Yann Barthès tacle Brigitte Bardot et se prend un tollé : « De la m**de »

Pour appuyer son message, elle a adressé une lettre ouverte à Emmanuel Macron et à plusieurs responsables politiques, accompagnée d’un sonotone, symbole d’une surdité politique qu’elle dénonce vigoureusement. « C’est mon dernier combat. À 90 ans, je ne vais pas recommencer dans cinq ou dix ans », a-t-elle confié.
Une critique acerbe du cinéma contemporain
Connue pour ses prises de position tranchées, Bardot n’a pas épargné le cinéma d’aujourd’hui. Pour elle, les films actuels sont « sociaux », « moches » et terriblement ennuyeux. « C’est un cauchemar », a-t-elle lancé avec sa franchise légendaire, déplorant l’absence de rêve et de grandeur dans le septième art.
Le délégué général du Festival de Cannes, Thierry Frémaux, n’a pas tardé à répondre à Bardot. Lors d’une conférence de presse inaugurale, il a salué l’apport passé de l’ancienne actrice au cinéma français, mais a remis en question sa légitimité à commenter le monde du cinéma contemporain.
« Je ne crois pas qu’elle ait la moindre compétence pour en parler, sauf comme spectatrice », a-t-il sèchement tranché. Une sortie qui traduit un malaise certain face à la radicalité des propos de Bardot.
Yann Barthès, entre moquerie et indignation
Sur TMC, l’émission Quotidien de Yann Barthès a également consacré une séquence aux déclarations de la star. L’animateur, visiblement agacé, n’a pas mâché ses mots. « Elle est sans filtre, elle est de son époque. Traduction : elle va dire de la merde », a-t-il ironisé, reprenant des extraits de l’interview pour illustrer ses critiques.
Au-delà du ton moqueur, l’équipe a exprimé un réel malaise face aux positions de Bardot sur des sujets sensibles comme le féminisme
Une défense controversée de Depardieu et Bedos
Parmi les propos les plus discutés, ceux sur Gérard Depardieu et Nicolas Bedos ont choqué une partie de l’opinion. « Ceux qui ont du talent et qui mettent la main aux fesses d’une fille sont rejetés dans le cul-de-basse-fosse », a déclaré Bardot, avant d’ajouter : « On pourrait au moins les laisser continuer à vivre. »
Une prise de position qui, en pleine affaire Depardieu, a été largement critiquée sur les réseaux sociaux comme dans les médias. Pour de nombreux observateurs, cette sortie sonne comme un soutien déplacé aux accusés, au mépris des victimes.
Un féminisme rejeté en bloc
Brigitte Bardot a également réitéré son rejet du féminisme, qu’elle considère étranger à ses convictions. « Ce n’est pas mon truc », a-t-elle affirmé sans détour. Une déclaration qui a profondément déçu certains téléspectateurs, surtout au regard de l’histoire de cette femme longtemps érigée en symbole d’émancipation. Sur le plateau de Quotidien, les chroniqueurs ont exprimé leur désarroi face à cette prise de position rétrograde.
Une voix libre… mais clivante
Brigitte Bardot reste fidèle à elle-même : une icône qui parle sans filtres, quitte à déranger. À 90 ans, elle continue de défendre la cause animale avec ardeur, mais s’isole de plus en plus sur les sujets de société. Pour certains, elle incarne une liberté de ton rare ; pour d’autres, une figure figée dans le passé, déconnectée des combats d’aujourd’hui.