Taxe foncière 2025 : voici les 10 villes où elle coûte le plus cher

axe foncière 2025 : quelles villes affichent les factures les plus élevées ? Voici le palmarès des communes où les propriétaires paient le plus cher.
Comme chaque fin d’été, les propriétaires découvrent dans leur boîte aux lettres l’avis tant redouté : la taxe foncière. Depuis le lundi 25 août, plus de 32 millions de Français ont commencé à recevoir leur avis 2025. Et cette année encore, la facture grimpe.
La raison ? La revalorisation des valeurs locatives cadastrales, base de calcul de l’impôt, qui entraîne une hausse automatique de +1,7 % partout en France. À cela s’ajoute le taux communal, fixé par chaque maire, qui peut faire exploser la note lorsque la municipalité décide de financer de nouveaux projets.

Des hausses locales qui pèsent lourd
À Pontivy, Christian et Joëlle, retraités depuis quinze ans, voient leur taxe foncière bondir d’année en année. « En 2022, nous payions 1 125 €, en 2024 déjà 1 257 €. Nos retraites n’augmentent pas, mais la taxe, si », déplorent-ils. La maire, Christine Le Strat, assume cette hausse de 2,25 % destinée à financer un nouvel Ehpad et un parc public. Même constat à Ploërmel, où la taxe a pris +8 % en 2024.
L’Union nationale des propriétaires immobiliers s’indigne : selon son président, Sylvain Grataloup, la taxe foncière a grimpé de 32,9 % en dix ans, bien plus vite que les salaires ou les loyers. « Trop, c’est trop », martèle-t-il.
Les villes où la facture explose
À l’inverse, certaines municipalités choisissent de ménager leurs habitants. C’est le cas de Tonneins, dans le Lot-et-Garonne, où le maire Dante Rinaudo a gelé les taux en 2025, après deux années de baisse. « Les bases, c’est l’État. Les taux, c’est nous », résume-t-il.
Mais l’étude annuelle de Meilleurtaux montre des écarts impressionnants selon les villes. Pour un logement de 70 m², la facture moyenne atteignait 1 416 € en 2024, soit 118 € par mois. Mais certaines communes dépassent largement cette moyenne.
En tête du classement : Nîmes (1 805 €), Bordeaux (1 789 €), Montpellier (1 781 €) et Nantes (1 780 €). Suivent Le Havre (1 665 €), Marseille (1 590 €), Rennes (1 575 €), Strasbourg (1 545 €), Dijon (1 532 €) et Toulouse (1 490 €). Le sud et l’ouest du pays concentrent donc les plus fortes factures.
Les villes les plus abordables
D’autres communes restent bien plus accessibles. Mulhouse se distingue avec une taxe moyenne de 974 €, suivie par Lille (1 004 €) et Lyon (1 035 €). Des montants bien plus supportables, notamment pour les primo-accédants.
En moyenne, la taxe foncière équivaut désormais à 1,3 mensualité de crédit immobilier, contre 1,1 l’an dernier. Concrètement, c’est comme si chaque propriétaire payait une mensualité supplémentaire par an uniquement pour cet impôt local.