Nikola Sirkis (Indochine) pousse un gros coup de gueule : “Rien ne justifie…”
Alors qu’il s’apprête à entamer une tournée nationale en 2025 aux côtés des membres d’Indochine, le leader Nicola Sirkis est revenu sur la hausse faramineuse des prix des concerts ces dernières années.
Plus de quarante ans de carrière plus tard, le public d’Indochine est toujours au rendez-vous. Le groupe, qui vient de sortir un nouvel album baptisé “Babel Babel”, s’apprête à passer l’année 2025 sur les routes de France. Une grande tournée des Arenas qui se veut accessible pour les fans. En effet, interrogé par Soir Mag, le chanteur Nicola Sirkis a tenu à mettre les choses au clair sur les tarifs de cette série de concerts : “Le but n’est pas de nous enrichir sur la tournée, mais de créer un spectacle accessible au plus grand nombre”, explique-t-il, avant de préciser, “Pour cela, on suit tout de A à Z.”
Et comme ce n’est pas au vieux singe que l’on apprend à faire la grimace, le leader d’Indochine a profité de cet entretien pour pousser un coup de gueule ! “On sait ce que ça coûte une tournée, rien ne justifie les prix demandés par certains… Bientôt, ils feront payer les gens qui viennent les écouter en restant dehors !” lance-t-il. Peut-être est-ce cette considération sans faille pour son public qui fait d’Indochine, encore aujourd’hui, l’un des groupes les plus populaires de la scène musicale française.
Nicola Sirkis (Indochine) : la source d’inspiration des JO ?
Alors qu’un grand nombre de Français s’est extasié devant la collaboration inattendue d’Aya Nakamura et de la Garde Républicaine lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, il semblerait que le directeur artistique de l’événement, Thomas Jolly, se soit inspiré d’un concert d’Indochine de 2019 : « J’ai contacté les responsables de la Garde Républicaine en leur demandant s’ils voulaient venir sur scène avec nous au stade Pierre Mauroy », explique Nicola Sirkis. « Ils étaient super emballés. Ils ne se disent pas : ‘Non, on ne va pas jouer avec un groupe de rock, ou une chanteuse de couleur’ ». Pourtant, malgré le clin d’œil visible au groupe de Nicola Sirkis, les organisateurs des JO n’ont visiblement pas contacté Indochine pour faire partie de cette grande fête : “On n’a pas reçu le bristol », ironise Nicola Sirkis au Parisien. « On ne fait pas partie de ce club parisien, France Inter, Télérama. Je pense qu’ils n’ont même pas pensé à nous (…) Mais vous aurez remarqué que nous avons eu la décence de ne pas en parler comme certains de nos collègues… », ajoute le chanteur, taclant discrètement David Guetta qui a visiblement été vexé de ne pas être contacté pour l’événement.