Mort de Nahel : Le policier mis en cause réintégré et muté dans le Pays basque
Le policier auteur du tir qui a tué Nahel, le 27 juin 2023 à Nanterre, a repris le travail il y a quelques mois, d’après Libération, au poste qu’il souhaitait. S’il est mis en accusation pour meurtre, il a toujours le soutien de la police nationale
Le policier de 40 ans mis en accusation devant une cour d’assises pour le meurtre de Nahel (une décision dont il a fait appel), peut compter sur le soutien de sa hiérarchie. Il a bénéficié d’un arrêt de réintégration il y a quelques mois et a pu partir prendre un poste dans le Pays basque, comme il le souhaitait, selon les informations de Libération.
Le policier auteur du tir qui a tué Nahel Merzouk, le 27 juin 2023 à Nanterre (Hauts-de-Seine), est toujours sous le coup de l’interdiction de porter et de détenir une arme. Il ne peut donc pas travailler sur la voie publique, mais a la possibilité d’être en relation avec le public, dans le commissariat où il travaille.
Frais de justice payés, aucune sanction administrative
Selon les informations de Libération, le quadragénaire a aussi bénéficié de la protection fonctionnelle qui ouvre droit notamment au paiement des frais de justice lorsqu’ils sont en lien avec les fonctions exercées. Selon un document consulté par le journal, c’est environ 15.000 euros qui auraient été pris en charge par la préfecture de police de Paris.
Même quand il a été suspendu lorsqu’il était en détention provisoire de juin à novembre 2023, il a continué à percevoir son salaire. Et cette suspension a été renouvelée pendant environ deux ans, jusqu’à sa réintégration. Il n’aurait à ce jour fait l’objet d’aucune sanction administrative.
