« Un marathon »: comment Dominique de Villepin prépare la présidentielle de 2027

À un an et demi de la prochaine élection présidentielle, l’ancien Premier ministre Dominique de Villepin avance -lentement- ses pions pour tenter de créer la surprise en 2027. Avant d’évoquer tout programme, le patron de La France Humaniste, son parti, s’organise et voit des des personnalités de droite comme de gauche.
« La présidentielle, c’est un marathon… Il faut attendre avant d’accélérer ». Il ne s’est pas encore officiellement déclaré candidat, mais à l’entendre l’envie est là. Dominique de Villepin, Premier ministre de 2005 à 2007 sous Jacques Chirac, se prépare, discrètement.

À un an et demi du premier tour du scrutin, le temps est encore long pour la course à l’Élysée. Dominique de Villepin ne veut d’ailleurs pas aller trop vite.
Pas question de s’annoncer sur la ligne de départ pour la prochaine élection présidentielle avant les municipales prévues en mars 2026. Voire même avant la fin de l’été prochain, confie-t-il à BFMTV.
« On va ouvrir un siège »
D’abord parce qu’il faut développer la structure, la machine autour de lui. Son nom est connu: La France Humaniste, lancée en juin dernier. L’adhésion au mouvement est gratuite. Entre 50.000 et 60.000 personnes auraient pris contact pour en devenir membre. Mais cela ne suffit pas.
« On va ouvrir un siège et on monte des équipes dans tous les départements qui seront annoncées d’ici la fin de l’année », promet Dominique de Villepin auprès de BFMTV.
Pour se financer, celui qui a aussi été ministre de l’Intérieur et ministre des Affaires étrangères dit s’appuyer sur des donateurs.

Depuis cet été, il voit aussi des personnalités de droite comme de gauche et s’entoure aussi d’élus locaux. Notamment de Benoit Jimenez, maire de Garges-lès-Gonesse, chargé de diriger le parti.
Est-ce que d’autres pourraient le rejoindre? Il répond « qu’il faut une dynamique », et à en croire le dernier sondage Elabe pour BFMTV et La Tribune Dimanche, Dominique de Villepin n’est crédité que de 3% à 5% d’intentions de vote au premier tour de la prochaine présidentielle, en très légère progression par rapport au début de l’année.
Des positions fortes et l’écriture pour peser
Très présent dans les médias, Dominique de Villepin estime en coulisses avoir réussi à rassembler en prenant des positions sur Gaza.
Ce dernier ne compte pas en rester là, notamment en s’exprimant sur d’autres sujets. « J’écris des chroniques mais tout le monde ne les voit pas », note-t-il.
L’ancien chef du gouvernement publie en effet sur le site internet de son parti politique quelques brèves. La dernière en date: sur les banlieues. Avec des propositions pour « recoudre la France ». Jusqu’à dévoiler un jour un programme complet?



