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Que signifient des hanches larges chez les femmes ?

On a tous entendu parler des fameuses mensurations idéales « 90-60-90 », souvent présentées comme une norme universelle. Pourtant, de nombreux hommes avouent être davantage attirés par des silhouettes plus généreuses, notamment au niveau des hanches. Pourquoi une telle préférence ? Et si ce goût révélait un mécanisme biologique méconnu mais scientifiquement fondé ? Petit indice : il ne s’agit pas que d’une question de beauté…

Hanches larges : un avantage pour la maternité ?

Certaines femmes présentent une silhouette marquée par des hanches plus larges, une caractéristique qui intrigue depuis longtemps les scientifiques. Au-delà des considérations esthétiques, cette morphologie pourrait bien avoir une fonction biologique essentielle. La graisse située au niveau des cuisses, des fesses et des hanches – appelée graisse glutéofémorale – est particulièrement riche en acides gras oméga-3, notamment le DHA (acide docosahexaénoïque). Cet acide gras est crucial pour le développement du cerveau du fœtus, notamment au cours des derniers mois de grossesse et durant l’allaitement.

Une réserve nutritionnelle pour la grossesse et l’allaitement

Contrairement aux idées reçues, la graisse stockée au niveau des hanches n’est pas superflue. Elle constitue une réserve stratégique d’énergie et de nutriments destinés à soutenir la gestation et la lactation. Des études ont montré que ces graisses contiennent des acides gras essentiels que le corps humain ne produit pas naturellement, mais dont le fœtus a besoin pour former son système nerveux central. Les scientifiques considèrent ainsi cette graisse comme une forme de « carburant premium » pour le développement du cerveau du bébé, mobilisé par le corps de la mère au moment opportun.

Une caractéristique propre à l’espèce humaine

Chez les mammifères, le taux de masse grasse reste généralement faible. Chez la femme humaine, en revanche, il peut atteindre jusqu’à 30 % — un niveau particulièrement élevé. Cette spécificité, selon plusieurs hypothèses scientifiques, pourrait être une adaptation évolutive destinée à soutenir les besoins énergétiques exceptionnels de la grossesse humaine, notamment en raison de la taille du cerveau du nouveau-né par rapport à celui des autres espèces.

Des formes qui parlent aussi d’évolution

La répartition des graisses chez la femme, notamment autour des hanches, serait le fruit de millions d’années de sélection naturelle. Certaines hypothèses avancent que cette morphologie aurait permis à nos ancêtres féminines de mieux subvenir aux besoins neurologiques de leur progéniture, en leur assurant un meilleur apport en acides gras essentiels. Bien que le lien direct entre largeur des hanches et intelligence de l’enfant reste encore débattu, il existe un consensus croissant sur l’importance de la graisse gluteofémorale dans la réussite reproductive humaine.

Une beauté naturelle… et fonctionnelle

Ce que révèlent ces recherches, c’est qu’il existe une logique biologique derrière des formes que l’on pensait purement esthétiques. Les hanches larges, les cuisses pleines, ne sont pas uniquement attrayantes — elles remplissent une fonction essentielle. Elles racontent une histoire d’adaptation, de maternité, et de transmission de la vie.

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