« Que des Maghrébins et des noirs » : Nouveau dérapage de Pierre Ménès sur le football

Retour fracassant de Pierre Ménès. Discret depuis quelque temps, l’ancien éditorialiste Canal+ ne peut nier un certain attrait pour la polémique, exercice dont il semble tirer un certain plaisir. Récemment convié sur le plateau de Bistro Libertés, sur la chaîne TVLibertés, le consultant s’autorise une sortie délicate qui a entraîné de vives réactions sur les réseaux sociaux.
Auteur d’une sortie qui a fait polémique sur le nombre de joueurs de couleur en équipe de France de football, l’ancien journaliste de Canal+ fait le point sur sa chaîne YouTube.

«Je n’avais pas prévu de faire une vidéo ce vendredi depuis Rabat»… Et pourtant, Pierre Menès n’a pas eu trop le choix. Sa récente sortie sur le nombre de joueurs de couleur en équipe de France a beaucoup fait causer. Et ainsi créé ce que l’intéressé qualifie de «polémique stérile et puérile».
Rappel des faits. L’ancien journaliste de Canal+ et L’Équipe était l’invité de l’émission Bistro Libertés, sur TVLibertés. Il a notamment rappelé une anecdote au sujet de son fils, qui aurait été marginalisé dans le vestiaire du club seine-et-marnais de Torcy alors qu’il avait 11 ans. «Dans l’équipe, il n’y avait que des Maghrébins et des noirs», a-t-il glissé, soulignant que «c’est la réalité du football en Île-de-France mais du football français aussi». Et d’ajouter : «Regardez l’équipe de France. Aujourd’hui, il y a onze noirs ».
Dans une vidéo sur sa propre chaîne YouTube, Pierre Menès se défend. «Beaucoup de gens ont compris que j’avais dit qu’il y avait trop de noirs en équipe de France. Ce que je n’ai évidemment pas dit», souligne-t-il, rappelant que «ce sont les meilleurs qui jouent. S’il y a 11 joueurs d’origine asiatique en équipe de France demain, ils joueront, c’est que ce sont les meilleurs». Et d’ajouter : «L’équipe de France peut jouer avec autant de noirs qu’elle veut. Je n’en ai rien à cirer…»

Déferlante de haine
Évoquant une «déferlante de haine» depuis cette sortie, mais rappelant qu’il a «le cuir dur» après avoir «tellement souffert ces dernières années», Pierre Menès explique ne pas pouvoir «être le défenseur attitré de Kylian Mbappé, moitié camerounais, moitié algérien, et être un immonde monstre raciste. On ne peut pas être ami avec Bafé Gomis, Thierry Henry, Nawell Madani ou Malik Bentalha et être un immonde monstre raciste. Il faut arrêter les conneries…».
Et de poursuivre : «Je ne suis d’aucun bord, je ne veux être récupéré par personne même si Éric Zemmour a relayé l’extrait de l’émission sur les réseaux sociaux. Il fait ce qu’il veut. Ça ne veut pas dire que j’abonde dans son sens. Je n’ai jamais voté pour l’extrême droite et ça n’est pas près d’arriver». La sortie initiale de Menès a n’a effectivement pas été du goût de tous, avec par exemple l’ancien attaquant des Bleus Djibril Cissé pour s’en émouvoir. «Très déçu de toi», jure-t-il. À voir si ces explications le font changer d’avis…