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Strasbourg : Une banderole haineuse déployée face au marché de Noël, la police intervient

Deux militantes d’un collectif d’extrême droite ont déroulé une banderole jugée raciste du haut d’un immeuble donnant sur la place du marché de Noël de Strasbourg mercredi soir. Les forces de l’ordre sont intervenues

apa Noël, remigre moi ces violeurs ». Une banderole « raciste » a été déployée en plein marché de Noël, place Kléber à Strasbourg mercredi. L’action, revendiquée par le collectif d’extrême droite « Némésis » a duré un peu plus d’une dizaine de minutes avant l’intervention des forces de l’ordre.

Le collectif qui se présente comme une « association de protection des femmes contre toutes les violences » a publié la vidéo de cette action sur son compte Instagram. Dans une autre vidéo, deux jeunes femmes à l’initiative de cet acte, filment la foule du haut d’un immeuble avant de dérouler la banderole. Une fois brandi, le message suivant était lisible et filmé par d’autres membres du collectif : « 6.482 viols ou tentatives de viol commis par des étrangers en 2024 ».

Instrumentalisation des violences faites aux femmes
Sur les réseaux sociaux, la maire de la ville Jeanne Barseghian a condamné ces propos jugés racistes par une partie de la classe politique. « Je condamne fermement ce message raciste et qui instrumentalise le combat nécessaire contre les violences sexistes et sexuelles », a-t-elle écrit sur son compte Bluesky.

Florian Kobryn, candidat LFI pour les prochaines municipales dans la capitale de Noël a réagi sur X. « Notre ville ne sera jamais un terrain d’expression des idées racistes ! », a-t-il dénoncé. Il ajoute saisir la procureur de la République de Strasbourg, de même pour Sandra Regol, députée de la première circonscription du Bas-Rhin qui rappelle « l’instrumentalisation de manière odieuse » du combat féministe.

Selon les informations des Dernières Nouvelles d’Alsace, les deux femmes auraient été contrôlées par les forces de l’ordre. « Leur acte ne relevant pas d’une infraction pénale, elles ont été invitées à quitter les lieux et à regagner la capitale », écrit le quotidien régional.

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