Philippine, 19 ans, retrouvée au bois de Boulogne : ce suspect muni d’une pioche vu sur les lieux du crime, “Un homme brun…”
C’est une découverte macabre qui a eu lieu ce 21 septembre 2024 au bois de Boulogne, dans l’ouest parisien. Le corps de Philippine, une jeune étudiante de 19 ans, a été découvert lors d’une battue organisée par sa famille près de l’université Paris Dauphine. La jeune femme n’avait plus donné de nouvelles depuis la veille. Selon les premières informations, le parquet de Paris a lancé une enquête pour “homicide volontaire”.
Ce week-end, elle devait rentrer voir ses parents à Saint-Quentin-en-Yveline, après son déjeuner au Crous de son université. Sans nouvelle de Philippine depuis le début d’après-midi, ses proches se sont résignés à signaler sa disparition à la police. Le lendemain, la famille de l’étudiante a organisé des recherches dans le bois de Boulogne. Ce sont eux qui ont découvert le corps de la jeune femme, partiellement enseveli. Un détail qui a rappelé à plusieurs témoins un homme vu près de la zone dans laquelle Philippine a été retrouvée.
Mort de Philippine au bois de Boulogne : un homme suspect muni d’une pioche vu sur les lieux du crime
D’après Le Figaro, l’identité judiciaire a relevé sur le corps de Philippine, de “multiples traces de sévices et de blessures”. Toutefois, les causes de la mort de l’étudiante demeurent inconnues. Une autopsie a eu lieu le 22 septembre, mais les conclusions du médecin légiste sont encore attendues. Selon une source proche du dossier, à nos confrères, des témoins ont affirmé avoir vu un homme non loin de l’endroit où la jeune fille a été découverte.
Des témoins se sont rapprochés des enquêteurs afin de leur faire une description de l’homme qu’ils ont vu se diriger vers le lac du bois de Boulogne le 20 septembre dernier, jour de la disparition de Philippine. Il aurait été muni d’une pioche et portait un masque chirurgical. Cependant, les témoins ont assuré que ce suspect éventuel était un homme brun d’environ 1,80 m. Autant d’éléments qui poussent les enquêteurs à s’intéresser à cette piste.
Meurtre de Philippine, 19 ans : quel est le mobile du meurtrier ?
La question du mobile intrigue également. Philippine connaissait-elle son meurtrier ? A-t-elle été victime d’une mauvaise rencontre ? “A priori, la jeune femme n’avait pas de raison de se rendre à l’arrière de son université. La station RER, où la ligne C est en direction des Yvelines, se trouve de l’autre côté”, souligne Le Parisien. Le jour de sa disparition et certainement de son meurtre, la jeune femme d’1,60 m, aux yeux bleus, portait un t-shirt rose, un gilet en laine et des baskets blanches.
Selon une source proche de l’enquête, à BFMTV, aucune arrestation n’a pour l’heure eu lieu. Les auditions se poursuivent et la brigade criminelle de Paris, en charge de l’enquête, s’accroche à la géolocalisation du téléphone portable de Philippine.
Disparition de Philippine : ce dispositif mis en place par l’université de l’étudiante
Face à ce drame, l’université de Paris Dauphine a pris la parole pour exprimer sa peine à l’égard du meurtre de Philippine. “C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris ce samedi 21 septembre le décès, dans des circonstances tragiques, de Philippine, étudiante en 3e année de licence économie et ingénierie financière”. Une cellule psychologique va être proposée pour aider les proches de la jeune femme.
Une minute de silence va également avoir lieu ce lundi 23 septembre à 13h30 dans les locaux de la faculté, a assuré son président. “Un espace de recueillement sera mis en place à l’issue de cette cérémonie dans le hall du 3ème étage où chacune et chacun pourra déposer des messages de soutien, des témoignages ou des fleurs”. Pour l’heure, l’enquête se poursuit pour découvrir le meurtrier de Philippine, 19 ans.