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La liste de souhaits écrite par un enfant placé en famille d’accueil

Imaginez un enfant dont le quotidien se résume à la négligence, à la peur, à la faim. Jusqu’au jour où un proche alerte les services. Et là, tout bascule… Vous devinez la suite ? Accrochez-vous, ce témoignage du petit Leo va vous émouvoir profondément.

Ce qui manque aux enfants maltraités
Vous êtes-vous déjà demandé quelles sont vraiment les priorités d’un enfant en souffrance ? Une récente liste, écrite par un petit garçon placé en famille d’accueil, aide à y répondre. Ce n’est pas un « rêve » : ce sont des besoins fondamentaux : manger, dormir, être aimé… Pourtant, trop d’enfants en sont privés.

Le constat est simple et alarmant : pas d’eau, pas d’électricité, pas d’amour, pas de stabilité. Et pourtant, ces éléments devraient être garantis à chaque enfant. Cette liste nous interpelle, nous rappelle notre chance et notre responsabilité collective.

Des besoins essentiels trop souvent ignorés
Se nourrir et s’hydrater en toute confiance

Le petit garçon demandait simplement « de la nourriture et de l’eau ». Sans jugement, sans devoir prouver qu’il y avait droit. C’est l’essence même de l’enfance : grandir, s’épanouir et apprendre, sans jamais craindre de demander à manger ou à boire.

Dormir en toute sécurité, dans un espace propre
Un lit propre, des couvertures… c’est la garantie d’un sommeil réparateur. C’est aussi l’assurance que son espace personnel est respecté, protégé. Là encore, ce ne sont pas des envies, mais desbesoins essentiels.

Être protégé des conflits et de la vio&lence
Il veut que « papa et maman ne se disputent pas », qu’il n’y ait « pas de drogue », « qu’on ne tue pas ses animaux ». Des souhaits poignants pour un enfant exposé à un quotidien chaotique. Rien ne justifie que, chez soi, un enfant soit en danger ou témoin de violence.

L’amour et la stabilité, piliers d’un nouveau départ
Ressentir un amour inconditionnel

« Je veux de l’amour », écrit-il. Juste ça. Ni plus, ni moins. Savoir qu’il a une place, que son sourire est un trésor. Ce désir, simple et universel, est le socle de son espoir.

Être traité équitablement et recevoir un accompagnement scolaire
Il demande « de l’aide pour l’école » et « être traité équitablement ». Cela révèle une volonté de réussir, de se sentir juste et reconnu. L’éducation est unlevier puissant contre l’exclusion et les inégalités.

Un environnement sain et respectueux
Hygiène, confort, dignité
« Pas de poux, pas d’insectes », « un savon, une brosse à dents, un peigne ». Autant de petits gestes qui, combinés, construisent la dignité de chaque enfant. Des détails qui font la différence entrela gêne et la confiance en soi.

Disposer de ses affaires, garder sa place

« Ne vendez pas mes jouets », « laissez-moi garder mes affaires d’école ». Ces souhaits trahissent le traumatisme de la perte, d’objets abandonnés sans respect. Retrouver ses repères, c’est reprendre confiance.

Comment agir, nous aussi ?
Donner de son temps : devenir famille d’accueil, mentor scolaire ou bénévole dans une association locale.
Soutenir concrètement : offrir des produits d’hygiène, des vêtements adaptés, du matériel scolaire.
Sensibiliser autour de nous : parler de maltraitance, repérer les signes, alerter.
Faire un don aux associations spécialisées telles que Dreamcatchers ou L’Enfant Bleu, qui œuvrent pour la protection et le bien-être des enfants.
Et si tout commençait par un geste ?
Ce petit garçon nous invite à ne jamais banaliser l’essentiel : un sourire, une douche chaude, un peigne propre. Chacun de ces éléments contribue à restaurer la confiance d’un enfant fragilisé.

L’action collective commence par une prise de conscience individuelle. Vous aussi, vous pouvez devenir la personne qui redonne espoir à un enfant.

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