Mort d’Emile : pourquoi le comportement de son oncle a interrogé pendant les recherches
Après la découverte des ossements d’Émile en mars dernier, personne ne sait encore comment le garçonnet âgé de deux ans a perdu la vie. Mais d’après Le Parisien, un comportement curieux de la part de ce membre de la famille a suscité des interrogations de la part des habitants du Haut-Vernet.
Le mystère plane toujours. Le 8 juillet 2023, Émile s’est mystérieusement volatilisé dans la nature. Ce n’est qu’en mars dernier que ses ossements ont été retrouvés dans une zone qui avait déjà été examinée. Et depuis, personne ne sait encore comment le garçonnet a perdu la vie, malgré quelques suspicions de la part des habitants. Un journaliste du Parisien s’est rendu au Haut-Vernet où le fantôme du petit Emile semble toujours planer. D’après les informations de Thomas Pueyo, les hypothèses sur la cause du décès du petit garçon fusent toujours.
Et c’est le comportement de l’oncle d’Émile qui a attisé la curiosité des habitants. « On a aussi parle de l’oncle d’Emile, qui s’était dirigé seul avec un sac à dos vers l’ubac, le versant nord de la Grisonnière (là où se trouvait la cabane qu’aimait Émile), alors que tout le monde allait faire la battue, a rapporté Christian un habitant du Vernet au Parisien. C’est en apparence bizarre mais ça ne prouve rien. Il avait peut-être une bonne raison d’y aller. » Cette « scène étrange » a été confirmée par un autre Vernetois. Dans les colonnes du Figaro, ce dernier a déclaré avoir aperçu un des oncles du jeune garçon partir seul dans la montagne. « Il m’a semblé déterminé. Il marchait droit, sans tourner la tête, comme s’il savait où il allait.«
Mort d’Émile : ce détail qui a attiré les enquêteurs
Un détail aurait attiré l’attention les enquêteurs et des experts : la couleurs des os du petit Émile, qui selon la randonneuse, était d’une blancheur étonnante. « Les ossements ont forcément été entreposés dans un endroit abrité, sinon ils n’auraient pas été aussi blancs que la description qu’en a faite la randonneuse, et les dents de lait seraient tombées », a expliqué Jean-Luc Jolly, un retraité lyonnais de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP). Un détail qui alimenterait la théorie selon laquelle une tierce personne serait intervenue.