Léon Marchand : Sa seule défaite en deux saisons à cause d’un problème de santé, qu’a eu la future star des JO de Paris ?
Léon Marchand règne sans partage sur la scène nationale américaine depuis son arrivée et il compte bien le montrer lors des finales NCAA. Le Français a pourtant perdu une course il y a quelques mois en raison d’un problème de santé, comme le raconte « Le Parisien ».
Si les Français ne connaissent pas encore très bien Léon Marchand, ils risquent de faire sa connaissance cet été à l’occasion des Jeux olympiques de Paris 2024. Annoncé comme la future merveille de la natation mondiale, le Toulousain de 21 ans est déjà comparé à la légende de sa discipline, Michael Phelps. Pour suivre les traces de ce champion d’exception, le nageur s’est exilé, loin de la France, pour s’installer à Phoenix, en Arizona, où il profite de l’expertise de Bob Bowman, une autre légende de la natation.
À quelques mois de l’évènement le plus important de son année, Léon Marchand va tenter de remporter le premier titre NCAA de l’histoire d’Arizona State University, l’université qu’il a rejoint il y a deux ans et demi maintenant. Il faut dire que depuis son arrivée, la star de la natation, qui était prête pour son exil dans un pays lointain, n’a pas vraiment de concurrence à son échelle. En deux saisons sous les couleurs de l’université installée à Phoenix, le Français n’a perdu qu’une seule course, mais sur sa distance fétiche, le 400 yards 4 nages. Pour sa défense, le nageur n’a pas vraiment eu de chance puisqu’il a été gêné par la maladie ce jour-là. Touché au niveau des sinus, il a par la suite dû être opéré des dents de sagesse, comme le rapporte Le Parisien, ce mercredi 27 mars.
Léon Marchand obligé de « reprendre de zéro »
Un petit problème survenu en novembre dernier pour la nouvelle star de la natation française, fils d’un ancien grand champion, et qui a dû se remettre de cette mauvaise passe. « Il a fallu un peu reprendre de zéro et surtout rester en bonne santé. Ça a été difficile pendant les deux, trois premières semaines. J’étais loin de mon niveau dans l’eau. Ce qui était dur, c’était de se dire que s’il y avait une année où il ne fallait pas tomber malade, c’était cette année ! », explique-t-il à nos confrères, avant de poursuivre : « Mais je me suis dit que j’avais quand même encore beaucoup de temps avant les Jeux. Je me suis juste mis à nager tranquillement, à travailler ma technique. L’intensité n’était pas forcément là au début, mais c’est revenu au fur et à mesure. »
