Giulia Sarkozy recadrée par sa mère, Carla Bruni ? “Je ne sais pas si…”

Giulia Sarkozy, fille unique de Carla Bruni et de l’ancien président Nicolas Sarkozy, attire depuis quelque temps l’attention du grand public. Née en 2011, la jeune fille a grandi sous le feu des projecteurs, entre héritage prestigieux et exposition numérique. Aujourd’hui âgée de 14 ans, elle s’impose peu à peu comme une véritable figure des réseaux sociaux, tout en étant, malheureusement, la cible récurrente de cyberharcèlement. Une célébrité précoce, née dans un monde où l’image compte autant que le nom.

Une naissance médiatisée et un héritage lourd à porter
Dès sa naissance, Giulia Sarkozy a suscité un immense intérêt médiatique. En 2011, le couple formé par Carla Bruni, ex-mannequin et chanteuse, et Nicolas Sarkozy, alors président de la République française, faisait la une de la presse. Leur union, célébrée en 2008, avait déjà fasciné la France entière. L’arrivée de leur fille unique est venue renforcer cette curiosité. Mais le couple a, dès le départ, tenté de préserver la vie privée de leur enfant, refusant que Giulia soit exposée publiquement.
Malgré ces précautions, la jeune fille grandit dans un environnement où tout est scruté. Avec trois demi-frères issus des précédentes unions de son père – Pierre, Jean et Louis Sarkozy – Giulia représente la nouvelle génération d’une dynastie à la fois politique, artistique et médiatique. Ce statut particulier nourrit autant la fascination que la critique, notamment à l’ère des réseaux sociaux où chaque geste devient sujet à interprétation.

Giulia Sarkozy, adolescente connectée et star des réseaux
En 2025, Giulia Sarkozy est devenue une véritable “star 2.0”. Sur TikTok et Instagram, la jeune fille partage des vidéos et des stories comme toutes les adolescentes de son âge. Sauf que, dans son cas, chaque publication provoque un raz-de-marée de réactions. Ses vidéos, souvent innocentes, déclenchent des polémiques ou des moqueries. Certaines maladresses de jeunesse sont amplifiées par le nom qu’elle porte. Son patronyme suffit à déclencher des campagnes de haine, faisant d’elle une cible facile pour les haters anonymes du web.
Après avoir été bannie temporairement de TikTok pour des raisons floues, elle s’est tournée vers Instagram, où elle continue de partager des moments de sa vie quotidienne. Son attitude spontanée et sa personnalité attachante séduisent une partie du public, tandis que d’autres lui reprochent sa notoriété “héritée”. Entre admiration et jalousie, Giulia doit apprendre très tôt à gérer une exposition que la plupart des adolescents n’expérimentent pas.
Carla Bruni, une mère attentive face à l’exposition de sa fille
Carla Bruni, consciente des dangers du numérique, reste très vigilante. Dans une interview accordée en avril 2025 à Carla Ghebali dans le podcast Carla pour toi, l’ancienne Première dame s’est confiée sur la gestion de cette notoriété précoce. Elle y décrit une mère partagée entre le désir de protéger son enfant et la volonté de respecter sa liberté. “Les jeunes aiment les réseaux, vous savez ?”, confie-t-elle. “Elle travaille bien à l’école, elle fait beaucoup d’équitation… Je ne peux pas lui enlever ce qu’elle aime.”
Ces propos traduisent le dilemme de nombreux parents d’adolescents hyperconnectés. Carla Bruni admet qu’elle surveille de près l’activité de sa fille, tout en reconnaissant que certaines choses lui échappent. Elle essaie de poser des limites sans étouffer la curiosité et la créativité de Giulia. “Je me sens mal de lui interdire de s’amuser, dit-elle encore. J’essaie de doser, mais je ne veux pas la couper complètement de ce qu’elle aime.”
Entre innocence, exposition et résilience
La trajectoire de Giulia Sarkozy illustre parfaitement les paradoxes de notre époque. À seulement 14 ans, elle vit sous une double pression : celle de son nom, et celle des réseaux sociaux. Elle apprend à jongler entre la vie d’une adolescente ordinaire et celle d’une personnalité publique involontaire. Cette exposition, bien que difficile, pourrait aussi forger une certaine résilience et un sens critique face au monde numérique.
Pour sa mère, Carla Bruni, cette expérience est un rappel que la célébrité, même involontaire, se gère désormais dès l’enfance. Quant à Giulia, elle semble bien décidée à vivre son adolescence à sa manière — entre équitation, études, et quelques stories bien senties. Une jeune fille moderne, tiraillée entre ombre et lumière, qui apprend, peu à peu, à se faire un prénom derrière un nom déjà légendaire.