète pas et n’a pas de prix !  

Dépenser pour les autres peut rendre heureux !

Beaucoup de personnes pensent que dépenser de l’argent pour elles les rendra plus heureuses que de dépenser pour les autres. Cependant, lorsque les chercheurs évaluent le bonheur avant et après que les personnes aient dépensé, on remarque un plus haut taux de bonheur lorsqu’elles ont dépensé pour les autres ou donné à une association que lorsqu’elles ont dépensé pour elles-mêmes. Et ceci peu importe la valeur du cadeau ou du don.Il faut également accepter de donner afin de pouvoir recevoir. L’une des explications à ce phénomène est que donner aux autres nous fait nous sentir mieux et nous permet de faire circuler l’énergie argent en s’en servant à bon escient !! Nous pouvons alors être heureux de faire plaisir grâce à l’argent.  

Que disent les études de notre rapport à l’argent ?

L’argent fait-il le bonheur ? Voici une question délicate, qui a des réponses bien différentes selon les personnes interrogées. Selon le site VisualCapitalist, qui a essayé de répondre à cette question depuis le point de vue des données, il existe une réponse potentielle : l’argent fait un peu le bonheur, mais seulement dans une certaine mesure.

Voici un exercice simple : imaginons deux personne, l’une est millionnaire et l’autre a un revenu moyen. Selon vous, laquelle serait la plus heureuse si sa fortune était instantanément doublée ?

Le millionnaire serait certainement content d’avoir plus sur son compte en banque, mais matériellement sa vie n’en serait pas réellement bouleversée (après tout, on parle d’un millionnaire). De l’autre côté, la personne ayant un revenu moyen pourrait avoir plus sur son compte en banque, et pourrait utiliser ces nouvelles ressources pour se faire plaisir et offrir de meilleures opportunités à sa famille, pour rembourser une dette ou pour mieux équilibrer son quotidien entre travail et vie privée.

Ces ressources seraient synonyme de réel changement pour une personne, augmentant éventuellement sa satisfaction de la vie et son bien -être. Et comme cette hypothèse, les données racontent la même chose lorsque l’on se penche sur les différents pays.

Les pays les plus riches sont-ils les plus heureux ?

Le site VisualCapitalist a étudié la relation entre le PIB par habitant et les niveaux reportés de bonheur dans chaque pays, en se servant notamment des données disponibles sur la Banque Mondiale et le Rapport de Bonheur Mondial 2017.

D’après les chiffres, la relation entre l’argent et le bonheur est forte initialement pour les pays. Plus tard, lorsque les éléments matériels de la pyramide de Maslow ont été acquis, la relation devient plus difficile à prédire.

En général, cela signifie que lorsque la fortune d’un pays augmente de 10 000$ à 20 000$ par personne, la ligne de tendance du bonheur va se hisser vers le haut. Si elle double de nouveau de 30 000$ à 60 000$, cette relation tient toujours, mais avec bien plus d’écarts.

Ainsi, en Amérique Latine, les gens précisent qu’ils sont plus satisfaits que ce que la relation entre argent et bonheur pourrait laisser penser. Le Costa Rica est particulièrement représentatif, avec un PIB par habitant de 15 400$ et une note de 7,14 sur l’échelle de Cantril (qui mesure le bonheur). Qu’il s’agisse de la beauté du pays ou de la culture, le Costa Rica a un taux de bonheur plus élevé que les États-Unis, la Belgique ou l’Allemagne, des pays qui ont pourtant de plus hauts niveaux de richesse.

Au Moyen-Orient, la situation semble inversée. Des pays comme l’Arabie Saoudite, le Qatar, l’Iran, l’Irak, le Yémen, la Turquie et les Émirats Arabes Unis sont tous de l’autre côté de la ligne de tendance. À l’intérieur même des régions, il existe aussi beaucoup de diversité. Au Moyen-Orient, le continuum richesse-bonheur ne semble pas s’appliquer comme il le fait dans d’autres parties du monde.

Ainsi, au Qatar, le pays le plus riche au monde avec un PIB par habitant de 127 000$, les choses sont encore plus étranges. Le Qatar a une note de 6,37 sur l’échelle de Cantril, en faisant une grande exception, même dans le contexte particulier du Moyen-Orient. L’Arabie Saoudite, les Émirats Arabes Unis et l’Oman sont tous plus pauvres que le Qatar en terme de PIB par habitant, et pourtant sont des endroits plus heureux. L’Oman a une note de 6,85 sur l’échelle de satisfaction, avec moins d’un tiers de la richesse par habitant du Qatar.

On observe d’autres étrangetés dans la liste : la Thaïlande, l’Ouzbékistan et le Pakistan sont tous significativement plus heureux que ce que la ligne de tendance (ou leur localisation) pourrait laisser penser. Pour autant, des lieux comme Hong Kong, l’Irlande, Singapour ou le Luxembourg sont des endroits moins heureux que ce que leur richesse pourrait laisser croire.

En résumé, il n’y a pas de règle quel que soit le pays, quel que soit le PIB la vraie richesse passe par le richesse du coeur et non du compte en banque, tout se passe à l’intérieur de nous et non à l’extérieur. Le bonheur ne dépend pas de l’argent il dépend de nous-même dans notre façon de nous ouvrir à d’autres richesses comme l’amour, l’amitié, le partage, la tolérance, s’occuper de sa santé, s’intéresser aux autres, etc.

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