Un fermier et 16 vaches retrouvés morts, la cause du décès enfin découverte
Le phénomène du « Dôme Mortel », est très méconnu du grand public, mais également des agriculteurs. Ces derniers sont pourtant les premiers concernés par les dangers qu’il peut provoquer. Il s’agit en effet d’une accumulation de gaz nocifs qui se retrouvent bloqués et peuvent engendrer la mort.
C’est toute une série de facteurs, qui, mis bout à bout, ont entraîné la mort par asphyxie d’un agriculteur et de 16 de ses bêtes. Michael Biadasz a ainsi été retrouvé inanimé par l’équipe qui devait prendre sa relève le lendemain. Une terrible nouvelle pour son père Bob Biadasz qui travaillait également sur l’exploitation familiale.
Ce phénomène du dôme mortel a été constaté suite aux conditions météorologiques particulièrement défavorables. Scott Rifleman, le coroner du comté de Portage a ainsi expliqué que la pression atmosphérique était telle que la dissipation des gaz toxiques n’a pas pu se faire, provoquant ainsi la mort de l’agriculteur.
De nombreuses familles, comme celle de Michael Biadasz, sous-estiment largement les risques liés au fumier. Pourtant, chaque année, des accidents similaires surviennent à cause de la mauvaise gestion de ces gaz. Il est donc nécessaire de sensibiliser au maximum les agriculteurs.
Il faut également mettre en place tout un système pour communiquer sur les dangers liés au fumier et à sa manipulation. La médiatisation de la mort de Michael Biadasz a déjà permis de mettre en lumière la dangerosité de ce phénomène naturel du dôme mortel. Il convient de poursuivre en ce sens et de continuer à informer au maximum les agriculteurs.
Une formation sur les dangers du fumier pourrait ainsi sauver de nombreuses vies. Les agriculteurs doivent apprendre à ventiler correctement les espaces de stockage afin d’éviter les situations dramatiques comme celle qui a conduit au décès de l’agriculteur et de ses 16 vaches.
La santé des agriculteurs et des bêtes doit être un enjeu central dans nos sociétés. Ils sont ceux qui fournissent de quoi manger au reste de la population. Leur offrir des conditions de travail décentes est le minimum que l’on puisse faire. Une tragédie comme celle vécue par la famille de Michael Biadasz ne doit plus jamais arriver.
