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Municipales 2026 à Paris : le chanteur Enrico Macias présent aux côtés de Rachida Dati pour la « belle fiesta » à son QG de campagne

Le célèbre chanteur a visiblement choisi de se ranger derrière la candidate Les Républicains Rachida Dati pour la course à la mairie de Paris. Il avait pourtant soutenu la socialiste Anne Hidalgo auparavant.

C’était une « belle fiesta » avec une « ribambelle de visiteurs inattendus ». L’élu de Paris Aurélien Véron évoque ici l’inauguration du QG de campagne de Rachida Dati, dans le XIIe arrondissement de Paris ce jeudi soir. Avec un invité étonnant : le chanteur Enrico Macias et son pouce en l’air, visible aux côtés de la candidate à la mairie de Paris.

Surtout, le chanteur d’« Adieu mon pays », 86 ans, semble avoir changé d’avis. Il a en effet été membre du comité de soutien d’Anne Hidalgo pendant sa campagne en 2014, alors aux côtés du mathématicien Cédric Villani ou de la comédienne Agnès Jaoui.

« En 2014, j’ai soutenu Anne Hidalgo pour la mairie de Paris. Elle est d’Andalousie, nous avons sympathisé, je lui avais dit que je le ferais et j’ai tenu parole », avait raconté Enrico Macias au Figaro l’année suivante. Et de poursuivre : « Beaucoup m’en ont voulu, et notamment Carla (Bruni-Sarkozy), qui m’a passé un savon ».

« Je ne veux plus faire de politique »
Le chanteur s’était alors fait une promesse : arrêter de se mêler des élections. « Je ne m’engagerai plus, j’ai assez donné. Je ne renie pas mes amis, mais je ne veux plus faire de politique », continuait-il dans le Figaro. Un objectif raté, visiblement.

Aux côtés du ministre délégué en charge de l’Europe Benjamin Haddad, et de sympathisants des Républicains et du parti macroniste Renaissance, Enrico Macias est malgré tout retombé en politique pour l’ouverture de ce QG de campagne de la droite parisienne, situé rue Charles Baudelaire dans le XIIe arrondissement.

En août dernier, l’actuelle ministre de la Culture Rachida Dati, 59 ans, a en effet été officiellement investie par Les Républicains (LR). Soupçonnée de corruption passive et trafic d’influence au profit de Renault-Nissan lorsqu’elle était eurodéputée, elle sera jugée du 16 au 28 septembre 2026. Des charges qu’elle conteste.

Rachida Dati fait par ailleurs l’objet d’une enquête visant l’éventuelle non-déclaration de bijoux de luxe à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), accusation qu’elle réfute également.

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