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“Il nous avait tant donné” : Le chanteur Herbert Léonard (80 ans) est mort, il s’est éteint dans la nuit de

Le monde de la variété française pleure l’un de ses plus grands artistes. Ce dimanche 2 mars, la femme d’Herbert Léonard a annoncé son décès à 80 ans. Le chanteur laisse derrière lui des titres devenus cultes dont Pour le plaisir et Amoureux fous.

Pour le plaisir, Puissance et gloire ou encore Quand tu m’aimes, ces titres ne résonneront plus de la même façon sur les ondes de radio. Herbert Léonard est décédé à l’âge de 80 ans des suites d’« un cancer du poumon » à l’hôpital de Fontainebleau, comme l’a annoncé sa femme à l’AFP ce dimanche 3 mars. Depuis quelque temps, le chanteur avait été contraint de se tenir loin de la scène en raison de graves problèmes de santé

En juin 2023, il avait suivi une série d’examens pour soigner une pneumonie et une pleurésie infectieuse. Une “dérangeante nouvelle”  confirmée par sa femme Cléo qui avait brisé le silence dans un message posté sur Facebook le 31 mai 2023. “(…), il a été hospitalisé mardi matin en réanimation à l’hôpital de Fontainebleau puis transféré vers une structure hospitalière plus spécialisée.”, avait-elle fait savoir. Bien que “fatigué et faible” , comme le confiait son agent Yann Doux à Gala.fr, il prenait le temps de se reposer pour revenir au plus vite sur le devant de la scène

Herbert Léonard a cumulé de graves soucis de santé au fil des années. Dans les colonnes de France Dimanche, en mai 2023, le chanteur a expliqué revenir de très loin “surtout quand on sait tous les pépins de santé cumulés […] ces cinq dernières années” .

Et l’intéressé de détailler le cauchemar qu’il a vécu : “Une série noire commencée il y a cinq ans  avec cette infection au niveau des poumons , qui m’a infligé trente-deux jours de coma, jusqu’à l’an dernier où j’ai à nouveau passé plus d’un mois hospitalisé sous oxygène à cause d’ un Covid carabiné “, racontait celui qui s’était depuis fait vacciner

Cinquante années de plaisir sur scène

Né le 25 février 1945 à Strasbourg, Hubert Loenhard de son vrai nom s’est pris de passion pour la musique dès son adolescence. Après de courtes études en dessins industriels, il a fondé son premier groupe de rock Les Jets. Puis, en 1966, il a rejoint Les Lionceaux en tant que guitariste. “Quand ils m’ont demandé si je voulais les suivre en tournée avec Chuck Berry, je n’ai pas hésité un seul instant ! C’était le 3 janvier 1996. Trois jours plus tard, je jouais à l’Olympia avec cet immense rockeur

Inoubliable !”, racontait-il à France Dimanche , le 4 mai 2016. Ses talents n’ont pas échappé au directeur artistique Lee Hallyday qui lui a fait signer son premier contrat en solo avec le label Bingo ! Ce n’est qu’en 1968, après quelques échecs musicaux, qu’Herbert Léonard se fait un nom avec son titre Quelque chose tient mon cœur.

Alors qu’il était au sommet de sa gloire, un grave accident de voiture a bien failli briser son destin. Un drame sur lequel il s’est confié à coeur ouvert dans l’émission Ça commence aujourd’hui. “(…) je fais demi-tour et comme j’étais en retard, j’ai foncé et j’ai raté un virage et je suis passé sous un camion. J’ai pris tout le pare-brise dans la figure. J’ai vécu plus d’un an comme Frankenstein avec des cicatrices partout  (…) Je l’ai très mal vécu.”, confiait-il à Faustine Bollaert

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