État de Palestine reconnu par la France: Édouard Philippe émet ses doutes sur le timing de cette décision

Emmanuel Macron a annoncé jeudi 24 juillet qu’il allait reconnaître l’État de Palestine en septembre à l’Onu. Une décision qui ne convainc pas son ancien Premier ministre Édouard Philippe, qui émet des doutes sur le timing de cette décision. Revivez la journée consacrée à cette actualité.
Emmanuel Macron a annoncé jeudi 24 juillet 2025 que la France allait reconnaître l’État de Palestine en septembre à l’Onu. Des propos questionnables du point de vue de leur timing selon le maire du Havre Édouard Philippe et qui n’ont guère « de poids » selon Donald Trump.

En parallèle, la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne qui se sont entretenus en « urgence », ont exigé que « la catastrophe humanitaire à Gaza cesse immédiatement ».
« Un symbole qui ne rapprochera pas de la paix. » Après l’annonce de la décision d’une reconnaissance officielle par la France d’un État de Palestine en septembre, la classe politique est divisée, la gauche saluant une « avancée fondamentale » et la droite et l’extrême droite dénonçant une « victoire » donnée au Hamas.

La décision divise jusque dans la coalition gouvernementale. Dans un communiqué publié ce vendredi 25 juillet, le président d’Horizons Édouard Philippe s’interroge quant au timing de cette reconnaissance.
« Il faudra reconnaître un État de Palestine et il ne faudra pas attendre qu’il n’y ait plus qu’un cimetière à reconnaître. Mais est-ce le bon moment? C’est pour le moins incertain », écrit l’ancien Premier ministre d’Emmanuel Macron.
Un « pari »
« Espérer qu’un acte de reconnaissance fasse évoluer les protagonistes du conflit vers plus de raison et les pays de la région vers une participation plus active aux efforts de paix relève du pari », estime encore Édouard Philippe.
Ce dernier estime qu’une reconnaissance d’un État palestinien serait « un pari gagnant à deux conditions »: « que la France entraîne effectivement derrière elle d’autres grands pays » vers cette reconnaissance et qu’elle « s’accompagne d’un mouvement parallèle de reconnaissance d’Israël par les pays de la région qui ne l’ont pas encore fait ».