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La garderie de l’horreur : des bébés de 12 à 20 mois se faisaient violenter tous les jours

Les histoires de maltraitance d’enfants sont bien plus fréquentes que ce que l’on croit, car d’après l’ordre national des médecins, 2 enfants décéderaient chaque jour suite à des maltraitances physiques en France. Sachant que la majorité de ces décès surviennent chez les enfants de moins d’un an et qu’ils peuvent arriver n’importe où, n’importe quand et l’histoire de cette garderie en est l’illustration parfaite.

Comment la maltraitance infantile est perçue en France ?

D’après l’association « L’enfant bleu », une majorité de français feraient preuve d’un certain pessimisme vis-à-vis des initiatives qui voient le jour et qui visent à mettre un terme aux violences contre les enfants mais ceci ne les empêche pas pour autant de reconnaître unanimement qu’il s’agit d’un objectif d’une importance capitale. 

Cependant, malgré l’évolution des mœurs et des mentalités autour de nombreux sujets, la question de la maltraitance infantile a su d’une certaine façon conserver un caractère tabou. 

Après avoir été interrogés sur leur propre enfance, plus de 2 français sur 10, ce qui représente un taux de 22% témoignent d’incidents pouvant facilement s’apparenter à de la maltraitance : 16% des victimes auto-déclarées ont parlé de maltraitance à caractère sexuel vécue notamment sous forme d’attouchements intimes dont les victimes principales sont des jeunes filles. 8% disent avoir subi des violences psychologiques sous forme d’insultes, d’humiliations ou de menaces, 5% témoignent avoir reçu des coups, tandis que 3% d’entre eux pensent qu’ils ont été victimes de négligence étant petits.

La garderie de toutes les horreurs

A l’école maternelle de « Nido Farnesiana » à la ville italienne de Plaisance, deux nounous âgées de 31 et 53 ans ont été arrêtées suite aux maltraitances dont elles ont fait preuve vis-à-vis des enfants de l’établissement. L’enquête a été lancée en avril 2017, lorsqu’un des employés a fait part aux autorités des violences indescriptibles auxquelles les enfants étaient exposés au quotidien. 

Peu de temps après, la police locale a installé des caméras et des micros un peu partout dans la garderie et à la grande surprise de tous ceux qui ont pu voir les enregistrements, il y avait la preuve évidente que les deux femmes avaient l’habitude de battre et de violenter les pauvres enfants dont elles étaient responsables.

Les victimes étaient des enfants dont l’âge est compris entre 12 et 20 mois. Il est d’ailleurs à souligner que la plupart des scènes les plus violentes se déroulaient l’après-midi, pendant la sieste. Ainsi, les enfants qui ne voulaient pas dormir étaient projetés sur le lit ou plaqués au sol par le cou ou les chevilles afin qu’ils ne puissent pas bouger.

D’après les services de police, les petits de cette garderie avaient l’habitude d’entendre des insultes et des menaces du genre : « Tu es un idiot ! », « Je vais te fendre le crâne en deux ! ».

Il a même pu être constaté sur les enregistrements que les deux femmes auraient déjà utilisé du ruban adhésif pour garder les enfants immobiles. Une telle déduction vient du fait que l’on entend à un moment donné l’une des deux surveillantes dire à l’autre : « Apporte-moi du ruban adhésif ! », et la deuxième lui répond : « Ah oui, dès que j’aurais terminé. »

Comment les parents pourraient savoir si leurs enfants sont maltraités ?

Chaque parent devrait savoir qu’un enfant n’est pas à l’abri de la maltraitance lorsqu’il est entre les murs d’une garderie, d’une école maternelle ou d’un quelconque établissement scolaire. Mais pour pouvoir réagir, il faut d’abord être en mesure de distinguer les signes capables de vous signaler que quelque chose ne va pas :

1 – Des sautes d’humeur fréquentes chez l’enfant

2 – Il a peur de certains endroits spécifiques surtout de la garderie ou de l’école

3 – Les troubles du sommeil et les cauchemars se multiplient chez lui

4 – Son comportement devient inhabituellement régressif ce qui le pousse à ne pas agir selon son âge

5 – La manifestation d’une agressivité dont vous n’avez pas l’habitude chez votre enfant

Et même si vous n’êtes pas un parent de l’enfant victime de violence, sachez que chaque acte de violence similaire doit être signalé de toute urgence aux autorités. Partagez ceci autour de vous afin de sensibiliser le maximum de gens au sujet de ces horribles crimes !

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