«Une folie fiscale» : Bruno Retailleau juge le budget «invotable» en l’état

Invité de la matinale de RTL, Bruno Retailleau a martelé son refus de voter le budget proposé au Parlement. Le chef de file des LR estime que le projet de loi est une «folie fiscale quasiment sans précédent».
Pour Bruno Retailleau «la solution de l’impôt n’est en aucun cas la solution pour la France». Au micro de Thomas Sotto sur RTL mercredi 29 octobre, le président des Républicains a fustigé un projet de loi de finances encore «moins votable qu’hier» par la droite à l’Assemblée nationale et qualifie de «folie fiscale» les propositions budgétaires de l’hémicycle. D’après lui, «le PS a pris le contrôle du gouvernement» qui n’aura «jamais autant penché à gauche» soldé par un «choc fiscal quasiment sans précédent».

Le chef de file des LR en veut pour preuve le vote commun de la gauche et du Rassemblement national, dans la nuit de mardi à mercredi, en faveur de la création d’un «impôt universel» sur les multinationales dont l’objectif est de renflouer les caisses publiques de 26 milliards d’euros. Les députés ont également alourdi la taxe Gafam qui passe de 3 à 6% malgré les représailles agitées par l’administration Trump.

«Il faut baisser les dépenses» publiques
Pour Bruno Retailleau, la solution pour combler le déficit public laissé par son ancien gouvernement n’est pas à trouver du côté de la fiscalité. Le président des LR pointe le «double record» de l’État français : «record de la dépense publique» et «record pour l’impôt». L’ex-ministre de l’Intérieur préconise davantage de «baisser les dépenses» de l’État. En cohérence avec les premières lignes dessinées par son projet présidentiel, Bruno Retailleau valorise notamment le non-remplacement de postes de fonctionnaires et les coupes budgétaires significatives pour les services publics. En juillet dernier, alors qu’il était encore ministre, Bruno Retailleau avait par exemple appelé à réformer l’AME dans le cadre du budget 2026.
				

