«Rima Hassan est une Française de papier», accuse Marion Maréchal

sur le plateau de BFM, Marion Maréchal a fustigé Rima Hassan pour son refus de soutenir une résolution du Parlement européen en faveur de la libération de Boualem Sansal, écrivain franco-algérien emprisonné en Algérie depuis novembre dernier.
Au Parlement européen, une résolution demandant la libération de l’écrivain algérien Boualem Sansal, emprisonné depuis novembre 2024, a provoqué une vive controverse. Hier, tandis que 533 députés votaient en faveur du texte, 24 s’y opposaient ou s’abstenaient, notamment des élus français affiliés à La France insoumise. Parmi eux, Rima Hassan, eurodéputée et militante connue pour ses engagements en faveur de la Palestine, s’est attiré les foudres de Marion Maréchal, qui n’a pas tardé à réagir sur BFMTV.

La petite fille de Jean-Marie Le Pen, eurodéputée du groupe des Conservateurs et Réformistes Européens (ECR), s’est dite « ulcérée » par l’attitude des Insoumis, dénonçant une « intelligence avec l’ennemi ». Selon elle, ce refus de soutenir la résolution traduit une volonté de préserver des « intérêts communautaires » en France. « Ils défendent une dictature autoritaire et corrompue pour ne pas froisser une partie de leur électorat », a-t-elle lancé.
Tensions entre Alger et Paris
Rima Hassan, qui a voté contre le texte, s’est expliquée sur X (ex-Twitter) : « Ne pas voter ce texte, ce n’est pas s’opposer à la libération de Monsieur Sansal, c’est s’opposer à l’instrumentalisation de son cas. » Une déclaration qui n’a pas apaisé les critiques, notamment celles du président du Rassemblement national, Jordan Bardella, qui accuse l’extrême gauche de « choisir l’arbitraire d’un régime autoritaire plutôt que la défense de la liberté d’expression ».

Dans un contexte diplomatique déjà tendu entre la France et l’Algérie, cette prise de position des Insoumis alimente les débats sur la stratégie politique du mouvement. Marion Maréchal en a profité pour soutenir une ligne plus ferme à l’égard d’Alger, saluant les déclarations récentes du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, qui appelle à « rompre avec la méthode douce ».