Actualités

Fils d’Alain Delon, Alain-Fabien sans détour sur son héritage : « J’aurais déjà mon pognon si… »

La succession d’Alain Delon enflamme les tensions entre ses héritiers depuis plusieurs mois. Alain-Fabien brise enfin le silence et révèle les coulisses d’une guerre familiale explosive.

La disparition d’Alain Delon a ouvert un chapitre tumultueux dans la famille du monstre sacré. En effet, ses enfants se déchirent autour de questions financières et d’accusations croisées. Par ailleurs, les révélations d’Alain-Fabien jettent une lumière crue sur les conflits intestins.

Ce matin sur RTL, le jeune homme a livré un témoignage percutant dans l’émission Face à Fogiel. Ainsi, il dévoile les zones d’ombre d’une succession entachée de manœuvres douteuses et d’évaluations contestées.

Des millions en jeu et des comptes qui ne tombent pas juste
Alain-Fabien Delon décortique les méandres financiers d’un héritage estimé à 25 millions d’euros. D’abord, il précise que cette somme correspond aux actifs répartis entre quatre héritiers légitimes. Cependant, le fils cadet du comédien pointe du doigt une sous-évaluation manifeste des actifs.

« On ne parle pas tant d’argent que ça. Je pense que c’est 25 millions d’euros divisés par 4. 25 millions, parce que les impôts ont déjà été payés. Après, 25 millions, c’est en actifs. Il y a d’autres choses sur lesquelles on doit rediscuter, notamment la société a été mal évaluée. Il y a quand même un portefeuille de 35 ou 40 marques Alain Delon déposées partout dans le monde, qui ne sont soi-disant pas exploitées. Donc les évaluations de la société ne sont pas bonnes », déballe Alain-Fabien Delon lors de son intervention radiophonique.

La mémoire paternelle avant les billets verts
Au-delà des chiffres, Alain-Fabien Delon défend farouchement l’honneur de son défunt père contre toute instrumentalisation. De surcroît, il dénonce avec véhémence les décisions qui ont empoisonné les derniers jours d’Alain Delon. Néanmoins, son combat dépasse largement les considérations pécuniaires pour toucher à l’essence même du respect filial, bien qu’entre les deux, ça ne sentait pas toujours la rose.

« C’est la mémoire de mon père que je veux faire respecter. Si c’était une question d’argent, j’aurais déjà mon pognon, je vous le dis tout de suite. Mais je n’arrive pas à accepter certaines actions qui ont été entreprises à l’encontre de mon père, et surtout comment est-ce qu’on a, à mon sens, pourri sa dernière année d’existence. Et ça, ça me fait vraiment beaucoup de mal », martèle le fils d’Alain Delon avec une émotion palpable.

Alain Delon au cœur d’un testament manipulé et de marques contestées
Le benjamin de la fratrie Delon soulève des questions explosives concernant les modifications successives du second testament paternel. En outre, il s’interroge sur les motivations réelles derrière l’attribution de 51 % des parts à sa sœur. « Qu’est-ce qui change ? Si le deuxième testament, comme je vous dis, c’est 50-25-25, qu’est-ce que ça change ? L’attribution de certaines choses, ça ne change rien au fond. C’est toujours la même chose, c’est un quart, un quart, et la moitié. Donc pourquoi ça dérange ? C’est qu’il y a un intérêt. S’il n’y avait pas d’intérêt, qu’est-ce que ça pourrait leur faire ? », questionne-t-il avec une logique implacable.

Puis, Alain-Fabien démonte point par point les allégations concernant les nouvelles marques créées sous l’égide familiale. « Alors déjà, ce n’est pas Anoushka qui les a créées, c’est Alain Delon. Si vous vérifiez bien, c’était Alain Delon qui était encore président de la société à l’époque. Mais ce sont des marques qui ont été déposées en 2023 quand mon père était en train de se battre pour vivre. Alors elle, elle avait le temps d’aller faire des petits logos et créer des marques. Mais ensuite, ce qui me pose problème, ce n’est pas ça qui me pose problème, c’est que quand on vous dit : il n’y a pas d’exploitation du nom de Delon dans le monde. C’est pour ça que la société, elle vaut si peu. Deux mois après, vous commencez à sortir de nouvelles marques de vêtements et tout, c’est que vous aviez menti », assène-t-il sans détour.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *