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En novembre, aidez les rouges-gorges à survivre à l’hiver avec cet aliment pas cher (ils en raffolent !)

À l’automne, les mésanges cherchent refuge et nourriture dans nos jardins. Comment les aider à passer l’hiver en toute sécurité ? Découvrez les gestes essentiels.

À l’automne, les mésanges cherchent refuge et nourriture dans nos jardins. Comment les aider à passer l’hiver en toute sécurité ? Découvrez les gestes essentiels.

Fin octobre, entre deux éclaircies, un petit éclair bleu traverse les haies. La mésange bleue et sa cousine la mésange charbonnière visitent le jardin plus souvent, en quête d’abri et de calories alors que les insectes se font rares. Le décor change vite, les besoins aussi, et l’automne devient un vrai test pour ces passereaux familiers.

Les sources naturalistes rappellent que les nichoirs sont utilisés pour passer la nuit durant les derniers mois d’hiver, et que la reproduction est déjà dans un coin de leur tête dès février. Poser un nichoir en novembre, choisir les bonnes graines et sécuriser les lieux pèsent lourd dans la balance. Timing décisif.

Pourquoi l’automne au jardin compte pour la mésange bleue
Quand les températures baissent, les ressources naturelles se contractent. Les insectes se font discrets fin octobre et les graines sauvages se raréfient, ce qui pousse les mésanges à fouiller massifs et haies avec insistance. En France, l’espèce est très commune, avec 3 à 5 millions de couples au milieu des années 2000, mais l’abondance ne dispense pas d’un coup de pouce ciblé. Cette présence régulière dans les parcs et les jardins permet d’agir là où elles se nourrissent et se reposent au quotidien.

Le printemps venu, la dépense énergétique explose. D’après les observations de terrain, la saison de reproduction bat son plein en mai et juin, période où les adultes peuvent devoir apporter jusqu’à mille chenilles par jour pour une couvée de dix. Préparer le terrain à l’automne, c’est mettre toutes les chances de leur côté pour franchir l’hiver et aborder la saison des nids en forme.

Nourrir et aménager : quelles graines, où placer la mangeoire
En phase fraîche, un mélange simple fait la différence. Les graines de tournesol noir, les cacahuètes non salées et le suif apportent des lipides et protéines faciles à mobiliser pour résister aux nuits froides. Ajoutez une option interressante dès fin octobre ou début novembre quand la ressource naturelle s’amenuise : la graine de niger ou nyjer, très fine et énergétique, appréciée des mésanges. Pour cette graine, privilégiez des distributeurs à petits orifices qui limitent les pertes et l’accès aux gros oiseaux.

Placez les mangeoires en hauteur, près d’une haie dense qui sert de refuge, tout en laissant une trajectoire de fuite dégagée. Nettoyez régulièrement pour éviter la transmission de maladies et renouvelez le contenu avant qu’il ne rancisse. Un point d’eau peu profond, changé souvent, complète l’installation et attire les oiseaux sans effort.

Commencer trop tôt ou poursuivre le nourrissage au printemps, au risque d’altérer les routines naturelles.

Utiliser des aliments salés ou cuisinés, inadaptés à la faune sauvage.

Multiplier les points de nourrissage sans entretien, propices aux germes.

Oublier le nettoyage fréquent des supports et la rotation des emplacements.

Placer les mangeoires à portée des chats ou sans abri proche pour se mettre à couvert.

Nichoir en novembre : diamètre d’entrée et emplacement ?
Les nichoirs servent de dortoir lors des nuits froides et augmentent les chances d’adoption au printemps quand la reproduction redémarre dès février. Les installer en novembre est donc idéal. Choisissez un site calme, avec voie de vol dégagée vers le trou d’entrée et une façade difficilement accessible aux prédateurs. Une haie ou un bosquet proche offre un couvert immédiat, et réduit le stress lors des allers et retours.

Adaptez l’ouverture à l’espèce. La mésange bleue utilise volontiers un trou de 27 à 28 mm qui lui assure la priorité face aux oiseaux plus grands. La mésange charbonnière, plus robuste, a besoin de 30 à 32 mm. Poser plusieurs nichoirs limite les conflits entre espèces et favorise une cohabitation apaisée. Dans tous les cas, quelques graines d’automne et un environnement végétal varié, avec arbustes à baies comme le sureau, l’aubépine ou le cotonéaster, forment un duo gagnant pour accueillir durablement ces auxiliaires du jardin.

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