Actualités

Louis Boyard taclé par le président argentin Javier Milei pour sa montre, l’Insoumis dénonce une polémique « ridicule »

Le président argentin avait fustigé, lundi, « l’hypocrisie de la gauche » alors qu’une vidéo montrait Louis Boyard retirer sa montre avant un passage à la télévision, suggérant qu’il ne souhaitait pas s’afficher avec un produit de luxe au poignet. Le député assure que sa montre a une valeur de 295 euros et qu’elle a été offerte par des amis.

La polémique est « ridicule ». Auprès de M6 Info, Louis Boyard a réagi à une vidéo partagée par les réseaux de l’extrême droite qui l’accusent d’avoir retiré une montre de luxe avant un passage à la télévision sur BFMTV, le 16 octobre. Une polémique qui est remontée jusqu’au président argentin, Javier Milei, qui a dénoncé sur ses réseaux « l’hypocrisie de la gauche ».

Selon le député de La France Insoumise, sa montre de la marque Tissot lui a été offerte par des amis pour ses 25 ans et coûterait 295 euros. Pour en attester, il a transmis une photo à M6 Info sur laquelle on peut voir la montre en question à son poignet, qui est semblable à une « Tissot PR 100 40mm ». Sur le site de la marque suisse, le prix affiché est bien de 295 euros.

Concernant la vidéo où on le voit retirer sa montre avant un passage à la télévision, il explique le faire « par habitude et par souci de confort », pour « ne pas être gêné ». Consterné par cette polémique, il dénonce « une campagne de désinformation menée par l’extrême droite », voire « une vengeance des médias tenus par Vincent Bolloré ».

L’élu se défend de vouloir cacher sa montre en partageant notamment une vidéo postée sur son compte TikTok, le 10 octobre dernier, sur laquelle on le voit distribuer des tracts à Toulouse. Sur les images, la montre apparaît nettement à son poignet.

Dans une vidéo partagée sur son compte X, Louis Boyard a tenu à « mettre les pendules à l’heure ». « Désolée de vous décevoir, mais j’ai pas de Rolex », explique-t-il, avant de préciser : « Juste avant les interviews, comme je parle avec mes mains, que je peux cogner sur des tables, j’ai pris l’habitude de l’enlever. » Il accuse également le président argentin d’être à la tête d’un gouvernement « qui utilise la désinformation comme stratégie dans [son] pays ».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *