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Obsèques de Johnny Hallyday : cette demande de Jade à son parrain Jean Reno

Dans les colonnes du Parisien, de ce lundi 2 janvier, Jean Reno se confie sur son amitié avec Johnny Hallyday. Parrain de ses deux filles adoptives, il revient sur la demande particulière que lui a faite Jade pour les funérailles du chanteur.

« À l’enterrement d’une feuille morte, deux escargots s’en vont. Ils ont la coquille noire ». Le 9 décembre 2007, Jean Reno fait ses adieux à son ami, mort quelques jours plus tôt, à l’âge de 74 ans des suites d’un cancer des poumons. Face à une foule d’anonymes et d’artistes, en l’église de la Madeleine, l’acteur récite l’Escargot, de Jacques Prévert non loin du cercueil de Johnny Hallyday. Ce texte, c’est Jade qui lui a demandé de le lire, confie-t-il au Parisien ce lundi 2 janvier.

« Je n’en menais pas large… Mais le moment le plus dur, c’était la procession », se souvient l’acteur de 74 ans, parrain des filles adoptives de Johnny Hallyday et Laeticia Hallyday. En voiture « avec Dany Boon, qui pleurait à l’arrière », il descend « si lentement les Champs-Élysées vers la Madeleine ». Non loin d’eux, « à quelques centimètres »des fans « criaient leur souffrance ». Et leur lançaient : « Merci d’être là ». « Je ne savais pas quoi leur répondre », reconnaît Jean Reno qui s’est ensuite rendu à Saint-Barth pour l’enterrement de son ami.

Cet hommage à Johnny Hallyday qui « tenait à cœur » à Jean Reno

Pour Johnny Hallyday, l’interprète de Léon a accepté d’être la voix de l’audioguide qui accompagne l’exposition rendant hommage à sa carrière. Une rétrospective imaginée par la veuve du chanteur où « tu viens avec ton bâton de pèlerin »explique-t-il au Parisien« Cela me tenait à cœur. Je l’ai enregistré en français et en anglais. Le texte était fait par un historien, j’ai réécrit quelques passages, pour que ça marche avec les images, que tu ne fasses pas un travail publicitaire », poursuit l’acteur qui pourrait « en parler (de Johnny Hallyday, ndlr) pendant une semaine ».

Entre eux, tout a commencé vers la fin des années 80 : « On faisait de la gym ensemble porte MaillotJe commençais à être connu, j’avais fait Le bleu (le film le Grand Bleu, en 1988) ». « On s’est croisés, on a fait une photo et il m’a dit : ‘Viens manger à la maison’. C’était dans le XVIe. Il y avait vingt personnes à table ! Je lui ai dit : ‘C’est une surprise party !’, ça l’a fait rire… », se souvient Jean Reno. Avant d’ajouter : « Tu ne sais pas pourquoi tu aimes les gens, c’est ce qui nous est arrivé. On essayait tout le temps de se faire plaisir« .

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