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Un cimetière cible de vols à répétition

Le cimetière Saint-Roch de Pontarlier, dans le Doubs, est la cible de vols à répétition depuis plusieurs années. Statuettes, fleurs et même jouets, des habitants venus se recueillir constatent que les tombes de leurs proches ont subi des actes de malveillance.

La profanation d’une tombe est une véritable atteinte à la commémoration d’un être cher que l’on a perdu. C’est en tous cas ce qu’ont ressenti plusieurs habitants de Pontarlier, dans le Doubs, comme le rapporte le journal local L’Est Républicain

Une habitante de la commune a fait cette amère expérience en venant, à la mi-avril, se recueillir sur la tombe de son mari, décédé deux mois plus tôt. “On nous a volé une coupe de fleurs”, a-t-elle confié à nos confrères. Avant de préciser en avoir parlé “autour d’[elle]” et ainsi constaté qu’elle n’était pas la seule habitant de Pontarlier à se trouver dans la même situation. “Des gens m’ont même dit qu’une famille s’était fait voler des jouets sur la tombe d’un enfant”, s’est-elle indignée.

La profanation de sépulture est punie par la loi

Ce n’est pas la première fois que ce cimetière Saint-Roch de la ville de Pontarlier est la cible de voleurs. En 2019, Jean-Yves Frelet, le responsable citoyenneté de la municipalité, rapportait en effet à nos confrères de L’Est Républicain que deux vols de statuettes situées sur des pierres tombales avaient été constatés. “Une a été piquée au début de l’été”, confiait-il. Et “bis repetita courant septembre”, désespérait-il

Les voleurs de 2019 comme ceux de 2021 n’ont pas été identifiés par les forces de l’ordre. “Je pense qu’ils escaladent la nuit, quand il n’y a plus de gardien”, analysait à l’époque l’employé municipal, qui “conseille aux familles concernées d’aller porter plainte”

La profanation de sépulture est un délit puni par le Code pénal, qui réprime “la violation ou la profanation, par quelque moyen que ce soit, de tombeaux, de sépultures, d’urnes cinéraires ou de monuments édifiés à la mémoire des morts”, comme le rappelle le site internet L’Assurance Obsèques. Ce délit est passible d’un à cinq ans d’emprisonnement, ainsi que d’une amende pouvant aller de 15.000 à 75.000 euros

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