Mort du pape François : zoom sur Maria Elena, celle qui comptait tant pour lui

Le pape François et María Elena : un lien qui a traversé les océans. Dans l’ombre de l’histoire officielle, derrière les fastes du Vatican, se cache une relation aussi simple que précieuse. Lorsque le pape François s’est éteint le 21 avril dernier, il a laissé derrière lui une femme qui l’a aimé sans condition toute sa vie : María Elena. Mais qui était vraiment cette présence discrète et essentielle dans la vie du Saint-Père ?
Une disparition poignante, un lien indéfectible
Ce lundi de Pâques, 21 avril 2025, la place Saint-Pierre était empreinte d’une émotion particulière. Après avoir offert un dernier murmure de « Joyeuses Pâques » aux fidèles, le pape François s’est éteint à l’âge de 88 ans. Sa voix affaiblie, son regard toujours tourné vers ceux qu’il appelait « les oubliés de la société », témoignaient de son engagement constant.
Mais derrière l’homme public, un lien plus intime subsistait : celui qu’il entretenait avec sa petite sœur, María Elena. Malgré les lourdes charges de son pontificat, jamais Jorge Mario Bergoglio – son vrai nom – n’avait laissé ce lien familial s’effacer.
María Elena, le refuge du cœur

María Elena était la dernière survivante de la fratrie Bergoglio. Tandis que son frère embrassait une destinée exceptionnelle, elle est restée en Argentine, vivant loin des projecteurs, dans un lieu discret de Buenos Aires que certains qualifient même de « l’adresse la plus discrète de la ville ».
Si la distance géographique était grande, leur proximité affective n’a jamais faibli. Chaque jour, María Elena suivait son frère à la télévision, observant chacune de ses apparitions publiques. Un rituel silencieux, empreint de tendresse et de fidélité.
Un lien tissé de souvenirs et de coups de fil
Pour María Elena, chaque coup de téléphone de Jorge était une bouffée d’oxygène. Le journaliste suisse Arnaud Bédat, auteur de François l’Argentin, confiait que lors de chacune de ses visites à María Elena, elle posait toujours la même question :
« Tu crois que Jorge va revenir en Argentine ? »
Comme une enfant espérant le retour d’un grand frère adoré, elle nourrissait l’espoir d’une ultime étreinte sur leur terre natale. Mais elle savait aussi, au fond d’elle, que le devoir de François envers l’Église universelle primerait sur ses propres désirs.
María Elena, l’âme discrète du pape François

À l’image de son frère, María Elena incarnait la simplicité et l’humilité. Aucun éclat médiatique, aucune déclaration intempestive. Elle « observait sans commenter », selon ses proches. Une fidélité discrète mais profonde, fidèle à l’esprit de service que François avait toujours mis en avant.
L’histoire de leur relation rappelle que, même au sommet du pouvoir spirituel, le besoin d’amour familial demeure essentiel. Le pape François puisait dans cet amour fraternel une force discrète mais déterminante pour mener à bien sa mission.
Un dernier adieu, une présence éternelle
Lors de leurs derniers échanges, María Elena semblait avoir perçu que leur séparation serait définitive. Comme un doux pressentiment partagé sans paroles, leurs cœurs savaient que leur lien survivrait aux océans… et désormais au-delà du temps.
Aujourd’hui, alors que le monde rend hommage au 266ᵉ souverain pontife, il est émouvant de se souvenir que derrière la grandeur du pape François, il y avait toujours María Elena, cette sœur discrète qui l’a accompagné dans l’ombre jusqu’à son dernier souffle.
Avertissement : Cet article est rédigé à titre informatif et d’hommage, dans un souci de respect envers les familles et traditions.