Santé

Voici les 8 pires erreurs qui favorisent les piqûres de tiques

Les tiques sont des parasites qui pullulent d’avril à octobre en France. Or, elles sont parfois porteuses d’agents pathogènes. En effet, elles peuvent transmettre la maladie de Lyme (ou borréliose de Lyme) en cas de morsure, une maladie souvent invalidante pouvant infliger aux patients de lourds troubles articulaires et neurologiques.

Bien connues, elles obligent les promeneurs et jardiniers à faire attention lors des balades en forêt ou après-midi à jardiner. Pour se protéger des piqûres de tiques, éviter les erreurs à ne pas commettre est un point clé. Découvrez toutes les petites choses à ne pas faire afin de ne pas vous faire piquer.

À savoir : il faut bien connaître les lieux favorables aux tiques

Pour limiter le risque de contamination, il faut connaître les zones à risque. On sait par exemple qu’on les retrouve surtout dans les hautes herbes non loin des points d’eau et des prairies. Elles sont aussi très communes en forêt, mais aussi dans les parcs ou même dans son propre jardin. Rappelons que 47 % des morsures survenues entre mars et avril 2020 ont eu lieu dans des jardins privés. Certaines régions sont aussi plus à risque. Entre 2016 et 2020, 56 000 morsures de tiques ont été repérées, permettant d’établir une carte de France de la morsure de tique. Ces travaux ont démontré que les régions Bourgogne-Franche-Comté, Auvergne Rhône-Alpes et Nouvelle-Aquitaine étaient celles où l’on en recensait le plus. Attention donc si vous y habitez ou passez vos vacances !

Erreur n°1 : Négliger l’inspection du corps en retour de balade

Bras, jambes, cuir chevelu, plis des aisselles, torse… Même fatigué par une longue promenade, prenez le temps de bien inspecter minutieusement chaque recoin pour déceler une éventuelle tique accrochée à vous. Il pourrait en effet s’agir d’une tique infectée, auquel cas, agir le plus rapidement possible sera crucial ! Prenez alors soin d’utiliser un crochet à tique pour la faire tourner dans le sens des aiguilles d’une montre et la retirer avant de bien désinfecter. (Si vous n’avez pas de tire-tique, utilisez une pince à épiler.) Les jours suivants, continuez à vous inspecter. En cas d’érythème migrant (une plaque rouge cutanée), il faudra vite consulter un médecin pour prendre un traitement antibiotique pour limiter le risque de transmission de maladies infectieuses.

Erreur n°2 : Porter des vêtements courts

Certes, c’est l’été. Toutefois, si vous êtes en short ou pantacourt et t-shirt, les tiques pourront venir s’accrocher à votre peau. Les chevilles et les jambes sont en effet des zones très prisées par ces petites bêtes. Pour ne pas attirer ces vecteurs de maladies, pensez à porter des vêtements longs. Choisissez-les légers pour ne pas avoir trop chaud et glissez-les dans vos chaussettes pour les empêcher de passer !

Erreur n°3 : Porter des vêtements sombres

Votre garde-robe consiste en de nombreux vêtements sombres et nuances de noir ? Sachez qu’ils sont déconseillés si vous vous baladez dans des lieux risqués. Le linge clair permet en effet de mieux discerner les tiques, et donc de vite les éliminer. En outre, pensez à nettoyer vos vêtements dès votre retour à la maison à 60 °C et passez le tout au sèche-linge. Les tas de vêtements humides et plus globalement l’humidité de la salle de bain où se trouve bien souvent le panier à linge qui les contient sont très favorables aux tiques. Ne les laissez pas s’installer chez vous !

Erreur n°4 : Enfiler des chaussures ouvertes

Outre le fait qu’elles ne soient pas idéales pour le jardinage ou une longue promenade, les chaussures ouvertes telles que les sandales et tongs sont à éviter pour limiter les risques de morsures cutanées. Optez plutôt pour des chaussures fermées et si possible hautes.

Erreur n°5 : Penser qu’un répulsif ne sert à rien

Le répulsif permet de repousser les tiques. Fait maison ou acheté en pharmacie/supermarché, il vous offrira plus de sûreté pour une balade en extérieur dans une zone risquée. Surtout, achetez de préférence un produit disposant d’une autorisation de mise sur le marché et à base de perméthrine, icaridine ou DEET. Et rappelez-vous qu’un tel produit n’est qu’un complément des autres mesures conseillées ici (vêtements longs et clairs, chaussures fermées, inspection en rentrant…).

Erreur n°6 : Croire que cela n’arrive qu’en zone sauvage

Certes, les autorités conseillent toujours de suivre les chemins balisés de manière à éviter la végétation sauvage (herbes hautes, buissons, branches basses…). C’est d’ailleurs un point important à se rappeler contre les piqûres de tiques. Toutefois, ce serait sous-estimer l’important nombre de piqûres survenant dans les parcs et jardins. Aussi, dans vos espaces verts, pensez à toujours bien élaguer les arbres, tondre régulièrement, supprimer les tas de feuilles mortes et planter des plantes répulsives.

Erreur n°7 : Ne pas penser à vos animaux

Nos animaux domestiques souffrent eux aussi des piqûres de tiques. C’est la raison pour laquelle il faut inspecter le pelage de vos chiens et chats régulièrement, et après une sortie en zone à risque. Le fait de les protéger des tiques vous protégera aussi au passage. Cela passe par des pipettes à acheter chez votre vétérinaire ou alors des produits naturels doux et efficaces contre les tiques chez les animaux de compagnie. Vous trouverez un exemple ici pour le chat (à base de plantes) et sur cette page pour le chien (vinaigre et lavande). Enfin, pensez à les brosser dehors de manière à éviter de faire entre dans la maison les tiques cachées dans leur fourrure.

Erreur n°8 : Utiliser des produits pour “asphyxier les tiques”

Vous avez trouvé un parasite sur votre peau ? On entend parfois sur les réseaux sociaux ces astuces qui consistent à approcher la flamme d’un briquet d’une piqûre ou à étouffer les tiques avec de l’huile, de l’éther ou du savon. Or, en plus de ne servir à rien, ces techniques sont dangereuses. Elles risquent en effet de stresser la tique qui va alors régurgiter plus de salive. Ce faisant, on augmente drastiquement le risque d’infection si la tique est porteuse de bactéries ou autres agents infectieux. Une attitude à éviter !

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