Vio&&lences à Béziers: le maire Robert Ménard affirme qu' »il est hors de question de baisser les bras »

Un guet-apens tendu aux pompiers et aux forces de l’ordre a dégénéré samedi 19 juillet au soir dans un quartier gangréné par le trafic de stupéfiants à Béziers, faisant un blessé parmi les policiers et provoquant l’incendie d’un appartement touché par un mortier d’artifice. Le maire de la ville se dit « excédé par ces comportements ».
« Je suis excédé par ces comportements ». Au micro de BFMTV ce lundi 21 juillet, le maire Divers Droite de Béziers Robert Ménard est revenu sur l’épisode de violences qui a touché sa ville samedi au soir. Un guet-apens a été tendu aux pompiers et aux forces de l’ordre, avant de dégénérer dans un quartier gangréné par le trafic de stupéfiants. Un policer a été blessé et un appartement, touché par un mortier d’artifice, a pris feu.

D’après le procureur de la République de Béziers, Raphaël Balland, ces événements « sont probablement en rapport avec une série d’interpellations de petits revendeurs et la saisie d’une importante quantité de stupéfiants ces derniers jours dans ce quartier ».
Ce qui confirme également l’édile. « On a procédé à l’arrestation à un certain nombre de petits dealers et on a saisi de la drogue (…) C’est la réponse de ce milieu-là », a expliqué l’élu, anciennement proche des figures de l’extrême droite Marine Le Pen et Éric Zemmour.
« Il faut les mettre en prison dès qu’ils ont 13 ans »
« Le problème, c’est qu’ils tombent sur nous et on va continuer à les emmerder (…) Il est hors de question de baisser les bras », a promis Robert Ménard.

Alors que le préfet de l’Hérault a déployé la CRS 81, formée face aux violences urbaines, Robert Ménard a assuré que « ça a tout de suite calmé les choses », tout en martelant que sa ville manque de policiers.
« Il y a quelques dizaines de petits salopards qui font régner la terreur, c’est inacceptable (…) Le seul endroit où il faut qu’ils soient, c’est derrière des barreaux », a fustigé le maire, favorable à la prison pour les mineurs.
Depuis quelques années, des villes moyennes comme Béziers ou Nîmes dans le département voisin du Gard sont rattrapées par le narcotrafic, avec un niveau de violences jusqu’alors réservé à Marseille, épicentre du narco-banditisme dans le sud de la France.