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Franco-algérienne, Amel Bent sans langue de bois sur Nicolas Sarkozy : “J’espère que la prochaine fois, vous…”

Ce dimanche 26 octobre 2025, Amel Bent était l’invitée de Frédéric Lopez dans l’émission Un dimanche à la campagne sur France 2. L’artiste franco-algérienne, révélée en 2004 grâce à Nouvelle Star, célébrait ses vingt ans de carrière en présentant son huitième album, Minuit une. Un projet empreint d’émotion, inspiré par une épreuve personnelle marquante.

Le vœu bouleversant de sa grand-mère

Face à Frédéric Lopez, l’interprète de Ma philosophie s’est livrée avec authenticité sur son parcours, ses racines et son héritage franco-algérien. Elle a évoqué sa grand-mère, pilier de la famille et gardienne de la mémoire : « Je ne m’étais même pas posé la question de mon identité. Ma grand-mère, c’était la garante de cet héritage, de cette mémoire. »

Très émue, Amel Bent a confié le dernier souhait de cette femme qui a tant compté dans sa vie. Avant de s’éteindre, sa grand-mère, affaiblie, lui avait exprimé son désir de reposer « à côté de sa mère, de son père et de son mari, à Oran ». Un vœu poignant qui a profondément marqué la chanteuse et renforcé son lien avec la terre algérienne et ses origines.

Une double culture assumée
Pour Amel Bent, cette figure familiale incarne la transmission et la résilience d’une génération. Elle a également réaffirmé son attachement à la France, le pays où elle a grandi et bâti sa carrière. Fier symbole d’une double appartenance, la chanteuse revendique pleinement ses deux cultures, qui nourrissent son identité artistique et personnelle.

Amel Bent et Nicolas Sarkozy : une rencontre inattendue
Bien avant cette entrevue intimiste, Amel Bent avait déjà fait parler d’elle pour une anecdote surprenante impliquant Nicolas Sarkozy. En 2014, sur le plateau de Salut les Terriens, elle avait raconté sa rencontre avec l’ancien président. Ce dernier lui avait confié apprécier sa chanson Ma philosophie avant de plaisanter sur les paroles. Amel Bent, avec son franc-parler légendaire, lui avait alors lancé : « Vous êtes déjà venu chez moi ? » – « Vous habitez où ? » avait répondu Sarkozy. « À la Courneuve. Il n’y a pas que des voyous. J’espère que la prochaine fois que vous viendrez, ce sera pour autre chose », avait-elle rétorqué avec humour.

Une réplique pleine de répartie, mais aussi de sens : à travers cette phrase, Amel Bent défendait l’image des quartiers populaires, souvent victimes de clichés.

Quand Sarkozy fredonnait Diam’s et Amel Bent
Quelques années plus tard, une révélation étonnante allait compléter cette histoire. Dans le documentaire La face cachée de Diam’s diffusé sur RMC en 2021, Frank Tapiro, ancien conseiller en communication de Nicolas Sarkozy, a affirmé que l’ancien président connaissait par cœur les paroles de nombreux morceaux de rap français. « C’est un expert de la chanson française. Il connaît les textes mieux que les auteurs, mieux que les interprètes. Sarkozy, il adorait La Boulette », a-t-il révélé.

Une anecdote qui a de quoi surprendre, mais qui rappelle que même les dirigeants politiques peuvent être touchés par la puissance et la poésie du rap, celui d’Amel Bent comme celui de Diam’s.

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