Manuel Valls remonté, son SMS cinglant à Emmanuel Macron et Sébastien Lecornu : “Ne me citez plus !”

En plein bras de fer politique avec Emmanuel Macron et Sébastien Lecornu, Manuel Valls n’a pas retenu sa colère, allant jusqu’à leur envoyer un message particulièrement sec, comme l’a révélé La Tribune ce dimanche 26 octobre 2025.
Après avoir effectué un retour remarqué sur la scène politique en étant nommé ministre des Outre-mer dans le gouvernement de François Bayrou, Manuel Valls avait été reconduit dans ses fonctions par Sébastien Lecornu. Mais le tout nouveau Premier ministre a finalement démissionné dès le lendemain. Une fois de nouveau nommé à Matignon par Emmanuel Macron, Sébastien Lecornu a dû former une nouvelle équipe. Cette fois, il a choisi la députée Horizons Naïma Moutchou pour le portefeuille des Outre-mer, laissant Manuel Valls totalement évincé.
L’ancien Premier ministre ne fait donc plus partie du gouvernement, une situation qu’il a visiblement du mal à accepter. Alors que la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, avait affirmé que lors du conseil des ministres du 14 octobre, Emmanuel Macron et Sébastien Lecornu avaient salué son travail, cette version aurait fortement irrité Manuel Valls. Selon La Tribune Dimanche, il leur aurait envoyé un SMS tranchant :
« Ne rajoutez pas à la mauvaise manière le cynisme. Ne me citez plus ! »
Manuel Valls, toujours dans le flou après son éviction
Dans un entretien accordé au Point le 21 octobre, Manuel Valls a confié ne pas comprendre la décision du chef de l’État et de son Premier ministre.
« C’est un mélange de mesquinerie et de cynisme », a-t-il estimé, avant de poursuivre : « Je constate que ce n’est ni un gouvernement renouvelé, ni un gouvernement de la société civile. Quant au président, il m’a affirmé que des socialistes auraient demandé que je n’y sois pas. C’est faux et grotesque. »
Sur son compte Instagram, Manuel Valls avait également réagi à son départ du ministère des Outre-mer. Dans une vidéo, il écrivait :
« Je quitte sans regret le gouvernement. Mais je suis triste de ne pas pouvoir poursuivre ma mission passionnante et exaltante pour les Outre-mer. En 9 mois, tant de chantiers engagés : Nouvelle-Calédonie, Mayotte, vie chère, narcotrafic, démétropolisation… Je pars avec une foi inébranlable dans l’avenir de la France des océans. »


