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Gabriel Attal et Emmanuel Macron, la fin d’une ère ? Les deux hommes ne se « supporteraient plus »

Élu depuis le 9 janvier 2024 au poste de Premier ministre à Matignon, Gabriel Attal n’aurait désormais plus les faveurs d’Emmanuel Macron. Si tout semblait les réunir, le chef de l’État et le chef de l’ex-majorité ne se « supporteraient plus » à tel point que leurs rares échanges se font désormais dans une « ambiance glaciale ».

Selon nos confrères de Paris Match, rien ne va plus entre Emmanuel Macron et Gabriel Attal. Si leur relation avait démarré sous les meilleurs auspices, depuis la dissolution de l’Assemblée nationale, les deux hommes s’éviteraient comme la peste et ne se « supporteraient plus« . Celui qui fut tour à tour porte-parole du parti En Marche, secrétaire d’État, député puis Premier ministre n’aurait pas « digéré » le plan présidentiel de lancer une grenade dégoupillée dans les jambes de ses adversaires. Et pour cause, il n’en avait tout simplement pas été mis au courant. Premier Ministre « par défaut » faute de majorité claire à l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron et Gabriel Attal se croiseraient depuis dans une « ambiance glaciale« .

D’ailleurs, Gabriel Attal n’a pas été convié le jeudi 25 juillet au grand dîner de gala organisé au palais du Louvre à la veille de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. « Ce n’est pas fin », confie un proche du chef de l’État. « Il devrait éviter de se mettre tout le monde à dos dans son camp. Il ne reste déjà plus grand monde« .

Ce qu’Emmanuel Macron n’aurait pas aimé avec Gabriel Attal…

« Il ne faut pas oublier qu’il doit tout à Emmanuel Macron » révèle un autre. « Emmanuel Macron n’a jamais aimé cette petite musique qui consistait à dire que maintenant tout allait changer. Comme si rien ne s’était passé ces sept dernières années » indique également un parlementaire.

Mais alors que Gabriel Attal semblait le bras droit parfait pour Emmanuel Macron, la place de Premier ministre semble être maudite au sein de Matignon : « Gabriel Attal était celui qui lui ressemblait le plus (…) Nous pensions qu’il échapperait à la règle qui veut que le chef de l’État déteste ses Premiers ministres presque aussitôt qu’il les a nommés. Nous avions tort » confie un ancien conseiller du président. Désormais, Gérald Darmanin aurait les faveurs du président : « Il [le] soutient à 100 % à présent » lâche un ex-conseiller du chef de l’État.

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